Ma croisette à moi.

Je vous ai présenté la plage, le manège, le poste de secours, voici maintenant les bancs -publics- de ma croisette.
Ce ne sont pas des éléments de décor anodins. Ils ont une réelle fonction sociale.
Foutaises? Point point. Observez un peu les ménagères de 50 passés depuis longtemps, qui s'y retrouvent à place et heure fixes. Vous pensiez feuilleter votre Glamour tranquille? Vous voilà délogée vite fait bien fait. C'est pas ta place, hé gamine.
On y fait aussi des rencontres surprenantes. Il ne vous est jamais arrivé de discuter politique internationale en allemand avec un vieux dandy à chapeau? He ben, moi, si. Là.
On peut s'en servir aussi, après avoir fait Malo-Bray-Dunes pour des petits exercices d'étirement.
Voilà pour ceux qui longent la digue, sur lesquels on s'installe façon bras croisés sur le bidon pour regarder passer les gens.

Mes préférés à moi, ce sont ceux de l'esplanade du Kursaal. Juste au bord du sable, il faudrait être tordu ou très curieux pour passer devant. C'est là qu'on va s'installer avec Bonne Copine pour se raconter des secrets. Et aussi pour pleurer, sans que de fins psychologues s'arrêtent en disant "ben alors, ça va pas ma ptite dame?"

Bambin, pour pleurer, il est essentiel de regarder la mer.

Mange-disque en direct en cliquant ici: http://paris.evous.fr/paris-pro/art/barbara-carlotti/barbara-carlotti.htm c'est magique, ça démarre tout seul. Ecoutez, c'est joli.