jeudi, novembre 30, 2006

Vénus des Abribus


I caught a glimpse. En voyant cette fille poser son doigt sur la ligne horaire, je me suis mise à fredonner "kooks". Et j'ai pensé à ce petit geste: souligner du doigt l'heure de passage du bus. Pourquoi est-ce qu'il a attiré mon attention? Pourquoi est-ce que ça a déclenché un truc? Pourquoi me suis-je mis à penser qu'au cinéma, il aurait de l'importance? Que si j'avais eu un passager dans ma voiture à ce moment, il aurait -ou pas- vu la même chose que moi? Ressenti? Rien? Pareil? Différent?
Plusieurs paires d'yeux peuvent être soumis au même stimulus visuel (attention, ça devient scientifique), et pourtant, là haut, ou plus bas sur la gauche, ils ne voient pas la même chose.
Moi, je vois une dimension dramatique là-dedans.
A cause d'une fille qui pose son doigt sur son horaire de bus.

Si c'est pour la sauvegarde de l'économie nationale...

Il y a quelques années, souvenez-vous, les briquettes de lait ont fait leur apparition dans les écoles françaises. Il s'agissait, à l'époque, de trouver un débouché aux excédents de lait. On n'avait pas encore découvert que "la vache folle", avec ses abattages de cheptel pouvait résoudre facilement ce problème à la source.

Aujourd'hui, une catastrophe économique nous guette: la consommation de pinard baisse de manière alarmante dans l'hexagone. Merci DDB de nous alerter. Il faut effectivement se mobiliser. Je propose donc la briquette de 15 cl à 10h en maternelle, la 25 cl obligatoire à la cantine en primaire, et le cubi à côté de la fontaine à eau au collège et au lycée.

Reuter ce jour :Un rapport propose d'éduquer au vin dès l'école 30/11/2006 - 10h39
- Les députés de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la viticulture en France proposent la mise en place de "programmes d'éducation pour la santé" à l'école informant "des effets bénéfiques du vin dans le cadre d'une consommation appropriée".
Les auteurs du rapport à paraître le 6 décembre, Philippe-Armand Martin et Gérard Voisin, se proposent de "redonner son rang au vin français. Ils estiment que "l'apprentissage d'une bonne hygiène de vie commence dès l'enfance et l'école primaire" et affirme que "l'éducation du goût doit faire partie de l'éducation générale".
Les Français boivent de moins en moins de vin. Selon le rapport, la consommation est passée de 45 millions d'hectolitres en 1970 à moins de 33 millions d'hectolitres en 2005, soit une consommation moyenne par Français de 55 litres par an au lieu de 100 il y a deux décennies.
La mission propose également d'innover non seulement en ce qui concerne le contenu, comme dans le domaine des vins biologiques, mais également en ce qui concerne le contenant avec la mise en circulation des bouteilles de contenances variées et non plus seulement de 75 centilitres.

Y'avait encore plein d'autres renseignements utiles, mais je vous en fait grâce...

Retrouver ses 12 ans


Ils adorent!
Essayez, c'est pas méchant...
http://www.tetesaclaques.tv/

attention: allergiques à l'accent québecquois, s'abstenir.

mercredi, novembre 29, 2006

De fil en aiguille: la minute philo d'Arlette

On n'imagine pas toujours comment de grandes choses ont commencé.
Par exemple, ce midi, bouilloire entartrée. Vinaigre. Mais, adoptant une Guyroux' attitude, Arlette se dit: faut pas gâcher ce bon litre de vinaigre bouillant. Direction salle de bain. Oh! le joli petit effervescement du calcaire qui disparaît magiquement autour des robinets, Oh, la pomme de douche qui retrouve sa première jeunesse...
Vous doutez?
Ben, y'a des empires industriels qui ont démarré sur le même genre d'impulsion.
Sisisi. Regardez les noms dans vos portefeuilles d'actions.

Agendas!


Les agendas nouveaux sont arrivés. On commence à les remplir...des rendez-vous pas forcément drôles (redresseur de dents d'enfants, contrôle technique des bagnoles...).
Bon, mais les réjouissances carnavalesques, z'y avez pensé vous?
Le premier vrai bal tombe pile le dernier week-end de janvier. Qui me portera sur la scène du Kursaal quand, vers 1h du mat, la salle entière me chantera "Joyeux Zanniversaire Arlette"?
Parce qu'il me faudra bien ça, cette fois. Un nouveau jean ne suffira pas...

Euh, juste pour satisfaire ma petite curiosité personnelle, c'est quoi, votre programme des réjouissances à vous? La totale? Le corsaire?...

mardi, novembre 28, 2006

Arlette dans sa cuisine


Le mardi, jour de marché et de maman-burger, Arlette fait ses courses.
A la différence des lectrices de Femme Actuelle qui achètent leurs ingrédients en fonction de ce qu'elles ont prévu de cuisiner, la lectrice de Télérama qu'est Arlette procède différemment: armée de sa charette, elle remplit ladite de légumes et fruits divers, et de retour à la maison, se dit que l'inspiration viendra bien toute seule.
Ce soir, par exemple, j'ai commencé par regarder les poireaux. Rien n'est venu. Je les ai épluchés, lavés, toujours rien. Au découpage, idem. Pendant la cuisson, je me suis dit, au pire, fondue de poireaux.
Et tout à coup, en pleine conversation téléphonique avec BC, l'idée a jailli. Je la tenais, ma recette inédite: poireaux-pâtes. Partageant aussitôt ma trouvaille, BC me fit remarquer que je coiffais au poteau "la maman de Paco qui m'a sorti une tortilla de leaderprice, même pas réchauffée".
De la discussion naît la lumière: une tortilliche! Version très personnelle et malouine.
Hop! Des oeufs, de la crème, des pâtes, des herbes, du thon, des poireaux et un four.

Odeur: hum, alléchante
Aspect: pas mal. Bon assemblage de couleurs...
Goût: la partie masculine de la famille a prodigué des éloges. Quand à la partie féminine, elle n'a rien dit, se contentant de comparer mentalement la chose au strudel diététique de Brunette. En moins sucré.

Comme au cinéma


Dans les films et les séries américains, cuisiner est synonyme de découper des légumes avec un très grand coutelas, debout dans une cuisine. Souvent, vous avez un verre de rouge californien négligeamment posé à proximité. Enfin plus dans la saison 3 de DH, où toute trace d'alcool a disparu. Le thé a l'air d'être encore accepté, ainsi que l'espèce de jus qu'ils appellent café.
Moi, je rigole: nous faire croire qu'ils se nourissent de légumes, eux, les rois du hamburger et du cocacola...


Donc, ce soir, j'ai fait l'actrice.
Wouah! C'est top!

Ha! le théâtre...

Moi, c'est à Louis Jouvet que je pense souvent, ces temps-ci. Il avait plein de petites phrases en forme de maximes, qui donnent à réfléchir et qui servent aussi bien à la ville qu'à la scène.
C'était la minute culture d'Arlette.

lundi, novembre 27, 2006

Fan de marque


Quand j'étais petite, enfin, jeune, je portais des Kickers. Des chaussures pédagogiques. Pour dyslexiques de l'habillement. A cause des pastilles (rouge et verte) qui permettaient de distinguer la droite de la gauche. A condition d'avoir noté laquelle allait où.

Bambin a la nostalgie de la Kickers innée.
Et comme il s'agit d'une paire de deuxième main, en guise de protestation, il customise.

Chez Kickers, la couleur était SOUS la chaussure.

dimanche, novembre 26, 2006

Bonne résolution


Hier, j'ai acheté Télé Z.
Aujourd'hui, j'ai pris une résolution.
Je vais regarder la télé au moins une fois cette semaine.
C'est vrai quoi. Même en me concentrant, je ne me souviens plus de ma dernière fois (hormis DH, bien entendu, mais là, c'est carrément devenu des cours d'anglais, vu que la saison 3 n'est pas encore traduite, ni sous-titrée).
Donc, je me suis dis: Arlette, ma fille, ça va plus. Tu lis plus, tu cours plus, et tu ne regardes même plus la télé. Tu vois un peu dans quelle déchéance tu plonges, là?
Réagis.
Dont acte.
J'ai pris une dose de courage stimulant pendant que ma quiche cuisait, et armée de mon télé Z, j'ai décidé de sélectionner un programme à 20h50 cette semaine. C'est une rééeducation, faut pas viser trop haut.
La règle: trouver quelque chose de regardable sur une des 6 chaînes que Mr toutlemonde peut capter, sans décodeur, ou prélèvement mensuel usurier. Les films déjà vus ne comptent pas.
J'ai sélectionné: la bûche (mais déjà vu donc exit), le coût de la vie (mais Lucchini, attention, ça peut horripiler), et l'histoire du petit Nicolas (mais sur france 5, risque d'assoupissement précoce).
Pas facile. De tenir ses engagements.

Tu t'es vu quand t'as fumé?


1 minute 30 de silence. Mon radar ne m'avait pas trompé.

J'en profite pour lancer un appel aux voyageurs: quand vous passez devant un duty-free, ou quand une hôtesse de l'air passe devant vous, rendez-moi un service, en échange de ce prétexte pour engager la conversation: demandez lui si par hasard, il ne lui resterait pas des cigarettes Cartier. C'est un must, un peu comme le Pastador. On n'en fabrique plus, alors qu'elles sont inimitables. Donc, faut stocker. Je vous les rachète à prix d'or. C'est pour offrir.
D'avance merci.

Cadeau en retard


Bambin a une Tatinou. C'est une dame blonde qui n'a pas une très bonne influence sur lui: elle le pourrit (de cadeaux, alors qu'il n'avait même rien demandé, après va lui faire comprendre que les rattrapages d'anniversaire c'est pas tous les jours...), et en plus, elle lui refile des clopes en douce.

Bon, alors, à votre avis, y'a quoi dans ce paquet imposant?

Nostalgie


Lorsqu'on promène son chien-chien ou son landau garni d'un nourisson, on s'expose forcément à des rencontres. Du genre: "c'est un garçon ou une fille?" là, il lève la patte. Réponse.
Mais quand on va faire ses courses avec sa petite charrette, on risque surtout la confrontation avec le redoutable zoom d'Arlette.
ça s'est passé dans la queue de la boulangerie, vers 11h30, très exactement. La dame n'était pas souriante du tout. Il faut dire que la boulangère a le don de ralentir ses gestes dès que la file dépasse 2 personnes. Je me suis quand même lancée (zavez vu? la forme revient!).
Et là, récompense: grand sourire sur le visage qui faisait la gueule, et spontanément, j'ai eu tous les renseignements dont je n'avais pas besoin: où se le procurer, à quel prix, et ma belle-soeur a vu le même à Paris 20 euros plus cher...

Moi, j'ai bien aimé l'idée. Il suffisait d'y penser.
J'attends avec impatience Casimir et Caliméro.
Je parie que là, vous fredonnez le générique...

Y'a plus de saison.


Normalement, un dimanche 26 novembre, à Malo, il ... pleut! Au minimum, le vent souffle en tempête, la mer est déchaînée. Mais pas ça! Pas des papas en tee-shirt qui s'entraînent pour le prochain mondial. Pas des bourgeons sur mon érable comme en plein mois d'avril!
On n'était pas préparés psychologiquement. Alors, c'est dur à gérer.
Quand je pense que dans 6 semaines, c'est déjà les soldes... et que gràce à ce dérèglement, les boutiques sont bourrées de fringues que personne n'a eu besoin d'acheter!

samedi, novembre 25, 2006

C'est pas un hasard


Evidemment.
Evidemment, il a fallu que je le prenne dans les mains.
Quelqu'un (que vous estimez) qui s'arrête, haletant d'enthousiasme, au bout de 30 pages pour vous donner ses impressions sur un bouquin, ça intrigue.
Alors, pendant que tous les autres musardaient dans les autres rayons, j'ai attrapé le pavé sur la gondole. J'ai commencé à lire. Pour voir. Pour voir si moi aussi. Au bout de quelques pages, j'ai eu mal au poignet, et puis marre de me faire bousculer. Alors, je l'ai posé sur une table et j'ai continué. A la page 19, ils s'impatientaient tous. Alors, je l'ai fermé.
Et là j'ai vu sur quoi je l'avais posé.
Dessous, il y avait Belle du seigneur, et l'intégrale de Jane Austen.
Des signes?
Si on ajoute les titres des chapîtres qui rappellent étrangement les suites de Bach, ( le disque qui a un effet bizarre sur Bambin: il s'allonge sur le parquet sans bouger pour écouter), mes morceaux fétiches...

Bach doit être aux Bienveillantes ce que la flûte enchantée est aux maçons. Et Herbert Léonard aux znnbb.

One more Bond


Rien à voir avec l'international trading (buy spot, sell forward). Il s'agit juste de cinéma. Enfin, de business cinématographique. Expliquez-moi un truc: le titre, la date de sortie, et le choix de Ségolène par les adhérents...un concours de circonstances? Pour moi, ça ressemble à un coup marketing. Mais ce que j'en dis, hein...
Donc le nouveau Bond.
Pas vu.
Mais j'ai recueilli le témoignage d'une blonde amie qui l'a vu le jour de sa sortie. C'est dire si son mari est fan. "au début, c'est pas évident de s'habituer au nouveau Bond. Mais bon, on s'y fait. C'est pas mal, mais je crois que je me suis quand même endormie vers le milieu".
Vous cherchiez un film d'action qui vous tient en haleine du début à la fin? Essayez Pride and prejudice.
Moi, j'aime bien Pierce Brosnan. Quand j'étais petite, mes parents avaient boycotté la télé à la maison. Alors, je regardais Remington Steele chez ma grand-mère.

Actualité

Une journée pour compatir au triste sort des femmes maltraitées. Qui évidemment sont malheureuses. Enfin, on imagine.
Mais qui pense à toutes les autres? Celles qui sont trop bien traitées ?
Et qui évidemment sont très heureuses. Enfin, on imagine.

vendredi, novembre 24, 2006

C'est de saison


Hé oui! L'époque des listes est de retour. Alors que Moussaillon rêve encore dans les prospectus de Carrefour, que Bambin ignore royalement de quoi il s'agit, fils aîné a émis son souhait de cadeau: "maman, je voudrais un livre qui est super". "Ah oui? lequel?" "La géométrie pour le plaisir".
Depuis qu'il m'a dit ça, j'ai dû lui redemander le titre au moins 5 fois. Je sais pas pourquoi, ça rentre pas.
En tout cas, je salue l'originalité et la modestie de la demande. Pour le lui prouver, on l'a commandé.

Télépathie

Meuh, non, pas encore une maladie, ou un prétexte pour vous extorquer des sous! Simplement, ce matin, je pensais à B. Tiens, me disais-je, je vais lui écrire un petit message, parce qu'on ne s'est pas vues hier, et je me demande ce qu'elle devient. Le croiriez-vous, dring dring (ça c'est ma sonnerie de baby sitter, elle imite parfaitement le téléphone de ma grand-mère, enfin, avant qu'elle ne le casse, celui qui avait un cadran qui tourne). C'était B! Hop une digue programmée.
L'après-midi, avant la digue, je pensais à F. (là j'en vois qui cogitent, mais qui c'est B, qui c'est F? Je vous signale qu'il se peut que j'aie choisi des lettres au hasard, pour brouiller les pistes!). Et hop! Téléphone qui sonne (l'autre). C'était F! On déjeune mardi.
Voilà.
Ceci dit, j'ai pensé à plein d'autres gens aussi aujourd'hui, et vous ne m'avez pas tous appelée. C'est normal. Je débute.

Ma petite critique littéraire


Un ouvrage qui ne restera pas dans les mémoires. Je l'ai trouvé fatiguant à lire. Plusieurs histoires se croisent, on sent bien que tout ça a un rapport, mais c'est maladroit, hou la la...et puis, y' a plein de personnages avec des noms qui se ressemblent, il faudrait presque prendre des notes, et côté style, c'est aussi cahotique. Il y a un vague fond policier, mais rien à voir avec notre chouchoute (Fred), ou même Agatha.
Dé-ce-vant.

jeudi, novembre 23, 2006

Arlette écuyère


Béthune by night, c'est aussi fort qu'une chevauchée sauvage...

M'enfin!




Marseille, c'est...tout ça!

mardi, novembre 21, 2006

Un peu de géographie


C'est beau une ville, la nuit.
Une ville, oui.
Mais laquelle?

HA HA ...cette fois, pas possible d'interroger Google...

Looking for Mark Darcy


My Bridget is kooking for Mark!

Mais pourquoi donc Bridget? Mark?

sous-traitance


Pas toujours facile d'assurer son sacerdoce de lectrice, quand la disponibilité de votre cerveau fait défaut...
Par bonheur, on n'est jamais seul en ce bas-monde. Les amis veillent sur vous. avec bienveillance.
Facile. Quoique. Ce mot-là risque bien de prendre désormais un tout autre sens.
Comme je sais que vous l'avez toutes acheté, ou qu'une bienveillante copine finira par vous l'offrir, et que vous vous direz: "merde, 912 pages sur la guerre, ça fait pas franchement envie, mais bon, faut pas gâcher, et puis quand même, un Goncourt quasi unanime...et Arlette qui reste muette..." Je vous offre ceci. L'enthousiasme d'un lecteur qui bouillonnait après 30 pages. Avec son autorisation.
"J’ai commencé à lire ce matin les bienveillantes de Littell, 30 pages qui éclairent plus sur la guerre (au sens large) que des années de cours ou de lecture.
C’est énorme.
La progression du raisonnement sur ces 30 pages est édifiante, c’est ciselé, précis, indémontable, d’une efficacité surprenante. L’auteur doit être surdoué, ou d’une intelligence bizarre, paradoxale, il est un brin givré, d’une rigueur obsessionnelle. La réflexion est progressive, la démonstration fluide, ponctuée de digressions non fortuites, utiles à la construction narrative, tout est pensé, rien n’est au hasard, pas de phrases superflues, pas de décoration ; c’est brutal, superbement brutal.

Enthousiaste, je continue, en espérant… que cela ne s’essouffle pas.
Probablement LE grand livre de la décennie."



Moi, je reste persuadée que c'est un bouquin pour hommes. J'attends qu'une fille me dise le contraire. Ou de juger par moi-même.

lundi, novembre 20, 2006

Jeu belgicain


En Belgique, à l'entrée de certains magasins, pour occuper pépère pendant que bobonne fait ses courses, nos amis belgicains ont pensé à installer des jeux de solitaire. On peut jouer à plusieurs aussi.

dimanche, novembre 19, 2006

A Jamait et pour...toujours?


Béthune (sous-préfecture pittoresque du Pas de Calais, sa grand'place, son manège, ses bistrots) ce 18 novembre, jour du demiversaire de BC, a reçu la visite conjointe d'Arlette, son acolyte et de Jamait.
Benoît m'avait dit "c'est un tout petit bonhomme, qui a une présence extraordinaire". Faux, Benoît. Il est plus grand que toi. Jaloux. Mais pour la présence, oh là là là! comme t'as raison!

Evidemment, on s'est débrouillées pour aller bavarder avec notre star, et le voir de plus près! Cet homme-là a un charme fou, surtout quand on lui ôte sa...casquette! Ce qu'il nous a laissé faire volontiers. La preuve.
Sans dévoiler tout ce qu'on s'est racontés, ce quadra et demi confirme: il a toujours succombé au charme des ridules...
Maintenant qu'il est passé à la télé, les salles de concert vont se remplir. Et pas que de dunkerquois venus en bus du Bommel bar, casquettes de rigueur, pour applaudir leur idole.
Nous, on s'est dit: maintenant, va falloir assurer, Jamait. On attend le troisième album...seulement, si c'est facile d'écrire quand tout va mal, parce que ça soigne et qu'on a des choses à dire, quand tout s'arrange...faut continuer!
Tu veux de l'aide?

Eh Dochhd! T'as entendu sonner? Non? Ben, tu vois, on s'est pas emmerdées. Du tout.

vendredi, novembre 17, 2006

Mon boulanger fait du marketing

Depuis hier, mon boulanger propose du pain à la rosette et au beaujolais. Innovation commerciale pour profiter du créneau beaujolais nouveau.
MAIS franchement, vous, vous ne préférez pas du bon vrai pain classique, avec le sauss dessus, et pinard DANS le verre? Et si possible, une bonne âme pourrait-elle remplacer le beaujolais nouveau par un truc un peu plus buvable?

Est-ce que pour les réveillons, il va nous sortir le pain avec le foie gras et le sauternes intégrés???

jeudi, novembre 16, 2006

Le roman d'Arlette

???
Hé oui! Le roman d'Arlette!
C'est un livre un peu spécial. Comme son auteur, cela va sans dire.
D'abord, parce qu'il n'est pas encore écrit. Ensuite, parce qu'il ne verra jamais l'ombre d'un éditeur, même pistonnée par Benoît (il est corse, je peux le soudoyer avec des produits exotiques introuvables: figatelli, tourte à la chataigne et café...corse!)
En revanche, les zenfants, ce que je sais, c'est que vous êtes dedans!
Pour l'instant, "l'oeuvre" fait 8 ou 9 feuillets, au maximum. Seule BC a eu la chance de lire. On est suffisamment honnêtes l'une envers l'autre pour ne pas se faire de cadeaux ni de politesses.

J'ai pas dit "alors, qu'est-ce que t'en penses?"
Elle a lu, et puis elle a demandé: "où t'as mis la suite?"
Pas encore écrite, la suite.
Zut! pas sympa, moi, j'étais bien partie, j'avais envie de savoir.

Il faut vous dire que j'ai retenu le principe de la pièce montée. Des personnages.
Qui ça?
Ben, VOUS!

lapin


Cet après-midi: 16h15, rendez-vous coiffure.
A votre avis, le coup de fil de 16h10, c'était qui?
la coiffeuse.
Une fois de plus.
Après elle rigole deavnt mon air stupéfait quand elle sonne à la porte au jour et à l'heure convenus.
Le jour de la coiffeuse, je ne me pose plus la question sous la douche le matin: shampooing ou pas? Deux fois sur trois, elle reporte.
Je me demande même si je ne vais pas finir par programmer un tennis en même temps que nos rendez-vous. Au moins, je serais sûre de jouer...

mercredi, novembre 15, 2006

lundi, novembre 13, 2006

Du nouveau dans le paysage du kiosque


Le temps de le lire, et je vous dis QUOI.

A première vue, le titre est ringard: on dirait du Walt Disney, ou du Yves Rocher (grand parfumeur de prestige).

Le mannequin de couv, pêché aux Saintes Marie de la mer m'inspire autant qu'une daube de taureau.

Mais, faut pas se fier aux apparences, et toujours creuser.

Le plus dur, c'est de retrouver la pioche.

Nourriture inconnue au delà de la ligne de démarcation


Le nom, siouplaît? De ce truc là au milieu? Qu'est pas fabriqué ni à base de betterave, ni à base d'endive?

Et vous pouvez toujours essayer de glisser la souris dessus, y'a pas d'indice!

Ceci dit, avec tout ça, nnbb s'est fâché(e) et nous a complètement déserté. Dommage...

Tag


Le nouveau scooter Hermès?

Potiche


Sans trucage. Le panier, nouveau repaire de bobos.

dimanche, novembre 12, 2006

Cri de l'estomac


Ce soir, j'ai posé le plat sur la table du dîner, devant 4 estomacs sur pattes. C'est mon lot, deux fois par jour, depuis maintenant beaucoup trop longtemps. Inlassablement remplir les assiettes.

Moussaillon (nette poussée de croissance en ce moment: il sort de table en volant du pain) de demander: "miam, qu'est-ce qu'on mange ce soir? "
Arlette, pas trop fière:" lentilles, carottes, oignons. "
Cri du choeur: "Chic alors! Des lentilles! ça faisait trop longtemps! "

Du coup, et comme elles étaient vraiment light de chez light, mes lentilles 100% à l'eau et aux carottes, ils ont eu droit à une bonne cuillérée de crème fraîche et un peu de persil.
Parce que, à part à eux, à qui je vais la refiler, ma crème fraîche entière et bientôt périmée, hein?

Azur et Asmar


Oui, hier soir, j'étais au Mc Do avec C.
Moi, vous m'connaissez, j'aime les endroits bien cosy, un peu originaux, bref qui ont une âme. Ou un truc spécial.
Alors quoi? (So what?)
Le truc, là, c'était les 4 affreux qui s'empiffraient de ketchup à la table d'à côté.
Hé oui, on a fait la totale: le film, plus le pop-corn XXL, plus le tour à la Grande Récré, plus le Mc Do.
Et dire que pour certains, c'est la sortie hebdomadaire, après la tournée de l'Auchan et sa galerie marchande...

Azur et Asmar: courez-zy vite. Et dites-moi si comme moi, vous trouvez que Azur bébé, c'est Bambin tout craché, et le mendiant, un clone de Claude Brasseur...
En tout cas, il me rappelle quelqu'un.

DH: où sont les hommes?


Voilà, j'ai fini le visionnage de la saison 2. Sans aucune honte, c'est la seule chose que j'ai regardée à la télé depuis des lustres. Pour vous dire, cette semaine, je n'ai même pas acheté Télé Z...

Intéressante, cette saison 2. Les réflexions qui me sont venues? Les personnages masculins. Au début, on se dit, quelle est donc ma désespérée préférée...(moi, c'est Bree, je confirme), mais on ne pense pas aux hommes.
Parce qu'ils ne sont que des faire-valoir.
C'est pas gentil de ne pas s'y intéresser plus que ça...
Alors, penchons-nous sur leur cas: le plombier. Bon, quelques biceps, mais finalement, pas si mystérieux que ça, pile bien pour cette sotte de Suzan. Aucun intérêt. Le Dr Rex, transparent, complètement dominé par Bree, ça, c'est un vrai mec! De ttes façons, il meurt. Le pharmacien, exit le psychopathe, mais où Bree avait-elle la tête. J'aimais bien le psy. Il me faisait penser à Woody Allen. Le même genre de physique pas facile, avec ses yeux de chien battu...Le mari de Lynette, un grand gamin attardé, bien gentil, mais bon, bien gentil. Le Dr Ron, encore un étudiant sans consistance. Carlos, alors là, beuark! Même plein aux as, non, non, non! Le veuf tueur de Martha, je l'avais oublié...Reste l'ex-mari de Suzan, plutôt pas mal, mais le pauvre, on lui a donné un rôle de neu-neu.

Alors, les filles, pas facile de trouver son idéal masculin dans cette galerie de portraits tous plus décevants les uns que les autres!
Du coup, j'ai décidé de réviser tous les Columbo.
Et après, je me referai l'inspecteur Barnaby.

vendredi, novembre 10, 2006

Vitrine à sa mémère


Bravo pour votre perspicacité, il s'agissait bien de petits jersey pour chien-chien à mémère. Rien cependant en XXXL, qui puisse convenir à des formats doberman.
Et pourtant, c'est pas parce qu'on est un doberman qu'on n'a pas le droit d'être élégant.
En ville.
A Aîîîîx.

Ma p'tite critique littéraire



J'ai pas lu.
Pourquoi?
Parce que j'ai exercé mon droit de ne pas lire.
J'ai fait un choix. Pour une fois, j'ai décidé de faire selon mon coeur, et pas selon ma raison.
C'est plus facile à assumer. Même si ça paraît léger.

En ce moment, j'aimerais me plonger dans un Agatha Christie inédit, un San Antonio qui m'aurait échappé, regarder des Inspecteur Columbo sans m'endormir jusqu'à l'écoeurement, mais pas me prendre la tête avec une inconsolable fourguée à coup de bandelette publicitaire rouge.
Et puis, le café, à Vienne, je suis désolée, mais c'est un chocolat crémeux chez Sacher avec Walter. Mit Sachertorte. Bitte.

mercredi, novembre 08, 2006

Arlette Kiberlain


J'ai aimé...
Je sais, c'est particulier...
Un petit coup de mange-disque! Avouez que ça vous manquait...

Concurrence déloyale


I vont voir, ces mér-idiots-naux du panier, comme qu'on va te leur copier le pastis.
Un chti quart de houle dans un fond de bibine éventée...et hop! Fabrique artisanale le Pichelour.
Non mais!

Pour ceusses qui veulent savoir ce que c'est qu'une cagole, suffit d'appeler google au secours. Il est beaucoup plus bavard qu'Adamsberg.
http://bdnino.free.fr/work/strips.html
là, tout n'est pas de bon goût, évidemment. C'est de la production locale. Faut pas oublier que Marseille, c'est aussi la patrie de IAM.

Expression en image


Prendre le large

Expression en image


Prendre la porte.
A Aix.
Pas prendre la porte d'Aix (celle dont au sujet de laquelle certaines ont le c.. gros comme).

Expression en image


Se prendre la tête (avec une thèse en ressources humaines, mieux vaut préciser tout de même)

La mode à sa mémère à Aix.


Vitrine insolite?
Laissez-moi vous conter ce dialogue édifiant.
Arlette, entrant dans la boutique, gling gling gling: bonjour monsieur, me permettez-vous de prendre en photo ce...portant?
oui, bien sûr, pas de problème, répond l'accorte commerçant à chemise rose rayée et jolies lunettes d'écaille.
Oh! Merci beaucoup! Je trouve vos...enfin, ces...manteaux? vraiment formidables!
Ha, non, là c'est encore la demi-saison. Je n'ai pas encore reçu l'hiver.

Ben, oui, forcément, à Aix en Provence, l'hiver arrive beaucoup plus tard qu'ailleurs!

Au fait, vous savez ce que c'est, là, ces bidules colorés?

lundi, novembre 06, 2006

Payer pour se faire du mal


En Italie, à la sortie des restaurants (pasta, anti pasta, pizza, gelati), on vous propose...ça!

Le mode d'emploi? Se peser avant le repas, puis après. Faire la différence. Et espérer avoir grandi entre l'entrée et le dessert.

En France, on a au moins la décence de planquer ces engins de tortures dans des lieux discrets, et surtout, de ne pas afficher la table de correspondance poids/taille...

Au sud du sud


Je sais qu'il a été question, dans vos récents commentaires, de relativité géographique.
Notre amie Marie-Brune, elle, est descendue au sud du Sud, et nous a envoyé cette carte postale, afin de concourir dans la catégorie "reine du bon goût".
Je ne serai donc que pâle dauphine, n'ayant pas su réinvestir la rayure hiverautomnale dans ma coiffure.

Ceci dit, ce petit top remplace efficacement les couvre-sièges à boules massantes qui firent fureur il y a quelques années. Reste plus qu'à les faire rembourses par la sécu, comme les chaussettes résille de contention...

dimanche, novembre 05, 2006

en farfouillant sur la toile...


J'ai trouvé des vieux trucs qui traînaient. Dont cette image. Est-ce qu'elle parle à l'un d'entre vous?
D'après mon Adamsberg à moi, il ne peut s'agir que d'un homonyme.
En effet, ce profiler de haut vol explique très sérieusement qu'on ne passe pas en une année de fan de Brice de Nice ayant du mal à construire une phrase correcte, à lecteur assidu de Besson, Nemirovky ou Fred Vargas. Même avec des cours du soir, et un répétiteur privé.
Ou alors, on est gravement schyzo, et on joue dans le 3ème degré.


Et moi, je suis déçue, mais alors déçue...

Et je cherche activement des indices rassurants. Faire offre.

samedi, novembre 04, 2006

Ouvrir sa fenêtre au petit matin.

Traverser la France sur un coup de tête. Arriver à Marseille à la nuit. Se laisser envelopper par la douceur de la température, les lumières de l’excitation citadine du soir qui tombe trop tôt, après le calme feutré du wagon, ces odeurs de ville du sud…
S’illuminer dans le sourire qui vous guette au milieu du grand escalier. Se laisser étourdir par des bribes d’accent échappées. Cette certitude délicieuse d’être attendue. De retrouver sa place. Renouer avec les lumières du port. La courbe des routes, l’ombre des pins dans les phares. Les impressions fugitives échappées du paysage qui défile, mille fois ressenties, inconsciemment, qui ressurgissent sans crier gare. Se dire que « quelque chose a changé », mais non, pas vraiment. Reprendre la conversation là où on l’avait laissée. Des nouvelles de l’un ou l’autre, juste pour le plaisir de prononcer leur nom. Se taire aussi, sur tout ce qui a passé.
Et puis, au matin, ouvrir la fenêtre.
Sentir sur son visage la densité si particulière de l’air qui circule. Se laisser pénétrer de cet assemblage de couleurs, qu’on ne rencontre pas dans notre désormais quotidien, enfoui au fond de soi. Lever la tête vers le ciel, et machinalement pronostiquer une météo différente. Franchir la porte-fenêtre. Faire quelques pas sur la terrasse. Contourner la maison. Le contact retrouvé des terres cuites sous les pieds nus. La rugosité de l’enduit sur les murs. L’odeur des cendres du four. Le vallon, encore calme, à peine troublé par un moteur lointain.
Descendre, attirée par le clapotis de la piscine, et cette lumière bleue qu’elle reflète. Tremper le bout du pied. Regarder ses traces humides sur les dalles. Refaire un tour. Accrocher une touffe de lavande. Se laisser chavirer par l’odeur. Effleurer les pierres sèches du bout des doigts. Et surtout, surtout, ne plus penser « mais pourquoi t’es partie ? »

jeudi, novembre 02, 2006

Bienvenue au Pays de Bon Goût


Au pays du Bon goût, Arlette a concouru pour le titre de reine.
Après avoir trouvé cette merveille dans le placard d'Aurélie (12 ans).
J'ai hésité pour la mini jupette camouflage. Mais, tee-shirt de pétasse, plus jupette, le tout sur le port, je me serais trop fondue dans la masse!
Et ça, je déteste par dessus tout. La masse.

Fashion victim everywhere


ou, "quand la mode s'exhibe aussi dans la rue"

Quand je vous disais que c'était l'hiver de la rayure...

mercredi, novembre 01, 2006

La Toussaint d'Arlette


Le 1er novembre, c'est le jour où, habituellement, les dames sortent leur peaux de bêtes à poils pour la première fois de l'hiver. Rien de tel qu'un petit tour dans les cimetières battus par le vent, pour les aérer et leur redonner du gonflant.
Votre Arlette préférée, après une grasse matinée à papoter au lit avec Paula, s'est offert une petite lézarde au soleil, avec le clapotis de l'eau en bruit de fond, et l'odeur des pins qui chauffent dans les narines.
La problématique du moment: à quelle terrasse du port aller s'échouer ensuite pour déjeuner?
Vous savez quoi?
On a trouvé!