mercredi, janvier 31, 2007

Quasi-monochrome

Journée blanche.

Toute ressemblance...fortuite.


Bienveillantes ou Eldorado?

Décidément, je n'ai pas la main heureuse (joyeuse?) ces temps-ci...

mardi, janvier 30, 2007

lundi, janvier 29, 2007

Pars vite et reviens tard


Des images de toits parisiens, dans une lumière magnifique, pour qui aime les camaïeu de gris et bleutés.
J'ai aimé le son, les bruits, dans certaines scènes.
Les coups de feu ne claquent pas comme dans Columbo. Question de longitude?

Sinon, l'histoire est différente. Le casting, loin des images qui naissent à la lecture du roman. Mon Adamsberg à moi, mon Danglard sont très différents, et je les préfère.

Je n'ai pas retrouvé l'ambiance du livre. Mais le film n'est pas raté pour autant.

dimanche, janvier 28, 2007

Découverte


Et voilà.
J'avais 3 mois de retard dans la lecture de Télérama.
Mon papa à moi m'a donné son stock. Dans la famille, le recyclage est une religion.

Je vous recommande celui de novembre, avec Artaud en couv. On y trouve plein d'articles passionnants, ce qui n'est pas tjs le cas.
Et j'ai découvert...lui, là. J'avais bien déjà lu son nom sur les programmes de ciné, mais sans plus. Sur le coup, en feuilletant, j'ai pensé, "encore un article intello sur la politique allemande".
Et ben non.
L'entretien abordait en particulier, les addictions. Pas au fromage. Et cette réflexion, contestable, certes, mais que je trouve juste: "il faut montrer le plaisir, sinon on cache une partie de la vérité. Le piège, bien sûr, est dans le plaisir."

Alors que, dans les discours anti-addiction, on dit seulement, c'est pas bon.
Désolée, l'époisse, c'est bon. Puisque vous ne dites pas la vérité, je ne vois pas pourquoi je vous croirais, et pourquoi j'arrêterais.
Il a raison, Barbet. Avec son prénom ridicule.

Maintenant, j'ai envie de voir ses films. Vous croyez que je vais aimer?

Sans titre.

Fumer dans les lieux publics...

Je viens de lire le grrr de Benoît. Un fumeur. Non repenti.

Moi, Arlette, je ne fume pas. Rien d'héroïque à cela.
A 12 ans, j'avais déjà senti très nettement combien il me serait difficile de gérer mes addictions. Un paquet de clopes, ça se glisse n'importe où et ça s'emporte partout. Une époisse bien faite, une glace caramel-beurre-salé, moins. Et pourtant, ce genre de choses me posait déjà des problèmes. Après tout, les enfants qui étaient nés de l'autre côté du mur et qui n'avaient jamais connu des tas de trucs qui faisaient nos raisons de vivre ne s'en portaient pas plus mal. C'était mon idée à l'époque. Donc, j'ai pas commencé. Pour ne pas devoir arrêter. C'est vrai pour pas mal de choses d'ailleurs. Je devrais m'en souvenir.

On croit avoir trouvé la solution en interdisant le tabac dans les bistrots.
Petit retour en arrière. Chez les pré-ados et ados, c'est qui, qui planquait ses clopes dans son blouson? Le premier de classe à boutons ou le caïd devant lequel les filles tortillaient des fesses?
Quand on est en bande, au bistrot, il est important de pouvoir participer à la conversation(!). D'être au plus près des kings. Qu'on fume ou pas, quand tout le monde est à l'intérieur, pas dur de trouver sa place.
A partir de dans pas longtemps, on aura le choix: ou on reste comme un con à l'intérieur au chaud avec les "pas franchement in", ou on sort pour rejoindre le groupe de l'autre côté de la vitre, là où apparemment, on se marre vachement, enfin, à ce qu'il semble, puisqu'en plus ils nous font des signes pour se foutre de notre g, nous qui restons à l'intérieur.
Ben t'as qu'à mettre ton écharpe et les rejoindre!
Ha Ha! Mais je je fume pas, j'ai pas de raison de sortir. De quoi j'aurai l'air? Evidemment, y'en a bien un deux ou trois qui vont se foutre de moi...
Pas le choix.
J'en allume une.
Pour être du bon côté. De la vitre.

Non seulement, je prédis une forte augmentation de fumeurs chez les jeunes, mais une recrudescence des rhumes, rhinos, bronchites, enfin, tous les trucs qu'on attrappe parce qu'on a pris froid.
Sauf si tous les bistrots invetissent dans les terrasses chauffées. A l'électricité.
C'est Mr EDF qui va se frotter les mains.

La prochaine fois: les fumeurs au boulot.

Coup d'envoi


C'est parti!
Avez-vous rempli votre carnet...de bal?
Les fins de semaine qui nous séparent des vacances seront chargées.

Un peu de réflexion philosophique au p'tit dej s'impose cependant.
Avec le retour du carnaval, on replonge dans un répertoire qui véhicule des vérités à méditer.

Ce matin, (merci anonyme), voici le sujet: l'amour.

L'amour, c'est comme de la sala-de,
ça peut rendre bien mala-de,
l'amour, c'est un plaisir,
quand on sait s'en servir.

Pas besoin de tirades compliquées.
Tout est dit, non?





samedi, janvier 27, 2007

Voler des bagnoles: un art évolutif


Entre deux infos citoyennes, une amie, décidément bien intentionnée à mon égard, (c'est fou ce qu'on peut compter pour les uns et les autres, c'est à travers ces témoignages personnalisés qu'on s'en rend compte) vient de m'informer qu'un nouveau type de vol de voiture sévissait actuellement. C'est du sérieux, pensez donc, l'avis est signé d'un représentant de la MAcif! Pour le virus attaché, désolée, mais je donne sa petite pilule à mon nateur tous les matins...

Bien.
Si vous trouvez un papier placardé sur votre vitre arrière après avoir démarré, que vous descendez l'ôter sans prendre la précaution de mettre votre sac à main au coffre-fort, les voleurs surgissent et démarrent avec votre voiture, votre sac à main, et, plus gênant encore, votre plein de courses.

Bien.
Moi, quand je fais mes courses, j'ouvre mon coffre pour y ranger mes sacs Champion. (rose, vert, bleu. pas orange). Si il y a un papier collé sur ma vitre arrière, normalement, je dois m'en apercevoir. Sauf si je suis en souris, puisque le coffre est à l'avant.
Limitation des risques.
D'autre part, je ne transporte pas tous mes bijoux dans mon sac à main. Pas tous les jours, en tout cas, car je suis une fille prudente.
Et enfin, je serais un voleur de bagnole, j'y réfléchirais à deux fois avant de piquer une cathomobile pleine de gamins qui n'ont pas encore goûté.

Ceci dit, j'adorerais voir la tronche des voleurs quand ils ouvrent les sacs à mains. Par exemple, dans le mien, aujourd'hui, il y a, entre autres, un facon pour analyse d'urine, une petite ventouse transparente, et deux clipos. Une vraie matière pour une thèse comportementale.

Vision d'horreur

Les zenfants, c'est affreux.
Il est midi, je suis encore en pyjama.

C'est pas de ma faute, j'ai eu des visites toute la matinée!

Citoyenneté

Ces temps-ci, c'est tendance.
Des amis, sincères et bien intentionnés, vous invitent à éteindre vos lampes, tel jour à telle heure.
Inutile de vous dire que ça m'horripile. Pas parce que j'ai plein de copains qui bossent chez EDF.
Non. Parce que réduire la citoyenneté à ça, c'est donner aux quidam l'opportunité de s'acheter une bonne conscience -citoyenne- à bon marché.

Un peu comme... voyons, acheter des cartes de voeux en papier recyclé et se moucher toute l'année dans des kleenex...
Un peu comme...trier ses bouteilles en verre dans sa poubelle bleue, et balancer son huile de vidange dans l'égout du voisin...
Un peu comme...passer sa lessive au sèche-linge, faire soi même ses meringues, acheter des bouquins et les stocker dans sa bibliothèque après les avoir lus SANS les faire circuler...

J'arrête là. Sinon, vous n'aurez plus d'exemple à apporter à mon moulin. A vent.

Fenêtre sur, (2).


Vous penseiez peut-être que, ça y est, Arlette avait viré nunuche, aquarelles du marché de St Paul de Vence?
M'enfin!

vendredi, janvier 26, 2007

jeudi, janvier 25, 2007

Rendre à César...


Si vous trouvez un message d'Arlette avec trombone dans votre boîte aux lettres, n'oubliez surtout pas ceci: "toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait tout à fait fortuite".

Juste pour recadrer.
On nage en pleine fiction.

Bonne surprise

Quand je suis rentrée ce midi, j'ai trouvé un livre derrière la porte. Tombé par la boîte aux lettres.
Je l'ai reçu comme un cadeau, et je lui ai souri.
Il a frétillé d'aise entre mes mains, et je l'ai porté tout le long du couloir, comme un objet précieux, en ne pensant qu'à lui, et aux bons moments qu'on allait passer ensemble, tous les deux.
Rien que nous deux.

Quelquefois, vous faites tomber des livres par les fentes des portes malouines, et vous ne savez pas comment ils sont accueillis. C'est troublant. Obsédant.

mercredi, janvier 24, 2007

envie de ciné


J'irais bien voir ça.
tiens, pourquoi pas dimanche?
Qui veut viendre AVEC?

Record

Je détiens désormais le record du plus long comentaire d'Arlette.
Et encore, je me suis morigénée.
(non, non, ça fait pas mal).

C'était histoire de me re-dimensionner.

Négociation.


Fils Aîné. "Maman, Anthony, un copain de ma classe, m'a invité à aller au ciné."
Quoi? ce soir? T'as chorale!
Mais non, c'est demain, à 14h, jusque 15h45. Mais je sais que tu vas dire non, parce que j'ai golf. C'est toujours pareil , je peux jamais rien faire à cause de mes activités.
Hum. Justement, la maman d'Arthur vient d'appeler pour dire qu'elle ne faisait pas la conduite.
Et d'abord, c'est qui cet Anthony? Dans ma théorie des prénoms, Anthony n'arrive pas vraiment en bonne position...
Explications. C'est le copain de Maxime, et puis y'a aussi Keran qui doit venir. Aïe. Théorie des prénoms.
Mais rassure-toi, ils ont tous les félicitations.
Bon, c'est vrai. J'y étais. Au conseil de classe.
Alors au nom de l'intégration, j'ai réfléchi. Et puis, aller à Coudekerque sous la neige, pour qu'il se gèle les petons pendant deux heures...

Donc voilà. Je vais lâcher fils Aîné, mon bébé, au ciné. Avec des inconnus. Sans aucune maman pour encadrer. Pour la première fois.

Au secours!


Il neige!
Ben quoi, c'est sympa, la neige...
Dans l'absolu, oui.
Sur les pistes de ski, oui.

Mais sur l'A 25, non. Définitivement non.

J'avais un projet. Un abandon temporaire d'enfant.
Les merveilleux grands-parents de Bambin proposent de le recevoir quelques jours. La transaction devait avoir lieu demain.
Vous imaginez la cata si les congères isolent Malo du reste du département?
On va devoir remettre à Vendredi!

Les questions de Moussaillon


Moussailon va bientôt avoir 11 ans.
Moussaillon découvre des tas de chosess, depuis qu'il est au collège en vrai, et non plus par frère aîné interposé.
Moussaillon a encore une fraîcheur toute enfantine.
Moussaillon choisit toujours son moment pour poser ses questions qui tuent.
"maman, c'est quoi une cité HLM?" juste quand vous essayez de faire rentrer votre cathomobile à cheval sur le trottoir d'en face, à la place de la twingo du voisin. Par exemple.
Ce matin, après une nuit difficile pour cause de Bambin enrhumé, vous venez de vider la moitié du pot de Nes dans votre bol bleu, en pestant contre le miel qui a coulé dans le placard, et il vous balance "Maman, c'est quoi un joint?"

Oui, je sais. Il y a plein de parents qui, plutôt que d'expliquer auraient...fouillé dans le cendrier pour économiser des mots. Tiens, c'est ça, en plus grand.

Des vestiaires, des garçons...


Oui. Je me suis vautrée avec délice dans "Faux rebond". Une détente (ha, ha, pour un basketteur...) bien méritée, un plaisir égoïste.
Je reconnais que ce n'est pas de la grande littérature. Juste un bon polar. Pas le niveau de Fred Vargas, mais des personnages attachants et pleins de bons sentiments. Un ancien basketteur, qui, pour cause de blessure, a repris des études de droit, est devenu avocat et a ouvert un cabinet d'agent sportif. Rongé par le remord pour avoir cédé à la tentation d'une escapade avec la fiancée de son principal rival, il y a longtemps longtemps, il se trouve aujourd'hui chargé de retrouver ce dernier qui a mystérieusement disparu. Myron Bolitar (c'est son nom, j'aurais préféré Byron Molitar, mais c'est pas moi qui choisis), a un pote àlavieàlamort, belle gueule, joli nom, grosse fortune, ceinture très foncée dans un art martial sauveur de vie.
Vous mélangez tout ça, je vous jure c'est loin de Marc Lévy, et vous passez un bon moment.

En plus, ça fait réfléchir sur les sportifs professionnels. Moi, qui vous écris, jusqu'à il y a peu, j'en avais une image pas très flatteuse. Pas des champions de sports individuels, genre tennis ou ski. Non, les autres. Ceux qui s'agglutinent à plusieurs autour d'un ballon. Et qu'on déguise en pingouin pour leur remettre des décorations et leur faire boire du champagne. Ceux qui ont des goûts nobles. Comme de s'acheter une ferrari pour aller à l'entraînement, plutôt qu'un 40 pieds pour lire au calme aux Embiers. J'habitais Marseille aux grandes années de l'OM.
Et puis un jour, j'en ai invité un à dîner. Un sportif pro. Du ballon. Comme Champion, malgré les formations intensives gracieusement dispensées par Marie-Brune, n'a toujours pas intégré les règles du plan de table (oui, mais qu'est-ce qu'on fait quand il n'y a pas de général?), je me l'étais gentiment gardé à mes côtés. Et j'ai été stupéfaite. Mes idées préconçues se sont envolées, et j'ai passé une très bonne soirée. Pleine de finesse, d'érudition, j'arrête là, le pauvre, il va finir par être gêné. Et assailli.
Ceci dit, je me marre toujours autant quand j'entends les interviews d'avant et d'après match à la radio. Le pauvre footeux, qui après l'effort n'arrive plus à recracher dans l'ordre tous les mots de la phrase que le manager lui a fait répéter dans le bus pendant deux heures nous fait tous bien rire. Faudrait l'autoriser à dire ce qu'il pense: on leur a foutu une bonne branlée, à ces connards d'en face.

lundi, janvier 22, 2007

Confidence

Docnnbb me manque...
Je suis triste qu'il soit parti sans dire au-revoir.
Pas vous?

dimanche, janvier 21, 2007

Sondage

Hep! z'avez vu?
Le pavé bleu.
C'est un sondage.
A choix multiple.
Et pis, si on trouve pas son bonheur dans les propositions, ben, on écrit sa réponse. Là. Dans enregistrer un commentaire.

Globalia


Mon premier Rufin. Ne laissera pas de souvenir impérissable. J'ai eu l'impression de lire un long article sociologicochose, rempli de mises en gardes, assaisonné à la sauce roman. Il y a là-dessous une volonté pédagogique trop évidente pour que la mayonnaise prenne. Pas d'ambiance, pas d'images, pas d'odeurs, de goût...Un vague relent de 1984 et Vian, dont j'ai oublié le titre (l'appartement qui rapetisse et Cloé).
Oui, on a compris, surtout en période de campagne électorale, qu'on essaye de nous endormir à coup de propagande. Que les multinationles (oh les méchantes) nous manipulent et nous transforment.
M'en fous.
Je résiste.
Je suis accroc à l'époisse bien faite.

Air et Gigue


Air: onirique?
Imaginez que le son est au maximum, que l'orchestre joue fortissimo et qu'un danseur nu et en transe improvise une cadence...
Contraste saisissant avec ce qui précède.
Illustration du 5ème pétale de la marguerite?

Un air peu académique. M'a plu.

Gigue: danse finale. Cavale. Paysages grandioses. Surréalismes. Rencontres étonnantes (j'ai pas dit improbables). Amitié virile. Sincère. Retour à Berlin. Coup de théatre final.

Dans un roman dont j'ai oublié le titre, un petit employé de bureau tombait dans la déchéance pour n'avoir pas su résister à la tentation de toucher l'oreille de son chef de bureau...Récupération?
J'avais mis des post-it p 106, 138, 154. Et après j'ai arrêté. Il en aurait fallu plusieurs blocs...
Souvent, je me demande ce qui se passerait si on allait jusqu'au bout de ses gestes. Un jour, je vous expliquerai.

Les bienveillantes: un roman qui résonne encore longtemps après que l'instrument s'est tu.

samedi, janvier 20, 2007

Putain, 5 ans!


5 ans!
ça faisait 5 ans que je n'avais pas regardé les "guignols de l'info"!
5 ans!

Mais, bon, campagne électorale oblige, faut bien se tenir au courant, en attendant de recevoir le programme détaillé dans sa boîte aux lettres.
Il y a 5 ans, il fallait être vigilant. Programmer son magnétoscope pour ne pas rater la redif hebdomadaire. Maintenant, gràce au progrès qu'on n'arrête pas et à ADSL TV, on peut tranquillement, à n'importe quel moment, regarder son émission préférée sur son petit nateur portable.
Ce qui est sympa, avec les guignols, c'est qu'on a l'essentiel de la campagne, et que les enfants saisissent très bien le second degré... Du coup, pas besoin de leur faire lire "le monde " tous les week ends!
ça laisse du temps pour Spirou.

jeudi, janvier 18, 2007

Encore lui!


Le plus célèbre lecteur de Belle du Seigneur.
Patrick Chirac.
Avec son Ariane.

Menuets en rondeaux


Notre héros monte en grade. Appuyépar un personnage qui rappelle Mr T., dans Langelot agent Secret. Moi, je lisais Langelot, quand j'étais petite. La carrière de Max va donc évoluer dans cette tentaculaire administration, qui pourrait tout aussi bien se nommer LaPoste, Scnf, Education Nationale, ou Sécu...il va, en bon fonctionnaire consciencieux sans vie privée, tenter de remplir sa mission, au mieux et avec conviction.
Pas si facile quand la consigne est "faites ce que vous devinez qu'on attend de vous" mais que l'on ne vous a surtout pas expressément expliqué. Rivalités et coups bas entre services, impératifs économiques et ambitions personnelles, inerties, c'est pas d'ma faute voyez le responsable des appro, j'voudrais bien mais j'ai pas d'budget...on nage en plein burlesque, pisque c'est la réalité de l'Administration. Clin d'oeil à Kafka.
Là dessus, de manière récurrente, deux policiers, Dupont et Dupond reviennent régulièrement à la charge, inlassablement ils poursuivent Max.
Des réflexions personnelles intéressantes, ça et là. J'aurais dû tout noter. (p 700?)
Visite guidée des camps. Creusage de méninges sur les moyens les plus efficaces de trouver de la main d'oeuvre en état de marche, pour faire tourner les usines.
Bref, ces menuets, c'est un peu de la vie de tous les jours. Avec ses bons et moins bons moments. On sent cependant nettement la désescalade. Les fissures s'élargissent et le bateau commence à prendre l'eau.
ça se lit agréablement.

Astr'arlette

Je ne sais pas si il faut y ajouter du crédit. Mon niversaire, c'est pas samedi. Si on ne peut même plus faire confiance aux prévisions astrologiques, mais, où va-t-on???

Note du jour: 6/10. En avant marche! Votre époque anniversaire se pointe samedi. En attendant, préparez la piste d'atterrissage pour recevoir les rayons du Soleil. Vous qui aimiez sortir et rigoler avec les amis, allez! C'est le moment de retrouver votre vraie personnalité. C'est ça, le début de la sérénité. Au travail? Plongez dans le boulot comme dans une piscine chauffée! Il y a des choses intéressantes qui vous attendent, et vous avez tous les éléments essentiels pour vous démarquer. Quant à l'amour, un jour mon prince ou ma princesse viendra…En attendant, acceptez les invitations.

encore une décision

Hier, j'ai pris une grande décision: dès demain, je recomence. Le jogging.
Alors, j'ai tout préparé le soir, histoire de ne pas reculer pour cause de matériel égaré.

Ce matin, même sans tendre l'oreille, on comprend vite que la partie sera âpre.

La météo confirme: rafales à 140 km/h.

mercredi, janvier 17, 2007

Arlette au téléphone


Y'a des jours, Arlette discute philosophie au téléphone.
Ecoutez plutôt.
"Alloo, Sophie? C'est Arlette. Je ne te dérange pas? (non, bien sûr) Je t'appelle parce que je suis coincée devant ma bouteille d'huile. J'arrive pas à l'ouvrir. Y'a un truc en plastique à tirer, maintenant, pour que ça coule?"
"ben, non, j'crois pas, mais je viens d'en entamer une nouvelle, elle coule très lentement"

Hé oui.
Victime de l'ADSL.

L'ampoule du couloir

Chaque soir, chaque matin, quand je suis dans mon lit, j'ai l'ampoule du couloir pile dans les yeux, si la porte n'est pas fermée complètement.
Chaque soir, chaque matin, je me dis: "va falloir faire quelque chose. Suffirait de tordre un tout petit peu le fil, et je n'aurais plus cette satanée lumière dans l'oeil".
Chaque soir, chaque matin, depuis plusieurs années.

Je ne désepère pas. Qu'ils pensent enfin à éteindre, après être montés. Ou descendus.

Brunette met les voiles


Sur la planète Arlette, qu'on habite ICI ou LA, ça n'a pas grande importance...
Sur la plage de Malo, un peu plus.
Notre amie Brunette monte à la capitale.
Et du coup, diminue sa surface vitale par deux ou trois. Depuis qu'elle le sait, elle trie, elle expédie, qui des planches à voile par-ci, qui des combinaisons de ski par-là...

Vous cherchiez deux canapés en cuir vert, un peu glissants certes, mais tout à fait confortables?
Votre tondeuse à gazon refuse encore de démarrer?
il vous manquait une friteuse pour le petit bureau du premier étage?
La chambre d'ami est enfin repeinte, mais la literie fait défaut?

Contactez Arlette qui transmettra à l'intéressée. C'est le moment de faire des affaires. Si Brunette connaît au centime (de franc suisse) près la valeur d'une Patek Philip(pe?), pour le reste, votre prix sera le sien!

mardi, janvier 16, 2007

Un extra-terrestre dans le salon?


WAS IST DAS?

La cote des prénoms


Sachant que les pics de naissances se situent en mai juin juillet, et qu'en général, on attend le troisième mois avant de claironner l'heureux évènement expecté, c'est pile maintenant que les heureux et inconscients futurs parents vont se pencher sur le choix crucial d'un prénom pour leur rejeton.
Les statisticiens nous prévoient des wagons de Jade, Lilou, lola, Louane, et autres trouvailles de bon goût chez les filles, tandis que chez les garçons, les maternelles vont regorger de Mathéo, Mathis, Léo...
Pratique: ces petits connaîtront leur nom de famille vachement tôt.
"Mathéo Martin, arrête de tabasser Mathéo Dupont, et rend sa tétine à Mathéo Legrand".

Super-Arlette a donc pensé à vous.
Un joli petit prénom, bien comme il faut, pas trop long, facile à écrire, même en attaché, agréé par le calendrier catho, et qui changera un peu. Des éo-éa.
Vous aimez?

lundi, janvier 15, 2007

AOC



une idée de blague pour le 1er avril? ('j'aime pas être prise au dépourvu)

déposez dicrètement ceci sous un siège dans la voiture de votre belle-mère...et faites comme si de rien n'était.

Détail mode

Cet été, le sarrouel fait son grand retour.
Le croisement d'un bermuda et d'une jupe boule.
Vous aurez aussi de magnifiques imprimés fleuris et géométrique, façon papier peint à grosses fleurs oranges de chez votre tante Paulette.

chic alors!

dimanche, janvier 14, 2007

Ce soir, à Malo


Hum, belle soirée en perspective! Une débauche d'hommes en uniforme, du sable brûlant, de l'alcool à la louche...

Dommage que je n'aie pas de pouf en pure laine berbère pour me prélasser devant ce feu de joie.

Les 5 incongrus


Barbizon, cité des peintres.
Imaginez, dans la campagne Fontainebleautoise, un petit village, façon les Baux de Provence, où l'on sent une nette volonté de "conservation en l'état".
On y cultive la grille en fer forgé aux points de rouille savamment répartis, le volet à la peinture passée et artistiquement écaillé, la vitrine à l'ancienne et les ardoises à la craie.
Ici, le néon est banni, la chaussée pavée, et le vison de rigueur.
Sauf, par endroits.
Là, 5 objets incongrus. Qui nous ramènent cruellement à la réalité.
Vous les voyez?

objet insolite

Sarabande


Ecoutez, regardez. Sarabande. Ce mot coule, noble et tranquille, magnifique et somptueux. Mystérieux et intense. Il est beau, il sonne bien, je l'aime.
Dans la suite, la sarabande est un movement lent, discrètement soutenu. Si la suite était un "album", ce n'est pas la sarabande qu'on retiendrait comme "single" à matraquer sur les ondes.
Bach a atteint une perfection dans l'écriture que personne n'a encore su égaler. On peut l'analyser pendant des années et découvrir chaque fois une nouvelle règle quasi mathématique dans son architecture. Et dire que tout cela lui est venu naturellement. C'est à se demander si la musique, comme les plantes par exemple, ne flotte pas autour de nous, toute prête, et un jour, un esprit plus ouvert l'absorbe et la transcrit pour tous les autres. Mais ne nous égarons pas dans des délires scienfictionnesques, retournons à notre cale-lampe.
A mon humble avis, la sarabande est une charnière dans le roman. Un crescendo-decrescendo d'intensité sourde, dont le point culminant, à partir duquel commnce la désescalade, se situe exactement à la page 447, soit au beau milieu du livre, la sarabande s'étalant elle même depart et d'autre, au centre de l'oeuvre. Coïncidence? Troublante, en tout cas.
On entre enfin dans l'intimité de Max. Son enfance, sa fidélité à la femme qu'il aime. Privilège du lecteur, car même son meilleur ami n'a jamais recueilli ses confidences. Cet homme-là garde tout, au fond de lui.
Una vient lui rendre visite. Ils se promènent, en touristes, pendant une journée. C'est au cours de cette journée, en quelques mots anodins et calmement prononcés, sans cris, pleurs ou envolées lyriques que tout bascule pour Max. Une indifférence d'une cruauté rare. Mais n'est-ce pas plutôt pour Una le résultat d'un choix raisonnable? La lâcheté de préférer un confort douillet, une reconnaissance sociale, une aisance financière?
Vous verrez, pendant les 893 pages du roman, Max devient de plus en plus sympathique. Cette sarabande compte pour beaucoup dans le processus d'identification du lecteur au héros. Du coup, ensuite, on ne s'insurge pas contre lui. Jamais ne m'est venue l'envie de dire "quel salaud, c'est atroce..."Non. J'ai compatis. Et je pense qu'à sa place, c'est aussi le mieux que j'aurais pu faire...

Si je dois relire un jour ce roman, je prendrai la Toccata, la Sarabande et la Gigue. Ces 3 mouvements comportent toutes les clés.

samedi, janvier 13, 2007

Les défis (crétins) de Benoît

Mon copain Benoît m'a lancé, ainsi qu'à Mandor et un autre, je sais plus qui, un défi crétin. Ecrire 5 choses que vous ignorez sur Arlette, commençant par "un jour". Dans le genre, j'aurais pu être prof...
Je le soupçonne de vouloir faire là une opération publicitaire déguisée, destinée à la promotion de son club, la FAPM, dont on ne sait toujours pas si il est sponsorisé par Casanis ou Ricard.
Je relève donc ci dessous le défi, et j'en profite pour lui en lancer un autre. encore plus crétin. 5 choses. ça commence par je ne vous l'ai pas dit, mais j'ai jamais...

Un jour, après une nuit blanche et une journée de boulot, je me suis endormie, puis le téléphone a sonné. Voyant l'heure (8h10), je me suis dit: merde, je vais être en retard au boulot. J'ai pris ma douche en 4ème vitesse, attrappé un truc à grignoter pour le petit dej et j'ai sauté dans ma voiture. La lumière était différente. J'ai allumé la radio, pour vérifier si il y avait une éclipse prévue ce jour là. Ce sont des choses qui arrivent plus souvent qu'on ne croit. Arrivée à l'entrée du parking, je me suis fait refouler par le gardien. J'ai expliqué que, bon, d'accord, j'étais un peu en retard, mais que c'était pas une raison pour ne pas me laisser rentrer. Il m'a dit que personne ne travaillait de nuit, au Crédit Agricole. Mais, c'est pas la nuit! Là, j'ai commencé à me dire que l'éclipse, c'était un peu facile. On est jeudi 12 juillet et il est 21h. Mais vous êtes sûr? Regardez, c'est écrit là, sur mon journal. Il me l'a tendu, mais qu'est-ce qui me disait qu'il ne montrait pas le canard de la veille, hein? Et là, deuxième panique. J'avais dormi une nuit et une journée complète?
J'ai fait demi tour comme une somnambule, et je suis rentrée. En chemin, j'essayais désespérément de capter une radio qui donne la date du jour, mais vous avez remarqué comme ils omettent de préciser ce genre de détail, dans les programmes du soir? Alors quoi? Arrêter un passant pour lui demander la date? Encore l'heure, ça se fait, mais la date? Je me suis sentie comme une extra-terrestre en visite sur terre. Déboussolée.
En rentrant, j'ai rappelé le copain qui m'avait réveillé au téléphone. Comme il est naturellement zarbi, ma question ne l'a pas du tout étonné.
En fait, j'avais juste dormi 2 heures.
Mon estomac aurait quand m^me dû m'alerter...

Un jour, j'ai décidé de faire la grève de l'épilation pendant l'hiver. Pour voir. C'était le 10 octobre.

Un jour, j'ai reçu mon premier cachet. C'était avant les grèves des intermittents du spectacle. Je me suis achetée la plus jolie paire de chaussures de toute ma vie: des escarpins Kélian horriblement chers. A l'époque, je jouais du violoncelle.

Un jour, je me suis garée en face d'un engin surgi du passé. On a ouvert nos capots, et on a raccordé des fils. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais tout a été illuminé autour de nous, et j'ai été soulevée de terre. Depuis, mon moteur est cassé. C'est malin.

Un jour, ...mon prince viendra?

Je ne vous l'ai jamais dit, mais j'ai jamais fait pipi sous la douche.
Je ne vous l'ai jamais dit, mais j'ai jamais fumé ni cigarette, ni rien d'autre.
Je ne vous l'ai jamais dit, mais j'ai jamais roulé en 2 roues motorisées.
Je ne vous l'ai jamais dit, mais j'ai jamais raté une chantilly.
Je ne vous l'ai jamais dit, mais j'ai jamais ...

Allez, à vous!
Je suis impatiente de vous lire!

Mens sana in corpore sano


Fils Aîné est rentré ce matin de son voyage de classe "spécial latinistes". Une semaine dans les sud est pour visiter un maximum de ruines romaines.
Est-ce la seule incitation (récompense), pour tous ces courageux petits qui se lancent dans l'étude d'une langue morte? La petite vidéo ci-attachée vous laissera juger que...non.
Et vous permettra de comprendre pourquoi le latin c'est super, et que les notes sont si bonnes.

J'ai séché la première rencontre parents-profs. Champion en est rentré enchanté. Il a trouvé ça sympa, lui aussi...

vendredi, janvier 12, 2007

jeudi, janvier 11, 2007

Courante


Dans les "Allemandes", un personnage s'impose au dessus du lot: le linguiste, Voss. Les conversations avec ce savant se révèlent passionnantes, et, outre à reconnaître l'érudition de l'auteur, nous invitent à réfléchir sur les influences du langage sur notre culture, et la formation de notre caractère.

La Courante.
Enfin, ça bouge. Aue prend l'avion, le train, et se retrouve coincé à Stalingrad, en plein hiver. Bonne nouvelle quand même, son pote Thomas y est aussi. Aue tombe enfin dans la vraie guerre. Au milieu de tous les dégaâts humains et matériels causés par les bombes, les snipers...Et là, une rencontre magnifique avec un officier soviétique. Un dialogue et une réflexion de haute volée sur les mérites comparés du communisme et du national socialisme. Grandiose. Russe...
Un autre personnage haut en couleurs: le vieux médecin au fond de son isba. On le recroisera par la suite, celui-là, à croire que le monde est tout petit et truffé de coincidences étranges.
On en apprend un peu plus sur l'enfance d'Aue, ce qui l'humanise et contribue à le rendre sympathique. On vit aussi avec lui une des premières défaite de l'Allemagne.
Cette Courante se termine sur un rêve magnifique (zut, je me répète), qui pourrait faire un beau cas d'étude pour un psy. Si on l'analyse. Ce que je ne ferai pas. Je préfère me laisser porter par les mots et les phrases, qui coulent comme un solo de harpe dans une pièce de Ravel.
Décidément, elle m'a plu, cette courante.
C'est drôle: j'ai essayé par moment de relier tout ce que je lisais avec ce que je sais de cette période. Mais ça ne fonctionne pas comme une image et son négatif. C'est pas parce que c'est la partie adverse qui raconte qu'on trouve la même trame des évènements, mais vus depuis une position opposée. Non. Du coup, j'ai laissé tomber. Après tout, la concordance des temps m'importe peu.
Avis à tous ceux qui n'ont pas encore passé le cap de la p.312: persévérez, ça vaut le coup.

mercredi, janvier 10, 2007

Des réponses en image.




Ma chère Brunette, tu brûlais...

Lèche-vitrine


Il y a encore des boutiques qui n'ont pas besoin de faire de soldes.
Gràce à la qualité des produits proposés.

Etape décisive


Personne n'ignore la formidable capacité d'imitation des enfants. Par exemple, vous vous appliquez à dire "Merci madame", "bonjour madame", "s'il vous plait madame", des milliers de fois, espérant que vos bambins s'imprègneront, et à la première occasion, vous constatez qu'ils restent muets au moment de sortir la phrase magique.
Un jour, vous déchargez les courses sous la pluie, le portable dans une main, le petit dernier hurlant au milieu de la route, vous laissez échapper la bouteille de pastaga qui explose sur le bitume, et là, vous lâchez un "merde" entre vos dents. Cinq minutes plus tard, vous entendez bambin balancer ses joujous sur le sol en criant "erde".
Là, vous constatez que ça marche.

Depuis plus de douze ans, maintenant, vous faites attention, même les jours de grosse fatigue et de laisser aller total, à la manière dont vous vous tenez à table. En vertu du même principe d'imitation. Malgré cela, à chaque repas, vous lancez des "ne parle pas la bouche pleine", "range cette BD","ne pose pas les coudes à table" et "demande la permission avant de te lever".
Un jour, vous rentrez du tennis assoiffée et en retard pour la conduite suivante. Vous attrapez une bouteille d'eau pour vous hydrater, sans prendre le temps de sortir un verre du placard.
Dans la minute qui suit, le Bambin en a déniché une dans un sac de sport mal fermé, et hop! il tête son Vittel avec délectation.

Forte de ces expériences, depuis plus de douze mois, Arlette, non seulement se surveille de près, mais en plus s'organise pour éviter que Bambin soit témoin de scènes qui pourraient lui mettre des idées dangereuses en tête.
Ce matin, moussaillon était monté sur un tabouret pour atteindre ses gants dans le panier du haut. Je l'ai vu. Bambin aussi. je me suis dit " merde (là, je peux, c'est dans ma tête)".
J'avais raison.
Le réinvestissement a été immédiat.
Jusqu'à maintenant, il n'avait jamais pensé à la chaise pour atteindre tout ce qu'il convoitait et que l'on plaçait hors de sa portée.

Langue de bois

Ce matin, armée de mon bol bleu, j'écoutais distraitement la radio, lorsqu'une expression m'a laissée pantoise: "dans un territoire de concentration de difficultés significatives".
Pas mal, non, pour dire "là, c'est la merde"!

Dans mon cale-lampe actuel, les dirigeants de cette remarquable administration d'Etat truffée d'Oberstumrbahnfürer avait édité un lexique des "conventions de langage". Une langue de bois officielle.
Efficace, puisque pendant plusieurs années, même les cadres de cette administration qui n'étaient pas concernés par les questions sensibles s'y sont laissé prendre. Ne parlons même pas du citoyen lambda, endormi à coup de propagande...

Rush for bargain


Lâchez les fauves!
A l'heure -matinale- où j'écris, certaines font déjà la queue devant les boutiques.
Des filles hytériques vont s'arracher des morceaux de cuir et de tissu, oublier leur bonne éducation et se faire des coups bas, se désabiller dans les rayons pour essayer des fringues pour cause de cabines bondées...
Rien que pour voir ça, j'aurais dû prévoir un ptit voyage à la capitale...

Arlette, elle n'a besoin de rien.
Pas obligé d'avoir besoin pour acheter, me direz-vous...
Certes.
Pas envie, non plus. Quelle force de caractère!

Et là, y'en a plein qui commencent à regretter de ne pas l'avoir épousée, cette fille parfaite!
Hé oui!

mardi, janvier 09, 2007

Recalée à la Star'ac

Conseiller en communication d'un politique, ça, c'est un beau métier. Les places sont chères. Seuls les plus doués, qui ont fait leurs preuves sur la lessive et le yaourt, avec hausses des ventes significatives consécutives y sont admis.
Comme la communication est essentiellement visuelle, on soigne la nuance de la couleur de cheveux, l'éclatance du sourire, la rayure de cravate, brefs, tous ces petits détails qui guideront votre main vers le bulletin de vote.
A force de penser que nous n'avons que des yeux (et pas de cerveau), ils ont oublié que nous avions aussi, de chaque côté de la tête, des...oreilles! Oh, pas pour disséquer le contenu des discours ou les écarts de langage. Là, on sait aussi que chaque mot est prononcé à dessein, afin de faire réagir, d'inspirer tel ou tel sentiment chez l'électeur (auditeurs, pas lecteurs, hélas, plus personne ne lit le journal! ma pauv'dame).
Non, moi je parle des sensations brutes: le timbre d'une voix, par exemple.

Ce qui a amené BC à remarquer, sans parti pris aucun: "si Elle était élue, ce serait vraiment un grand malheur pour nos...oreilles!"

Et elle n'a pas tort.
Offrons lui des séances d'orthophonie. Par pitié.

lundi, janvier 08, 2007

Au pays de Sa Gracieuse Majesté


La petite Lottie est née samedi, 4 minutes après l'arrivée de sa maman à l'hôpital. Le lendemain matin, elle dormait tranquillement chez elle.
Incroyable, me direz-vous? Martien?
Irréalisable en France?
Ben, essayez juste de supprimer la sécu, et d'envoyer la facture au patient avant l'accouchement. Même avec un service d'étage topissime, plusieurs chaînes cablées sur écran plasma, plus personne ne traînera dans les maternités.

C'est ça, l'efficacité au pays de SGM...

Veiller tard


Vous devez être nombreux à avoir trouvé au pied de votre sapin, le cale lampe de chevet qui va permettre à Cécile de bien veiller pendant les soirées qui viennent.
Si mes calculs sont bons, vous n'avez pas forcément eu le temps de le dévorer d'une traite et vous devez vous retrouver englués dans la boue de l'automne hiver russe.
Pour ma part, je viens tranquillement de dépasser la moitié, mais j'avoue que j'ai trouvé les allemandes pesantes, lourdes, visqueuses. Par ailleurs, comme j'ai une fâcheuse propension à l'identification, surtout à des héros masculins, je suis restée moi aussi engluée dans ces mots aux sonorités désagréables. Gruppenstab, pour moi, c'est la palme. Plus antimusical que ça, c'est dur de trouver...
Inutile que je vous raconte l'histoire, tous les journaux, magazines...en ont parlé.
A la fin des allemandes, je me suis arrêtée, pour souffler et aussi réfléchir. Qu'est-ce que t'en penses, Arlette?
Hé bien, là, je dirais, la même chose qu'à la page 30. C'est pas un livre sur la guerre, c'est un livre qui traite d'un homme qui souffre et qui se pose des questions.
Sa souffrance? à mon avis, on peut pas faire pire. "la seule femme que j'ai jamais aimé était celle qui m'était interdite". Elle serait tout bonnement morte, au moins, il pourrait en faire son deuil. Là, non. C'est beaucoup plus cruel. Elle est vivante, elle constitue tout ce qui peut faire son bonheur, mais elle lui est refusée. Le seul fait quelle soit en vie lui rappelle à chaque instant douloureusement, qu'il pourrait être heureux, mais qu'il ne l'est pas. Sa raison le comprend, mais son coeur garde toujours un espoir. Qui le mine. Et cette souffrance ultime, lui fait paraître toutes les autres souffrances minimes. (bon, là, c'est parce que c'est sa soeur. Mais, ce serait la femme du voisin ou de son meilleur copain, ce serait pareil: de toutes façons, elle n'est pas pour lui.)
Par ailleurs, dans son job, Max est type intelligent et consciencieux. Il s'acquitte des missions qu'on lui confie le plus efficacement possible, réfléchit et se pose des questions, cherche à trouver le sens de cette administration dont il est un rouage. A la différence de nombre de ses collègues, la réponse n'est pas évidente pour lui. Et l'analyse de cette situation, toutes ces questions épineuses lui rajoutent une couche de douleur.
Quand on joue une allemande, il y a souvent plein de notes à caser dans un seul coup d'archet. On a mal à l'épaule, à force. C'est un morceau physique.

Anniversaire


C'est l'anniversaire de mon Bowie préféré. Son âge? Sixty. ça fait rêver, non?

A ce propos, vaut-il mieux un "bon" anniversaire, un "joyeux" anniversaire, ou un "happy" birthday?
Sachant que "meilleur" est le superlatif de "bon", quand on souhaite une "bonne" année à quelqu'un, est-ce que ça vaut moins que de lui dire "meilleurs" voeux?
Ou alors "bonne ET heureuse" année, est-ce équivalent?

C'est ça, le problème avec le langage. Dès qu'on pose le doigt sur une nuance, on ne sait plus à quoi s'en tenir.
Vive les math.

C'est la rentrée...

Et vous ne vous demandez pas "mais qu'est-ce que c'est que cette tache verte sur le rocher? Dans le quart nord-ouest de la photo?

Souris or not souris?

Un mot par jour

Hier, c'était "fabophilie". Manque de chance, la connexion d'Alice est out, ces jours-ci...

samedi, janvier 06, 2007

Carte de Voeu


Autant vous prévenir tout de suite. Ce samedi fut une journée difficile. Il y en a quelques unes par an...la prochaine est programmée pour la fin du mois...
Bonne Copine est partie ce matin, dans son break en cuir, avec sa famille et un gros noeud dans la gorge.
Arlette est partie ensuite, dans sa cathomobile, avec une partie de sa famille, en direction du coeur du Nord, pour aller récupérer une progéniture confiée à de courageux grands parents. Mais aussi pour aller "présenter" en personne, ses voeux. Des moments pas faciles, comme souhaiter une bonne année, une bonne santé à des grand-mères malades et déclinantes, sans avoir l'air hypocrite...On se refait une bonne conscience en se disant qu'au moins, notre visite leur fait plaisir.

C'est aussi le jour, où l'on regarde derrière soi, avec nostalgie. Je me revois petite fille, entamer le marathon du premier janvier. Les parents stressés, digérant leur réveillon de la veille, et les enfants, bien peignés, chaussures cirées, morigénés à bloc (on dit bien "bonjour ma tante, bonne année mon oncle), qui gagnés par la pression commençaient déjà à menacer de vomir dans la voiture.
Puis, chrono en main, on entamait la tournée. Dans un ordre immuable, suivant l'importance de la parenté, et aussi un peu la proximité. Suivant le circuit, on savait qu'on allait rencontrer tel cousin à tel endroit, mais si on avait le malheur d'être légérement plus jeune, ça ne compterait pas. Globalement, le tour se déroulait du plus vieux au plus jeune, le plus jeune étant lui-même en tournée dès le matin. La matinée passait encore assez bien. Et puis, pause déjeuner. Pas forcément léger. Bien souvent, il fallait s'éclipser avant le fromage "parce qu'on a encore 8 maisons à faire". Et là, ça se corsait. On tombait sur des fins de déjeuner du premier de l'an où les estomacs alourdis s'étaient assoupis, les esprits un peu échauffés par des discussions sur d'obscurs héritages... Nous, les enfants, on devait être bien sages et polis, au milieu de tout ça. Se prêter aux évaluations des tailles, des âges, des cousinages...Dans toutes ces maisons sans joujoux, où parfois un gros chien nous empêchait de bouger. On était gavés de gauffres, chacun y allant de sa boîte en fer blanc, spécialement préparées pour l'occasion.
Et puis, à un moment, on finissait par s'endormir, se sentir soulevés et portés en voiture, et là, les parents ravis tenaient leur prétexte, devant témoins, pour clore cette horrible journée.

Jusqu'au jour où papa a décrété: le nouvel an, c'est fini. On part au ski.

E-trenner


Etrenner ses nouvelles chaussures, c'est les porter pour la première fois.
En ce moment, on est en pleine saison des premières fois...de l'année.
Par exemple, hier, j'ai fait mon premier chèque daté de 2007.
On n'y pense pas toujours. vous vous êtes dit, vous, tiens, mon premier petit pipi de l'année? Non? Vous avez tort. La tradition veut qu'on fasse un voeu à chaque première fois. Vous imaginez, pendant deux ou trois jours, on passerait son temps à souhaiter mentalement des merveilles...ou bien une seule chose, qui sait, si on demande plusieurs fois, on sera peut-être exaucé?

C'est à ce genre de détails qu'on mesure combien 2006 est derrière nous.
Et on n'est pas fâchés que cette année pourrie entre toutes, soit terminée. Quand je vois le nombre de tuiles que les uns et les autres autour de moi ont eu à avaler...Bon, OK, y'a eu aussi des bons moments. Mais je dirais que le bilan est plutôt...

Moi, l'an dernier, j'ai eu l'impression de faire une randonnée en montagne. Vous savez, la balade avec un col à franchir, et le choli beutit fillache à visiter, tout au fond de l'autre vallée...
Pour cette année, je préfèrerais nettement monter au col, puis faire le sentier des crêtes.

vendredi, janvier 05, 2007

Les fêtes.

Déjà, moi ce mot me hérisse. Les fêtes. De fin d'année, s'entend. C'est obligatoire, à cette prériode de l'année, qu'on en aie envie ou non, on doit s'a-mu-ser, faire la fête. Ce qui donne déjà le degré de spontanéité de la chose: attention, à mon signal, top! on fait la fête.
Du coup, les formules d'avant Noël, c'est "bonnes fêtes". On sourit gentiment, et on répond, "merci, à vous de même", sachant pertinnement chacun de son côté, que c'est pas forcément gagné...
Les questions: "qu'est-ce que vous faites pour les fêtes?" Quand on n'a pas de méga teuf en prévision, ce qui semble être le cas de beaucoup de monde, finalement, n'en déplaise aux pubs de supermarchés pour la daube de kangourou, on répond qu'on les passe dans l'intimité, en famille ou entr'amis. Et on subit le regard appitoyé de celui qui va faire une bombe d'enfer...

Mais, moi, ce que je préfère, c'est après. (pour une fois...)
La question, posée sur le mode angoissé, avec mimique assortie: "alors, ça s'est bien passé, les fêtes?"
Quand j'entends le début de la phrase, je la termine mentalement par "votre opération de la vésicule". Parce que c'est exactement ça que ça sous-entend. Il y avait là un mauvais moment à passer, y avez vous survécu sans trop de séquelles, ni douleurs?

C'est ça, les fêtes.

Cierge ou bougie?

Arlette a un an.

Un an, 2006.
Avec des hauts et des bas. (tops et résilles?)
Et comme mon ami Benoît, des interrogations.
Disparaître ou continuer?
Pour quoi? Pour qui?
Un jour oui, un jour non?

Vous savez ce qui me ferait plaisir, pour marquer le coup?

Une petite balade avec chacun d'entre vous, les lecteurs d'Arlette.
Profitez-en, carnaval va commencer, vous pourrez même garder le masque!

Alors, c'est oui? la balade?

jeudi, janvier 04, 2007

mercredi, janvier 03, 2007

S P A



Mais...que peut bien signifier ce sigle? Barbare. Rédigé en anglaises?

Visiteur averti compte...double?


Arlette promène son zoom dans des endroits insolites, mais surtout, rien ne lui échappe!
Ce petit pannonceau, par exemple.
Vu d'ici, vous plissez les yeux, vous ignorez qu'avec une souris habilement promenée sur l'image on peut, d'un clic, grossir cette dernière, et y voir des détails insolites!

Allez, je vous l'ai découpée.
Si, là.
Dessous

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