vendredi, janvier 05, 2007

Les fêtes.

Déjà, moi ce mot me hérisse. Les fêtes. De fin d'année, s'entend. C'est obligatoire, à cette prériode de l'année, qu'on en aie envie ou non, on doit s'a-mu-ser, faire la fête. Ce qui donne déjà le degré de spontanéité de la chose: attention, à mon signal, top! on fait la fête.
Du coup, les formules d'avant Noël, c'est "bonnes fêtes". On sourit gentiment, et on répond, "merci, à vous de même", sachant pertinnement chacun de son côté, que c'est pas forcément gagné...
Les questions: "qu'est-ce que vous faites pour les fêtes?" Quand on n'a pas de méga teuf en prévision, ce qui semble être le cas de beaucoup de monde, finalement, n'en déplaise aux pubs de supermarchés pour la daube de kangourou, on répond qu'on les passe dans l'intimité, en famille ou entr'amis. Et on subit le regard appitoyé de celui qui va faire une bombe d'enfer...

Mais, moi, ce que je préfère, c'est après. (pour une fois...)
La question, posée sur le mode angoissé, avec mimique assortie: "alors, ça s'est bien passé, les fêtes?"
Quand j'entends le début de la phrase, je la termine mentalement par "votre opération de la vésicule". Parce que c'est exactement ça que ça sous-entend. Il y avait là un mauvais moment à passer, y avez vous survécu sans trop de séquelles, ni douleurs?

C'est ça, les fêtes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

AYÉ c'est fini, c'est parti pour les "galettes party" .

non sérieusement de jolies fêtes avec BB qui joue avec toutes ses nouveaux emballages de jouets. :)))