mardi, janvier 09, 2007

Recalée à la Star'ac

Conseiller en communication d'un politique, ça, c'est un beau métier. Les places sont chères. Seuls les plus doués, qui ont fait leurs preuves sur la lessive et le yaourt, avec hausses des ventes significatives consécutives y sont admis.
Comme la communication est essentiellement visuelle, on soigne la nuance de la couleur de cheveux, l'éclatance du sourire, la rayure de cravate, brefs, tous ces petits détails qui guideront votre main vers le bulletin de vote.
A force de penser que nous n'avons que des yeux (et pas de cerveau), ils ont oublié que nous avions aussi, de chaque côté de la tête, des...oreilles! Oh, pas pour disséquer le contenu des discours ou les écarts de langage. Là, on sait aussi que chaque mot est prononcé à dessein, afin de faire réagir, d'inspirer tel ou tel sentiment chez l'électeur (auditeurs, pas lecteurs, hélas, plus personne ne lit le journal! ma pauv'dame).
Non, moi je parle des sensations brutes: le timbre d'une voix, par exemple.

Ce qui a amené BC à remarquer, sans parti pris aucun: "si Elle était élue, ce serait vraiment un grand malheur pour nos...oreilles!"

Et elle n'a pas tort.
Offrons lui des séances d'orthophonie. Par pitié.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je crains que BC n'ait raison... sans aucun parti pris non plus. C'est difficilement supportable. Mais bon, Giscard n'était pas tellement plus glamour si on se souvient bien.

Anonyme a dit…

Oui mais Giscard, à l'ORTF, ça passait mieux...!