dimanche, juillet 29, 2007

Sans famille


Quand j'étais petite, j'avais trouvé, dans la bibliothèque de la classe, "sans famille". Roman assez misérabiliste d'Hector Malot. Et j'avais bien aimé le côté débrouille de cette petite fille qui se fabrique une fourchette avec une boîte en fer blanc. A l'époque l'expression "fer blanc" me faisait rêver. ça devait être un matériau encore plus magique que la craie ou la pâte à modeler, me disais-je.

St Gnou aussi, sait faire des tas de jolies choses en "fer gris".

Bon, à chaque fois, c'est une bouteille de champ' qui y passe.

Chacun ses valeurs...

Des objets qui vous interpellent


Déménager, partir, c'est dans l'air du temps. Emmanuelle et Séverine (pas ensemble) à Lyon, Pupuce à Bourges, Alice à Cayenne...ça vous fait regarder vos placards d'un autre oeil.

C'est encore une réflexion de salle de bain, post douchale, que le cerveau d'Arlette a pondu ce matin.

Deux brosses blanches. Millésime 87. Un lot démarché pour je ne sais plus quel concours de quelle asso étudiante. Offertes par Gérélis à Lille. Certainement disparu du paysage coiffural depuis longtemps. Au fil du temps, le nom et le numéro de téléphone se sont effacés. Au fait, votre numéro de tel de quand vous étiez étudiant, vous sauriez le redire de mémoire, là, tout de suite? 20 40 16 73.

Une pince bleu-mauve. Cette couleur que je déteste. Reçue le 28 janvier 88. Elle a une jumelle noire. Jamais perdues, jamais cassées. Férocement défendues contre les petites dents des bambins. Elles ont voyagé. Partout en europe, même au delà de l'atlantique. Toujours là.


Alice a posé des gommettes. Elle m'a gentiment proposé son stock. Poser des gommettes, c'est un peu comme partir en vacances. C'est pas vraiment partir. Puisque les rouges sont toujours quelques part, au fond d'un entrepôt. Puisqu'on n'a pas tout emporté. Pupuce ne posera pas de gommettes. Tout va partir. Moins loin, mais du coup, ça ne ressemble plus à des vacances.


L'ascétisme me gagne.





Mentir par omission


Un jour, Fanny me dit "je ne comprends pas, à chaque fois qu'on a un pique-nique de famille, ma belle-soeur qui bosse beaucoup et qui déteste cuisiner se précipite toujours la première en disant "moi je fais un taboulé". Pourtant, quand tu vois le temps qu'il faut pour couper tes tomates, presser tes citrons, hacher tes feuilles de menthe, trouver les épices...en plus, faut au moins t'y prendre la veille, sinon, il est sec...là, non, elle m'épate".

J'ai rien dit.

Je lui ai juste montré ça.

Elle est bien élevée, Fanny. Elle n'a pas dit "oh, la garce!"

Couper le cordon



Voici mon coffret à bijoux. C'est un objet qui peut provoquer d'intenses réflexions d'ordre universel. Il est un peu dénudé. Il y a peu, en effet, j'ai "épuré". Je me suis rendue compte que dans un choix très large d'une trentaine de paires de boucles d'oreilles, je n'en utilisais que 2 ou 3. Chaque matin, pourtant, j'essayais de varier. Sans succès. Pour résoudre cette torture quotidienne, j'ai pris un petit sac, je l'ai rempli de tout ce que je n'utilisais pas, et je l'ai déposé chez une copine, qui elle, les utilise, et en plus, a quitté la ville. Pas de regret. Pour les boucles d'oreille. Pour la copine, si. Bien sûr.


A chaque coup d'oeil aussi, je pensais: ce truc avec son croquet (au départ, c'était censé être un pêle-mêle), est franchement ridicule. Mais, bon, il remplit bien sa fonction. Et puis la gêne occasionnée n'est pas suffisamment importante pour y changer quelque chose. Sauf ce matin. Allez savoir pourquoi, justement, une paire de ciseaux traînait à proximité. Hop, clic, clic. C'est si simple, finalement. Pourquoi ne l'ai-je pas fait plus tôt?

Des coffrets à bijoux, notre vie en est remplie. Question de choix.


Et là, je me dis, mon côté féminin a pris le dessus. Vous les hommes, (les mecs, ceux qui croient en avoir), vous n'auriez jamais donné le coup de ciseaux. Votre religion à vous, c'est celle de l'emmerdement minimum. Pas celle du bonheur maximum.


Petits joueurs...

C'est grave docteur?


Dimanche 29 juillet. 3 semaines que Bambin est parti. Il ne reviendra pas avant...4 autres semaines. Mais Arlette! Il doit te manquer terriiiiblement! Comment tu peux tenir le coup? C'est pas trop duuuuur?

Alors, je m'interroge. Non, c'est pas dur. Non, il ne me manque pas terriiiiblement. Non je n'ai pas le coeur serré quand je marche sur un duplo qui a échappé à ma vigilance. Non, je n'erre pas comme une âme en peine bourrée de culpabilité en pensant "mon bébé, mon bébé". Juste, je mesure combien papa-maman me rendent service en le prenant en charge.

C'est vrai, pendant une semaine après son départ, je continuais à ranger toutes mes affaires hors de portée, à marcher sur la pointe des pieds, à calculer si je pouvais sortir ou non, en fonction de l'emploi du temps des autres...

Je sais qu'il est entre de bonnes mains. Qu'on l'aime. Qu'on s'occupe de lui. Qu'il fait dire à mes parents "on dirait Arlette au même âge, c'est fou ce qu'il lui ressemble".

Suis-je la preuve vivante que l'amour maternel peut-être essentiellement intellectualisé?

Ou alors, est-ce que c'est ça, la frigidité?

Des mots pour les yeux


Un peu d'égoïsme et du temps pour soi, les livres sont réapparus au pied de mon lit...la chaise longue reprendrait même du service pour un peu!

Ferme les yeux: Anne est peintre. Jean la décrouvre sans vie une nuit. Pourquoi? un portable qui sonne inlassablement, un correspondant muet, la certitude qu'il s'agit d'une femme. Enquête cousue de fil blanc. Découverte d'une jumelle, de secrets lourds à porter, la difficulté d'être deux en une, les rapports étranges qui régissent ces soeurs pas comme les autres. Bref: si on n'est pas soi-même jumeau, on a du mal à se sentir réellement concerné, et surtout, bien que ce soit très correctement écrit et qu'il y ait là tout ce qu'il faut pour faire un bon roman, sensible, profond, et tout et tout, il manque le petit jenesaisquoi qui fait picoter les yeux, ressentir des émotions dans tout le corps, surtout la tête et l'estomac, en ce qui me concerne. On sait, Arlette, t'as pas de coeur.

En conclusion, je dirais que c'est dommage: il aurait fallu le faire écrire par, je sais pas moi, euh...Philippe Claudel, Alice Ferney, Brigitte Giraud, Annie Ernaux.

Mais c'est quand même largement mieux que ML.

samedi, juillet 28, 2007

L'amitié: ça fait mal.




Elle part. Elles sont venues pour passer encore quelques minutes ensemble. Mais elle retient ses larmes, et ne parvient pas à sourire. Des amies. Des vraies. Les premières. Je les envie. Elles ont donné sans compter. Elles étaient plus importantes les unes pour les autres que tout le reste.


Et elles ne le savent même pas.


Ce soir, c'est la pleine lune. Mes joues prennent un long bain salé. Tout à coup, j'ai peur.


Moi aussi, je me disais que les amis, c'était pour toujours. Jusqu'ici, j'ai donné. Donné. Donné. Sans compter, et souvent, au détriment de ceux, qui plus proches, auraient été en droit de protester. Jonglé avec le temps pour être disponible pour les balades. Fait manquer le tennis aux enfants pour ne pas interrompre un coup de fil. Laissé mes fils à la babysitter pour être là où je pouvais réconforter.


J'ai peur qu'un jour on me dise "euh désolé, je peux pas te voir là, maintenant, j'ai prévu d'aller à Carrefour".


Remarquez, j'aurais pu dire Champion.




De ttes façons, il faut vraiment que je sois au bout du bout pour dire "je passerais bien te voir"...

vendredi, juillet 27, 2007

Arlette est plus généreuse


Cette année, allez savoir pourquoi, je suis un peu plus généreuse que l'an dernier. Du coup, j'ai réinvesti, afin de pouvoir entretenir mes avantages dans le temps.

Pas donné, le prix au kilo de ces petites choses!

Heureusement, j'ai été formée sur les marchés financiers, et je n'ai jamais oublié le principe de "la moyenne à la baisse".

Une première action achetée cher (enfin à 50% quand même...) 46 €, une deuxième dégottée chez Monops à 7 €, ça nous fait une moyenne de...26 € l'unité.

Et voilà comment on reste raisonnable.


Le jus de rôti en cube

Une fois les gommettes rouges embarquées pour le garde meubles, les vertes entassées dans le container, il restait les fonds de placards.
Alice est donc arrivée avec son épicerie.
J'ai découvert des produits, non pas exotiques, mais pour le moins intrigants.
Par exemple, les cubes de jus de rôti. Moi, je n'aurais jamais pensé acheter du jus de rôti en cube. Pour quoi faire? Un petit creux à 3 heures du mat? Hop! Un cube de jus de rôti!
Et je me suis dit: pourtant, quand tu fais tes courses à Champion, tu passes aussi devant le jus de rôti en cube...ça fait réfléchir.
Moussaillon se régale avec un ingrédient interdit qui a envahi notre frigo: le ketchup. Pourquoi tu nous achètes pas de ketchup?
C'est vrai ça, pourquoi?

Arlette et le marchand de glaces


Quand j'étais petite, je passais une bonne partie des vacances d'été chez ma grand-mère. Elle habitait au bout d'une rue, au bord de l'eau.

Chaque après-midi, la camionnette citroen beige du marchand de glace s'annonçait au bout de la rue. Une musique terrible, suivie de quelques coups de klaxon. Toujours le même rythme, les coups de klaxon. Branle bas de combat. Je laissais tomber mon activité du moment (vélo, billes...) pour courir négocier ma boule de glace du jour. J'avais droit à une seule boule, pour ma pièce de 50 centimes.

Chaque jour, c'était le dilemne. Quel parfum choisir, puisque je ne pouvais en prendre qu'un seul?

Chaque jour, je choisissais, au terme d'une réflexion torturante, dans un véritable déchirement intellectuel, chocolat. En me disant que la prochaine fois, j'essaierai vanille ou fraise.

Et puis un jour, j'ai cessé de passer mes après-midi de grandes vacances chez ma grand-mère.

Et je n'ai jamais goûté la vanille ni la fraise de monsieur Ruiz.

jeudi, juillet 26, 2007

Alice s'en va.

Encore une nuit, un matin, un déjeuner, et puis ce sera l'heure. Depuis un mois qu'on se dit au-revoir, on y est. Au dernier. C'est presque l'adieu.
Un grand silence. Un grand vide. Un grand froid.

Bientôt

Bientôt, en Janvier, j'aurai 40 ans. Ce sera mon anniversaire. J'ai regardé: c'est un lundi. Un jour pas facile. Alors, voilà, j'ai dit " ce jour-là, j'irai à la gare, et je prendrai un billet pour le premier train qui part, au moment où j'arrive".
Alice a dit: "ça va pas non? Tu risquerais de te retrouver à Lens!"
Pupuce a sur-enchérit: "ou pire que ça, à Arras!"

Bah! de toutes façons, c'est mon anniversaire. Je fais c'que j'veux et tout le monde s'en fiche.

mardi, juillet 24, 2007

jeudi, juillet 19, 2007

J+4

Seuls de rares privilégiés l'ont comtemplé en VRAI.

mercredi, juillet 18, 2007

Garder le contact


Mon boss est en vacances. Il m'envoie des cartes postales...

Les actes manqués d'arlette

J'avais bloqué mon portable professionnel. Ben oui. c'est pas que j'avais oublié le code pin, c'est juste que j'avais oublié l'endroit où je l'avais noté. Hop! j'ai appris au passage la date de naissance de mon boss: 31 Octobre. Les anniversaires, c'est les seuls chiffres que je n'oublie pas. Failli quand même oublier celui de Nancy (14 juillet), mais sauvée par le décalage horaire, mon SMS est arrivé à temps!
J'ai oublié ma veste au porte-manteau de chez BC, ce week-end. Pas ma faute, il s'est mis à faire beau subitement.
J'ai oublié mon alliance à l'aéroport, il y a quelques années. Depuis, j'hésite avant de me laver les mains.
Si seulement je pouvais oublier aussi facilement tout ce que je ne voudrais jamais avoir fait...
Me fais penser à Johnny. Doit pas être infaillible non plus, le bougre. J'oublierai ton nom, j'ai oublié de viiiiivre, et quoi encore? Ha oui! D'être con.

Point de chute insolite



J+3

La beauté du geste


Perte de repères.

ça doit être le temps. J'ai l'impression que les vacances viennent à peine de commencer. Et le calendrier indique qu'elles sont déjà amputées de 18 jours!
Ou alors, c'est le départ d'Alice qui me perturbe. Voir une maison emballée dans des housses et des cartons, ça me réussit pas.
Dans 10 jours ça sera pire. Vais me jeter à corps perdu dans le boulot. Pour oublier. Noyer mon chagrin. Ma solitude. Plus de meubles à déplacer. Plus de tiroirs à expertiser. Plus de fer à repasser. Plus d'enfants à materner. Rien que des tableaux excel à dompter et des rapports à rédiger.

mardi, juillet 17, 2007

lundi, juillet 16, 2007

Energie débordante

les zenfants, qu'est-ce qui m'arrive? J'ai à peine somnolé une heure cette nuit, travaillé toute la journée, qu'aussitôt rentrée, au lieu de me sentir assaillie par la fatigue, j'ai repassé, rangé, lavé, briqué, aspiré, éradiqué, dépoussiéré, aéré, secoué, expédié, réglé, lu, parlé au téléphone, écrit*, et que l'idée d'un petit jogging à la fraîche me titillerait même.
Dire que j'avais initialement prévu de regarder la télé. Pas moyen de tenir ses bonnes résolutions.
vla c'que c'est, de se tremper les pieds das la seine, les soirs de pleine lune.
On finit contaminé.
*cherchez les zintrus.

signe


J'a ouvert ce livre tout à l'heure. Impossible de m'en détacher.

Qui a guidé mes yeux vers cette couverture, petit format sobre et sombre au milieu des éclatants romans de vacances? Pourquoi ma main s'est-elle arrêtée justement là, dessus. Quelle impulsion subite m'a fait décider: je l'embarque?

J'ai rien gagné à la loterie du vendredi 13.

Mais je crois que rien ne nous arrive par hasard. En ce bas monde.

J'ai re-lu


...le Bar de l'Univers.

Comme j'allais à Paris, jeme disais bien que je verrais certainement Benoît. Son bar m'a fait pile Paris-Dunkerque, par le chemin des gens pressés. Un arrêt à Lille et hop! Pas la plongée dans Zola.

Vous savez quoi? Eh ben, Marie, elle existe en vrai. Maryvonne aussi. Moi, Maryvonne, je l'aime bien. Benoît, pas du tout. Faut dire qu'on n'a pas du tout les mêmes goûts. Rendez-vous compte: il adoooore Audrey Tautou et trouve que Kelly Reilly n'est pas la plus jolie fille du PAC, juste qu'elle est sensuelle.

Moi, les hommes, je vous comprendrai jamais.

Conclusion, on s'est dit que si tous les deux, on avait été du même sexe, (c'est à dire ma part féminine égale à la sienne), on aurait pu draguer sur le même périmètre sans se faire d'ombre. Et on aurait bien rigolé.
Sinon, vous verriez bien aussi Jeremy Irons dans le rôle du papa d'Hélène, non?

le magasin des suicides


ça donne pas envie.

Ni de rire.

Ni de se suicider.

J'ai pas aimé le ton.

On dirait du Orsenna, prof de grammaire douce.

Stop.

Ma p'tite bibliothèque


Je ne comprends toujours pas pourquoi Claude m'a autorisée à le lire...

C'est qu'on me protège, moi! On censure mes lectures. les bouquins passent à la moulinette avant d'atterir dans mes mains.

Mais je ne suis pas malade!

Enfin, pas plus que la plupart de mes contemporains...

Mercedes fait un bilan. Lucide, avec beaucoup d'humour et de sincérité. Même si on ne s'identifie pas à 100% (Mercedes! quel mauvais goût!), on ne peut pas s'empêcher de se dire que toute ressemblance n'est pas forcément fortuite.

Lisez-le, c'est bien.

jeudi, juillet 12, 2007

Ma valise du week-end

En farfouillant dans les penderies du bureau, je viens de dégotter une petite robe mignoonne à croquer, qui m'évitera de dépenser toute ma maigre fortune aux soldes de Tara Jarmon: croquignolette, voilà le mot!
Vivement...ce soir!

comme sa mère!




le même: i veut des lettres et i fait des listes.

Je me frotte les mains en pensant à tout ça

Je m'en vais.

Expression

Prendre une veste.
Je suis passée chez Alice hier.
4 vestes.
Maintenant, si une fille qui déménage au pôle nord doit se séparer d'une partie de sa garde-robe en 36/38, je veux bien les pantalons. Commence à être un peu en manque, de ce côté là...
En chaussures, idem. 37,5/38.
Thanks in advance.

lundi, juillet 09, 2007

A la manière de...


Profitant d'une conjoncture planétaire particulièrement favorable (panne de wanadoo, décalage horaire indien, grand bleu et marée basse, humeur badine et presque primesautière), voici votre Arlette en jupette et tropéziennes, en route pour un des premiers carpediem de la saison. (euh, oui, je sais y'en a eu d'autres mais ne vous vexez pas, c'était des carpenoctem).


A la manière de brins de zinc, voici les bribes que le vent m' apportées...

ben, y'en a du vent, aujourdhui. I rest' quoi? Quat' lards?

tout ce qui lui pend au nez, c'est qu'on lui prendra pu son vélo, la prochaine fois.

Tu veux d'la vraie eau? Hein? Quoi? Mon eau, qu'est-ce qu'elle a mon eau?

Mes parents i m'ont r'filé un truc héréditaire.

Je s'rai à 5 minutes de la gare. Flandres?

Et alors, qu'est ce que tu fais l'année prochaine?

Oui, c'est moa. T'as pas oublié d'éteindre mon gaz? Pasque je m'disais, si i s'endort ça va êt' trop cuit. Pis quand c'est trop cuit c'est pas bon.

Hein? Pourquoi qu't'as mis tes beaux baskets tout neufs dans l'eau?


Daniel Rocher, y'a pas que dans les bistrots qu'on peut être édifié.

Débauche de célibataire


J'ai pris une douche.

J'ai regardé le lave linge plein, et je lui ai tiré la langue.

J'ai enfilé un peignoir et je suis montée tout là haut, dans la chambre de l'ouest, lézarder dans les coussins du moussaillon, avec plein de petits projets en tête...

Même à 19 heure, derrière les vitres, c'est chaud, un peignoir de bain. Taille 12 ans.
Arlette, la purée de brocolis, c'est pas raisonnable.

En avoir ou pas.

Elle ajuste sa position, frappe la balle et soupire "m...encore dans l'eau". Il la regarde en rigolant: "meuh non, t'es sous le drapeau". Elle re-soupire, et empoigne son caddie.
Défaut de vision? Le bougre, il a raison!
En avoir.

Elle passe sa main sur ses cuisses et soupire "j'ai grossi". Il la regarde en rigolant: "quoi, t'as pris 300 grammes?" Elle calcule mentalement. pfft! au moins 5 kilos!
Ou pas.

Des compas dans les yeux.

Un jour sans pain...


mais qu'on lui donne...un reste de tarte au sucre de maman!

5 minutes au four, ça vaut toutes les brioches de toutes les Marie-Antoinettes du monde.

Ha...
Oui, je sais, le plat est à chier, voilà pourquoi on a créé les listes de mariage: pour éviter que ce genre d'horreur (incassable!) traîne des années dans vos placards. Rentre même pas dans le lave-vaisselle, ce c...

samedi, juillet 07, 2007

petit jeu: à qui était cette voiture?


Gaudi, designer de volets roulants?

jeudi, juillet 05, 2007

un endroit où il fait bon vivre


Hilton: combien ça coûte?

on connait enfin son prix: 26 milliards de $.
mieux qu'une star du foot international.

mardi, juillet 03, 2007

Je lis

Le magasin des suicides.
C'est sur-écrit.
On dirait qu'il crie.
Hé! C'est pas une pièce de théâtre!

Fragile


Je suis allée au cinéma, toute seule, comme une grande, avec mes clés et mes mouchoirs dans les poches de ma veste. Celle qui ne sert qu'à ça. Transporter ce que d'autres préfèrent entasser dans un sac à main.

J'ai pas utilisé mes mouchoirs.

J'ai goûté le plaisir de partir sans rien dire, sans attendre personne, sans passer par les inévitables commentaires sur le film.

Je deviens ours. Comme...ben, si.

lundi, juillet 02, 2007