dimanche, juillet 29, 2007

Couper le cordon



Voici mon coffret à bijoux. C'est un objet qui peut provoquer d'intenses réflexions d'ordre universel. Il est un peu dénudé. Il y a peu, en effet, j'ai "épuré". Je me suis rendue compte que dans un choix très large d'une trentaine de paires de boucles d'oreilles, je n'en utilisais que 2 ou 3. Chaque matin, pourtant, j'essayais de varier. Sans succès. Pour résoudre cette torture quotidienne, j'ai pris un petit sac, je l'ai rempli de tout ce que je n'utilisais pas, et je l'ai déposé chez une copine, qui elle, les utilise, et en plus, a quitté la ville. Pas de regret. Pour les boucles d'oreille. Pour la copine, si. Bien sûr.


A chaque coup d'oeil aussi, je pensais: ce truc avec son croquet (au départ, c'était censé être un pêle-mêle), est franchement ridicule. Mais, bon, il remplit bien sa fonction. Et puis la gêne occasionnée n'est pas suffisamment importante pour y changer quelque chose. Sauf ce matin. Allez savoir pourquoi, justement, une paire de ciseaux traînait à proximité. Hop, clic, clic. C'est si simple, finalement. Pourquoi ne l'ai-je pas fait plus tôt?

Des coffrets à bijoux, notre vie en est remplie. Question de choix.


Et là, je me dis, mon côté féminin a pris le dessus. Vous les hommes, (les mecs, ceux qui croient en avoir), vous n'auriez jamais donné le coup de ciseaux. Votre religion à vous, c'est celle de l'emmerdement minimum. Pas celle du bonheur maximum.


Petits joueurs...

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