mardi, mai 12, 2020

Arlette, le levain pour la vie d'après.

Le confinement, le pain, le levain, la France s'est mise à fabriquer sa nourriture de base, histoire de faire comme tout le monde et de se donner l'illusion d'une autonomie. 
De mon côté, j'ai saisi l'opportunité de "m'y mettre" pour préparer ma vie d'après. Celle qui sera plus connectée à la nature et moins à la consommation...D'où mes tests de levain. Pas tous réussis, loin s'en faut. Avec de hauts et des bas. Voyez plutôt...et écoutez dans la vidéo comment le levain "chante". Récupéré sur la box internet le temps de vous montrer les bulles qui explosent et ces petits bloups paresseux et pétillants.                                                                                                                                       







dimanche, avril 26, 2020

Arlette, le confinement, le levain, le pain

Comme le dit si bien madame Ba, dans sa chanson, confinement song, arrêtons de faire du pain, du levain, et des pâtisseries. Déjà parce que la demande en farine a tellement augmenté que les supermarchés sont en rupture, nous obligeant à multiplier les visites dans les boutiques pour nous procurer l'ingrédient indispensable, que, en temps "normal" (mais qu'est-ce que la norme?), nous aurions dédaigné...
Cela me fait "marronner" de me retrouver à moutonner avec mes essais de levain et de pain. Je m'en sors en me disant que moi, c'est pas pour m'occuper, puisque je manque cruellement de temps en ce moment, mais que c'est pour préparer ma vie d'après. Et qu'une vie d'après, ça se prépare longtemps à l'avance. Tous les religieux vous le confirmeront si vous ne me croyez pas.
Mon après à moi devrait ressembler au confinement par pas mal d'aspects. D'abord, le bonheur de ne pas être obligé de circuler en voiture plus d'une fois ou deux par mois. Et ça, ça se mérite. C'est quelque chose qui repose sur une solide organisation, et dans ma vie d'après, qui sera low tech et peu carbonnée, (28,5 km pour trouver un carouf-market, soit près de 60 A/R), pas question de "cramer" du pétrole pour une baguette...
D'où l'auto-apprentissage sur les techniques de fabrication des aliments et leur conservation...
Ces choses que nos grands-mères n'ont jamais apprises qu'autrement que par imprégnation, moi, je suis obligée de les chercher, les noter, les expérimenter dans ma cuisine, me planter, recommencer...parce qu'une génération, celle de la femme libérée enchaînée à son micro-ondes, son congélateur et son travail salarié tellement libérateur a cassé la chaîne. Lâchez les chiennes de garde si ça vous fait plaisir, quand je compare ma qualité de vie avec celle de feue ma grand-mère au même âge, je me demande comment "on" a pu se battre pour en arriver là... ou plutôt, je ne le sais que trop bien. J'ai étudié tout ça dans une business school. L'école de l'anti-vie...
Donc mon levain.
Un truc aussi simple qu'un mélange d'eau et de farine, hé ben, c'est fou comme ça peut stresser, occuper l'esprit... peut-être parce que ce que l'on vous donne à lire ce sont des recettes et non pas des principes. Comme je n'ai pas forcément le courage de me replonger dans la chimie, j'applique les recettes, j'observe et j'apprends en faisant. Méthode Montessori appliquée à la préparation de la vie d'après. En ce moment, mon projecteur (Maria, tu m'as marquée à vie!) est braqué sur le pain. Pas parce que j'en consomme, mais pour nourrir mon mari.
Et là, nouvelle digression.
J'ai suggéré à mes fils qu'ils pouvaient manger autre-chose que du pain/beurre/confiture ou assimilé au petit déjeuner. On a discuté nutrition, besoins énergétiques, aliments etc...Et ils ont trouvé ça tout à fait intéressant, et donc, leur petit déjeuner est bien souvent constitué de restes : pâtes, riz, quiche, et nous avons aussi une sympathique collection de flocons de céréales, graines diverses, laits animaux et végétaux qui permettent de "s'éclater". Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une maman "bizarre". Je n'en dit pas plus.
Dans ma vie d'après, il faudra faire 60 kilomètres pour trouver du pain, et acheter un congélateur pour le conserver si on ne veut pas multiplier les déplacements. Alors que la farine se stocke sans problème à température ambiante. D'où l'entrainement.
Alors dans un prochain post, mes essais!

lundi, avril 13, 2020

Arlette et la loi de Murphy - la planche à découper



Pourquoi le trou de la planche à découper se positionne-il toujours à droite, c'est à dire du côté que j'incline pour verser les aliments dans mon saladier?
#loideMurphy

Arlette fait des tests de levain dans sa cuisine

La réflexion sur "comment gagner en liberté" se voit renforcée par la situation de confinement que nous vivons depuis le 17 mars 2020.
Après 4 semaines pendant lesquelles j'ai limité mes sorties "courses" à une fois par semaine, pour la boulangerie et le primeur, et, pour l'instant, une seule visite au supermarché, je me réjouis de découvrir qu'avec de l'ingéniosité et de la curiosité, (un peu d'huile de coude, du temps, de l'organisation et un cerveau...) on peut très facilement réduire notre consommation de produits industriels, tout prêts et emballés.

D'une pierre beaucoup de coups...

Le facteur limitant dans la famille : la pain, dont M. Arlette fait une consommation quotidienne assez importante, de mon point de vue (entre 1 et 2 baguettes).

Scientifique recensement de tous les problèmes liés au pain:
- il faut un boulanger qui en vende à proximité (si possible, bon, le pain). Quand on fait un trajet quotidien pour le travail, il suffit de s'arrêter, pas de détour, juste 5 à 10 minutes à ajouter sur le temps du retour/maison, à condition de passer avant 19h30.
- le pain se congèle bien, mais prend beaucoup de place dans le congélateur, qui lui-même consomme de l'électricité, et accessoirement, va finir par tomber en panne et nécessitera un remplacement à un coût financier et écologique non négligeable.
- le faire soi-même nécessite une dépense énergétique importante (cuisson au four)
- ...
Evidemment, l'idéal serait d'en consommer beaucoup moins... mais ce n'est pas au menu pour le moment.

Donc, voyons un peu comment faire son pain, évidemment sans machine!
Avant toute chose, et parce que bien évidemment, je ne vais pas foncer au supermarché, ou pire encore, commander sur internet un "kit à pain maison", je teste actuellement trois recettes de fabrication du levain "maison".

De gauche à droite, le levain au miel et vinaigre de cidre de Yannick Lescure, puis le levain à rien et le levain au reste de levure chimique alsa, de Barnabé Chaillot. Ce qui manque ici, c'est la levure de boulanger sèche qu'on peut acheter au rayon pâtisserie, celle avec une petite brioche sur le sachet. 

On est à J2, et ce qui semble le mieux fonctionner, c'est le levain...à rien! Juste de l'eau et de la farine.
Plus que 2 jours pour les tests "Barnabé" et encore 5 pour les tests Yannick. 

Les paris sont ouverts, et le suspens est à son comble.

dimanche, avril 12, 2020

Arlette en route vers la sobriété. Le papier du beurre.

En route vers la sobriété...heureuse ou pas, c'est le chemin et non le but qui compte. Justement, puisque de compter il est question...
Un petit déjeuner, deux plaquettes de beurre. Confinement oblige, j'évite de faire les courses, donc j'expérimente des quantités unitaires plus importantes, histoire de, psychologiquement, ne pas avoir l'impression de constituer des stocks de survivaliste...
D'où le passage au format 500g pour le beurre de M. Arlette.

Et là, me revient cette réflexion de l'excellent Barnabé, mon Géotrouvetout préféré : "le chemin vers la résilience commence par la connaissance de ce que l'on consomme."

J'ai aussitôt ouvert le tiroir à outils de la cuisine, sorti le réglet, et mesuré les papiers d'emballage.

Voici le résultat de la petite leçon de math, dont Bambin a profité au passage.
Et, oui, il vaut mieux, du point de vue de la réduction des déchets, acheter des plaquettes de 500g que de 250... Tu "économises" 188 cm2.