mercredi, juillet 28, 2010

Couleur maman


Il a surgit devant elle comme un petit bolide, imitant le bruit du vaisseau spatial.
Elle s'est exclamée: "comme il te ressemble! C'est fou!"

Reflet dans la vitre

dimanche, juillet 25, 2010

Arlette fait les poubellles


Toujours à l'affut de vous donner des raisons de pousser les hauts cris, votre Arlette, bienveillante, vous tend la perche. Dans notre ghetto de riches, portail à code et vastes étendues paysagées, où la norme s'étend de X5 à Cayenne, pour le plus grand bonheur des oreilles de Monsieur qui adooore les accélérations des flat6, dans ce ghetto, dis-je, chacun doit porter ses recyclables au container. Plastiques, magazines, verres...une manière pour certains de prendre la température de l'extérieur entre deux clims.
Arlette et son Chevalier, en route pour leur baignade vespérale, en profitèrent ce soir-là, pour déposer le fruit de leur tri sélectif en route. Arlette repéra, négligemment posé sur le dessus d'un container, deux superbes pyjamas. En ces temps où Madame n'a plus ses pauvres à entretenir, les dons de vêtements aux nécessiteux posent bien des problèmes. C'est donc d'un geste large et rieur que je m'en suis saisie, et bien m'en prit. Réprobateur tout d'abord, M Arlette a soupiré devant les imparables arguments anticonsuméristes et développement durable conjugués de sa blonde.
La petite étiquette brodée au nom de famille du propriétaire et cousue de petits points invisibles indiquait plus sûrement que n'importe quoi d'autre, une noble provenance.
Qui, à notre époque, si ce n'est une maîtresse (de maison) formée dans les bonnes écoles, hautement recommandable, sait encore coudre de si belle manière?
Vous pouvez donc vous gausser, c'est officiel: Arlette fait les poubelles.

samedi, juillet 24, 2010

Dans 10 minutes...

...je pars pour l'aéroport. IL aura une pochette de plastique bleue autour du cou, un grand sourire, et très faim. J'ai mis sa bannette aux olives dans mon sac et une petite bouteille d'eau. Je suis toute émue de le retrouver. Mon bébé blond.

vendredi, juillet 23, 2010

Faire le mur

Sac à musique de voyage


un sac, un caisson de basse, deux enceintes, un bricolage de fils, et un archos. L'autonomie parfaite en toute circonstance.

voila ce qui arrive quand on fait des erreurs de dosage

Faut dédoubler.

Fruit de la vigne et du travail des hommes

Miroir, Miroir...


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Bignone, allons voir si la rose


Le tournant de l'été


ça faisait deux jours déjà que ça tournait dans l'air. Une impression de finitude. La nostalgie de fin-de-quelque-chose. Chaque été, tout à coup, ça y est! On prend en pleine figure la pente descendante. Aujourd'hui, grand coup de vent. Aiguilles de pin au sol, les ombres s'allongent et confirment.
Ma grand-mère disait "le temps fait un mouvement". L'été a vécu. Il entame sa descente.
Et pourtant, pour beaucoup les vacances n'ont pas encore commencé. Et pourtant, il fait encore chaud. Et pourtant. Mais quand même.

en pleine action

mardi, juillet 20, 2010

Must Have Vintage


Séquence nostalgie...

Aplatissement génétique?


A l'heure du Bio, des Amap, du retour au naturel, voici des pêches insolites: plates, croisées avec une faluche, elles ont l'avantage de s'empiler plus facilement dans les cagettes. Gain de place, gain tout court. Bientôt la patate sera cubique. C'est l'baraque à frites qui va jubiler!

Match lunettes de toilettes contre téléphone portable


...et c'est...le téléphone portable qui gagne: on y décèle 500 fois plus de bactéries que sur un siège de toilettes. Ce qui laisse rêveur sachant que notre bouche en est souvent très proche directement, et que sauf cas exceptionnels de récupération d'objets tombés par inadvertance, il est rare que notre joue entre contact avec la lunette, sur laquelle se posent des défilés de proses. (ma minute poétique)
On connaissait depuis longtemps cette posture destinée à se protéger des microbes tout en musclant les cuisses, dite, position du skieur ou de la carnavaleuse. Les mères l'enseignent à leurs filles dès que ces dernières entrent à la maternelle ou au restau, mais on n'a pas encore trouvé comment retarder le lifting gràce à l'iphon.
Un nouveau marché à prendre, après la coque, la solution hydroalcoolique ou la lingette antibactérienne pour téléphone portable. Encore un truc que Steeve avait pas prévu! Ha la la...pas facile de se mettre dans la tête qu'un produit vendu va finir dans les mains d'un humain, et ne génère pas que des flux financiers...

lundi, juillet 19, 2010

En prison de ma maman


Mon Bambin, mon Tout petit, mon Bébé blanc...Un mois. Un long mois depuis la dernière fois où j'ai entendu le son de ta voix. Tu m'as glissé à l'oreille en me consolant "maman, je suis désolé, je ne peux pas te téléphoner, ils m'empêchent".
Tu es en prison de moi.
A ta manière tu me le dis: "je voudrais que la vie c'est chez toi".
Je corrige la grammaire: "que la vie soit chez moi, mon chéri".
Tu as eu 6 ans, je n'ai pas pu te parler.
Tu as perdu ta première dent, tu n'as pas pu me raconter cet évènement important de ta vie d'enfant.
Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'on ne peut pas empêcher un enfant d'aimer sa maman.



mardi, juillet 13, 2010

Pyrotechniemania


Vous vous en doutez: les feux d'artifice, c'est pas my cup of tea. Je me renseigne pour éviter de m'y retrouver piégée. Pas à cause du feu. C'est un élément plutôt chaleureux, quand il ne ravage pas la pinède, mais certainement à cause de l'artifice. Le truc fabriqué pour le gogo de passage. Budget municipal d'un tel évènement? Au moins celui du logement social d'une ville de taille honorable. C'est la crise. Les sans abris pullulent. Ils ont faim. On donne des jeux au peuple. A défaut de pain. Et de toit.
C'était la minute sociale d'Arlette. Qui ne vote pas à gauche. Elle. Mais qui assume.

Emue comme une première fois



Je suis allée inscrire mon Grand au lycée. Toute émue. Avec des gestes maladroits. J'ai regardé ce bâtiment magnifique, cette lumière, la déco azur, la cour immense, plantée de verdure, et je l'ai imaginé là, ses beaux yeux bleus et son sourire rêveur.
Puis je suis redevenue Arlette aux pieds sur terre, et j'ai compté, sur les feuilles des résultats du bac, le nombre de mentions TB en section S.

Augenblick


Mon objectif a rougi de plaisir.
La voiture de Valérie?

Arlette, amie des bêtes

Bougraine de bourgeoise, Arlette se fait défenseuse de nos zamies les bêtes, et milite pour ouvrir les cages aux zoiseaux, renvoyer les matous castrés-obèses-incontinents à la rue, remettre les toutous à la chasse à courre et les cochons d'inde aux égouts.
Faire de tous ces pauvres êtres vivants, des otages de nos caprices domestiques, c'est une indignité égoïste sans nom! Achetez donc des peluches à piles à votre belle-mère si elle cherche de la compagnie, adoptez un adoptez SDF, si vous avez besoin d'un prétexte pour sortir arroser le platane d'en bas, un stockman si vous rêvez de jouer à la poupée, mais arrêtez avec les zanimaux!
Votre chaton, c'est pas de la pâtée en boîte et une baballe en caoutchouc stérilisé qui fait le bonheur de son instinct: c'est une vraie belle collection de souris dans une grange de ferme. Et si le titi se fait bouffer par le Ros-minet, ben, c'est la loi dl'a nature.
Et en plus, vous aurez l'air moins con.

Le marché de la coque

A peine entre les mains, il leur faut déjà la coque. Comme si l'engin était déjà pas assez gros! (bientôt, on sera revenu au bon vieil OLA d'Alcatel...).
Donc, tout comme les très distingués parents de Fran-la-nounou-d'enfer couvraient leur canapé rose d'une housse de plastique, le néo propriétaire d'Iphone s'empresse de le coquer. On dirait mon grand-père qui collait des housses sur ses sièges de voiture...
Et voici ce que ça peut donner:

Façon pétasse pré-pubère:
Façon sentier descendu à Juan pour l'été...

Comment se la péter en niffon Lesson2


Le Niffon, c'est un petit nateur qui envoie les mails même quand on est au volant. Et pour bien montrer aux correspondants, (la vielle tante Paulette) que vous êtes very geek, il ne faut surtout pas modifier la signature "envoyé de mon iphone". Surtout pas.
Vous fait-on la remarque? Vous jouez les surpris: mais comment, on peut changer ça? C'est pas gravément indélébile comme signature?
Vé, non, patate. Tu peux aussi signer de ton habituel trait d'humour à deux balles. Mais personne saura que t'es sur niffon.

En photo: le niffon Barbie. Pour bécasse à plateau et ongles gel.

lundi, juillet 12, 2010

Comment se la péter avec son niffon.Lesson 1

D'abord, surtout pas changer la sonnerie de base. C'est fini de se la jouer original avec un truc obscur téléchargé sur la couv de TéléZ. Quand on détient the objet, on ne change rien! Comme ça, quand il sonne, tout le monde sait de quel engin vous êtes l'heureux propriétaire-utilisateur.
Z'en avez pas? Pas grave. Pour vous la péter quand même, dès que Marimba se fait entendre autour de vous, mettez la main à la poche d'un air affairé. Puis, laissez tomber d'un air soulagé quand le vrai proprio décroche.

Duel à l'ombre


heures indues... heures chaudes...de la journée, confortablement installés sur nos panneaux trilatte, on regarde le plafond dans le léger courant d'air, et on rêve à notre home, tout en le designant du bout des lèvres. C'est ainsi qu'est née la fenêtre de lave-vaisselle, le banc-balançoire, et la mezzanine à câlins.

Hors d'eau mais avec une douche.


Douche inhabitée
Douche garnie.

Arlette meuble son petit chez-elle


Devant la vague de chaleur (35 degrés sans le surplus dû au béton qui tire), on s'est dit: et si on meublait notre chantier d'un superbe frigo réputé increvable, et bleu sur 3 faces?
aussitôt dit, aussitôt chargé en voiture. Pendant les heures d'attente règlementaires, un coup de nettoyage...
Je m'voyais déjà offrir ce petit luxe à notre dream-team tunisienne, lorsque, après rejonctage du compteur de chantier, une odeur bizarre s'est dégagée de l'engin...suivie de flammes très nettes dans le moteur.
Monsieur Arlette a prononcé l'heure du décès, et j'ai remballé mon flacon d'ajax.
On continuera à travailler à la glacière...

Ha! Les filles!

16h12. Dis-moi, Céline, tu sais qui a gagné le match de finale de la coupe , en foot?
??
bon, je jette un oeil chez Google. Eux, i savent.

Stakhanovisme moderne

Un centre d'affaires flambant neuf. Des robinets qui coulent tout seuls quand on approche les mains. Qui s'arrêtent alors qu'on ne leur a rien demandé. Repérer où se trouve la caméra, pour pas se retrouver savonneuse et pas rincée. Remplir une bouteille devient mission impossible: faut acheter son eau minérale madame! Ou bien agiter une main, tout au long du remplissage.
Des lampes qui s'allument automatiquement. A l'ouverture des portes. Et qui s'éteignent si on a le malheur de méditer un peu trop longtemps.
Plus de sifflet pour renvoyer les travailleurs sur leur chaîne. On les plonge dans le noir. Z'ont juste leur nifons pour se diriger dans le noir.

Machinalement

...je passe la main dans mes cheveux. Là, juste au dessus des tempes. Des petits grains durs sous les doigts. Du sable?
Nan. Du béton.

mercredi, juillet 07, 2010

Frère-soeur, mode d'emploi

ça devait bien faire 4 ans. 5 peut-être. Les 5 à 6 fois où nous nous étions croisés au cours de ces 15 dernières années, m'avaient laissé un goût amer. (à la fin, faudra calculer l'âge du captain). Zurich, tout d'abord puis les environs de Glasgow, ses points de chutes n'avaient rien d'attirant, ni de pratique. On n'avait jamais pris l'habitude de se téléphoner ou de s'écrire, alors, on n'allait pas s'y mettre tout à coup...Et puis, il est venu quelques jours dans le sud de la France. Je l'ai appris au détour d'une conversation. 80 kilomètres, pour se voir. C'est moi qui les ai faits. Lui, il n'y pensait pas. On s'est vus. Un peu. On a conversé autour d'un apéro, les parents en décor. Un peu. Et miracle, cette fois-ci: rien. Pas de larmes de désespoir, pas de souffrance, rien. L'indifférence totale. Un état de rien si léger et si délicieux que je voudrais savoir le provoquer sur commande. Même pas la nostalgie d'une enfance cul-et-chemise, toujours dans les pattes l'un de l'autre. Rien.
Arlette, tu tiens la recette du bonheur. Reste plus qu'à l'écrire.

mardi, juillet 06, 2010

Sous le soleil, il venait d'avoir exacetment 18 ans.



Après la baignade du soir
on fredonne
un verre de rosé frais à la main
les yeux dans les nuages.

Me vla poète.

Arlette et la coupe du monde



Des menottes, un fouet et des lanières de cuir

...au pied du lit.

Mignonne



Repetto 2007

Mixture insolite

Pioche

Un nouveau groupe Facebook?

Le soir, après l'usine.


Ziiip.
Exit sandales.
Plouf.
Haaaaah!
Mmmmmm....

Les volets en cabane

D'un été à l'autre


Eté 2009
Eté 2010
Arlette n'aime pas Marc Lévy. Arlette préfère les chirurgiens. De la crudité. Et aussi Sagan.

Z'avez vu? Le premier est édité au seuil dans la catégorie "Fiction et Cie". L'autre chez Flammarion "récits". Je risque de m'emmerder vous croyez?

Les nuits chaudes de l'été.

Au cours des nuits chaudes de l'été, la vie nocturne prend une intensité inhabituelle. Des bruits nouveaux viennent distraire le paysage sonore: glaçons qui tintent au fond du verre ( ha! la poésie du frigo américain), portes fenêtres qu'on ouvre, ferme, chaises longues qui gémissent dans le noir, douches, et l'inévitable juron du pîed nu qui rencontre un légo imprévu.

lundi, juillet 05, 2010

Arlette et les blogs porno


Elle a dirigé mon index curieux vers un lien dont elle m'avait dit" si tu veux vomir, vas là, mais je t'aurai prévenue". Moi, vous m'connaissez! J'étais curieuse de voir si quelques lignes de texte allaient provoquer ce que 3 grossesses et plusieurs bals des Corsaires avaient eu du mal à déclencher. D'autant que le porno, c'est pas mon quotidien. J'en croise au hasard des fake que je pêche quand je cherche à télécharger "Les 4 saisons d'Espigoule", mais guère plus. Ma culture ciné-porno se résume à Sylvia Kristel, et l'Amant. J'ai lu tout San Antonio en classe de seconde, mais ça, c'est pas du porno. C'est de l'humanité truculente.
Donc, me vla partie. Index en goguette sur mon nifon, par une chaude sieste de dimanche de juillet derrière les volets en cabane...
Et là, pas de gerbe. Nan! Un énorme éclat de rire! Et la conviction que le net, les blogs, tous ces machins de communication (vides dixit Starck) c'est le signe flagrant, la preuve noir sur blanc de la démo-cratie. Tout le monde i peut se déclarer écrivain, poète, pornographe, hardeur...Vous voyez les jolies photos de Ladyblogue (hop! je touche pas de marge arrière)? ben, tout le contraire.
Du coup, j'en ai déduit la recette pour faire vomir ou hilarer, c'est selon. (pas alain)
1/ se choisir un prénom dans le premier Harlequin qui passe. Allez, j'sus bonne fille, je vous donne des pistes si vous voulez pas investir, ou si vous venez d'aller à l'Auchan pour le mois: Jayssikha, Marhavyna, Déborahhh, Ambre, Jade, Priscillia, Melody, Krissy...Evitez Marie-Claude, Bérengère, Domitille et Diane. ça l'fait pas.
2/ un pseudo du même aca-bit(x) (love on the): là, on peut ouvrir un Harlequin série "Historique" et copier coller la justification du choix désastreux: les déeeses gréco-égypto-romano-hysté-riques font très bien l'affaire. Evitez Hélène, Diane, et Orphée (c'est un mec), et recoupez avec le casting des feux de l'amour.
Vous vla fin prêts!
Ensuite, on se lâche!
Votre maman vous a appris qu'on ne disait pas bite-queue-cul-suce-couille et tout-i-quanti? C'est le moment de vous défouler. Vous rêvez depuis toujours de vous balader sans culotte sous une mini jupe en skaï avec un top panthère et des plateaux de chez Gémo aux arpions? Allez, c'est maintenant que votre rêve devient réalité. Asseyez vous sur un- voire deux- doigts, de l'autre, enfourchez votre clavier, et GO! Surtout, ne laissez pas place à l'imagination. Donnez bien tous les détails: taille, circonférence, ('ttention aux unités de mesures: le bar, c'est pour la puissance, le newton, c'est la force, le décamètre, la longueur...et le décibel, le boucan que vous faites), un peu comme dans la description du nouveau-né. Vous expliquez ensuite comme quoi, vous étiez à deux doigts de ressortir votre bouée épisiotomique, et toc, votre post est ficelé.
3/ Le décor: si possible, des hauts lieux touristiques qui font rêver. La ZAC du champ-neuf, ou les poubelles de la sortie de secours de l'Intermarché de Steenvoorde, nan. Faut un lieu bien clinquant: St Trop, la Tour Eiffel, Ibiza. Et plein de monde. Se la jouer Catherine Millet dans le lubéron, ou Collectionneuse à Gassin, c'est pas assez grand public. Faut penser TF1, Benjamin Castaldi, là.
Et se faire corriger les fautes d'orthographe par Marc Lévy.
4/ Les photos illustrantes: là, sur le blog en question, la pôv' fille s'était photographié les pieds. Un délice d'esthéticienne, et d'orthopédiste réunis. Donc, conseil:pour pas cher, vous pouvez acheter de très jolies photos sur fotolia (exemple pas obligatoire) , ou convoquer votre copine Maie-Jo, celle qui est vachement moche, sauf ses pieds, mais évitez de mettre des vrais morceaux de vous si ils sont à chier. Je sais, votre honnêteté maladive vous retient de cheater là-dessus. Mais, bon, un peu plus un peu moins...et pis c'est pour la bonne cause. Et ça vous évite le stage photoshop.
5/ Pas de 5.

Moi, je m'souviens, j'sus allée voir Terminator en 1990 au cinoche, à Martigues. J'ai failli me faire sortir parce que j'étais pliée de rire. Je trouvais qu'il imitait tellement bien le neu-neu des films de SF que j'ai failli mouiller mon fauteuil et me prendre des gnons.
Là, pareil. Quand je lis du "porno", moi, je me marre.
Et ça énerve.

Je voulais vous illustrer ce délicat billet, d'une photo d'une pulpeuse pétasse à quatre pattes sur son frigo ou son évier, si possible avec les fesse à l'air et une laisse de cuir noir autour du cou, mais j'l'ai plus retrouvée. Alors, vous vous contenterez de ça.

samedi, juillet 03, 2010

Mé Prise

C'est pas elle qui chante le tube: Entre nous et le Sol.
Et pourtant, on dirait bien, hein?


Haïku

Souvent, je musarde chez l'un et l'autre. Décrypte les photos de profils et lis les baselines.
Biscotos huilés en bord de piscine et description à 0.30€, fêtard verre en main, rougeurs nasales en péninsule, petite phrase aguicheuse, nana-top lamé, ou meilleur-profil-sourire-mystérieux-goûtez-zy-revnez-zy, soulignée de 30 lignes de dissert artistico-philosophique (nan, j'suis pas une salope, j'ai un cerveau, je sais copier-coller).
A certain(e)s, je pardonne leur volubilité. Je connais leurs doigts, je sais qu'ils-elles ne peuvent les retenir de courir sur les claviers. Aux autres, j'adresse intérieurement un petit sourire amusé. Achille Talon. Docte et Pédagogue.
Moi, je suis adepte du Haïku.
De la corde à vide.
Hugo me fatigue. Goethe m'endors. Brahms me désespère.
Tous.