dimanche, mars 21, 2010

Tellement proches


Une brochette sympa. Moi, j'aime bien Isabelle Carré. Je la trouve jolie, craquante, tout ça. Ajoutez la foldingue de Nos jours heureux, plus un Elbaz bedonnant...et vous avez un bon petit produit familial à consommer à partir de 7-8 ans. Sur un grand canapé avec une boîte de Haribo.

Histoire de pieds


Le problème d'Einstein


Au bout de ce roman. Ils en sont venu à bout tous les deux. Comme seulement 2% de la population qui s'y est essayé.

Mon ourson


Je suis fière de mes fils. Le plus jeune a gagné son ourson. L'aîné, une flèche. Le second n'a pas eu la chance d'aller aux sports d'hiver cette année.
Avant, ils partaient au ski, quelquefois plusieurs semaines par an. C'étaient des vacances fatigantes pour une maman. Tout ce matériel à trimbaler, les habillages et harnachements, le repas de midi qui devait être prêt à réchauffer, équilibré et calant pour repartir à l'assaut des pistes après la pause.

Prison break

Eux

L'ordre des choses


L'histoire et le câlin dans ton lit, et puis c'est tout. Quand j'ai ouvert les yeux, la lumière du matin tombait par le vélux aux stores grands ouverts. Il était blotti contre mon ventre, sa petite respiration régulière sur ma poitrine. Il s'est éveillé en souriant et a tiré ses légo de dessous l'oreiller. Allez, maman, on joue!

Cliché volé


Comme beaucoup de choses qu'on n'a pas acquises honnêtement: on a l'impression d'avoir l'avoir. Mais on n'en a que l'illusion.

Clarika en Vrai


Un petit hasard. Clarika à Sophia. Une aubaine. On n'aurait pas fait des heures de queue devant un zénith quelconque pour aller la voir. Pas parce qu'elle ne le mérite pas. Parce que le côté mouton des gros concerts nous fait horreur et nous gâche le plaisir. Nous on aime les petites salles confidentielles. Deux fois 6 rangées de 8 chaises. Une guitare et c'est tout.
Ses mots à moins de 5 mètres de l'oreille. ça change le regard que nos oreilles portent dessus. ça percute beaucoup plus le cerveau. Les doubles sens. La justesse du choix des termes. Il n'y avait qu'à voir la fille de M. Arlette. Bouche ouverte. Respiration tendue. Alternant sourires et éclats de rire. Concentration.
Clarika, c'est un petit bout de femme, pas blonde du tout, qui vous chatouille la sensibilité féministe avec habileté. Qui vous secoue la conscience citoyenne intelligemment, mais sans pitié. Qui vous met devant vos paradoxes et vous oblige à vous regarder en face. Ho bien sûr, au premier degré, c'est comme du Arlette: apparemment niais et inoffensif. Pas digne d'intérêt. Mais si on écoute de près...


Frappés

On est rentrés de balade. Il faisait doux. Une douceur nostalgique, qui me rappelait des sensations passées et oubliées. Impressions fugitives. Promenades au parfum identiques en direction des calanques, ou dans la forêt des Milles.
Premier café frappé de l'année. ça sent le printemps. Autre signe: une bouteille de rosé au frigo. Douce torpeur de dimanche après-midi. Manque cruel de la petite voix de Bambin. 30 secondes de conversation en cachette sur le portable d'un grand frère. Trop peu pour une longue semaine. Petit enfant innocent.

Les hasards de google


J'ai tapé "hypocrisie" dans ma barre de recherche.
Et voici l'image qui est sortie.
C'est pas de la fiction. Google, c'est Big Brother.

Hypocrisie et couardise


Dans les petits milieux fermés, où chacun connait les casseroles des uns et des autres, n'ignore rien des passés sulfureux, et des -mauvaises- réputations, les gens sont en général très courageux et assument leurs opinions. Ainsi, plutôt que de dire " ta femme est une..." il vaut mieux dire "Untel aurait laissé entendre que ta femme serait une...! Quelle honte! Alors que chacun sait que la rumeur dit n'importe quoi! Fustigeons, châtions, brûlons en place de grève ce calomnieur!"
Et voilà! Vous l'avez dit sans le dire.
Vous êtes fier de vous. Vous aimez ce que vous voyez dans le miroir.

jeudi, mars 18, 2010

L'accomplissement d'une vie sous un petit chiffon


Ils passaient leurs journées assis derrière la vitre, le nez au ras de la rue et des voitures. Elle, petite souris permanentée, dont la coiffure hésitante sentait le bigoudi nocturne, lui, ventru et bourru, serré dans un bleu de travail qui avait dû être son costume du quotidien durant toutes ses années de labeur. Ils venaient en "villégiature" près de la mer, quelques jours par-ci, par-là. Leurs journées s'étiraient derrière cette vitre. A contempler LA voiture. Une mercedes grise, au viseur enveloppé d'un chiffon. Peut-être le libérait-il les jours de fête nationale? S'il leur arrivait de partir faire une course en voiture, et que leur "place" face à la fenêtre soit occupée par un autre véhicule, alors, commençait le guet. Dès que l'usurpatrice se retirait, vite, il sortait déplacer son trésor.
Je les trouvais touchants, ces petits vieux du 23. J'imaginais leur vie ouvrière, faite de labeur et de petites privations, les économies sou après sou, pour s'offrir La Mercedes. Ils n'auraient pas choisi autre chose. Pas une anglaise discrète, vintage et classe. Pas une autre marque.
Alors, je me suis souvenue de mon enfance: mon petit frère s'étonnait toujours de voir les gitans qui venaient installer la fête foraine, si sales, si vulgaires, si peu éduqués, se pavaner au volant de leur "merco" rutilante. Maman lui disait "ils ont besoin d'un gros moteur pour tirer leur roulotte".
A l'époque, c'était les docteurs qui roulaient en BM. Ils zavaient pas de roulotte à tirer.

mardi, mars 16, 2010

Le maman-burger du mardi midi


En posant le steack dans la poele, j'ai pensé: mardi midi, maman-burger. Ouvert la fenêtre. Sorti un set de table et un tabouret. Les lunettes de soleil. Et terminé par une demi heure de chaise longue. Collants baissés aux chevilles. Sexy en diable.

une revanche sur la vie?

Que désirez-vous comme boisson?
Elle a répondu quelque chose. L'hôtesse lui a donné un café, une dosette de lait et la petite pochette cristal: serviette-cuillère-sachet de sucre. Biscuit salé ou sucrés? L'hôtesse a déposé des biscuits sucrés sur sa tablette. Puis, la dame a dit quelque chose. Un verre d'eau et une seconde dosette de lait sont venus compléter l'attirail, ainsi qu'un sachet de délicieuses petites choses salées à grignoter parfum "fenouil". Pour compléter le tout, elle s'est fait donner deux petites fioles d'alcool.
Un dimanche soir vers 19h...visiblement, cette pauvre dame avait faim et soif. Elle ne rentrait pas d'une agape familiale comme savent si bien les orchestrer les bonnes vieilles familles du nord.
Peu avant l'atterrissage, elle a prestement rangé son butin (sauf le café et le verre d'eau) dans son sac. Alors, j'ai espéré un instant que ce dernier s'ouvrirait et laisserait échapper:
- des serviettes en papier piquées au distributeur des toilettes de l'aéroport
- des mini fioles de shampooing et des petits savons merdiques du formule 1 local.
- un tapis de bain piqué à l'hôtel
- des sachets de ketchup et des pailles du Mac-Do
- des publicités imprimées d'un seul côté pour écrire des listes de courses,
et pourquoi pas, un raton laveur?
Alors, j'ai ramassé la lingette emballée par air France dont je n'avais pas eu l'usage, et je l'ai remise dans la boîte en débarquant.


Bienvenue à bord de cet appareil


...effectué par un équipage régional.
Même si je n'écoute que d'une oreille distraite les consignes de sécurité et les messages de bienvenue, ces mots me font toujours sourire. Un équipage Régional.
Sans fermer les yeux, j'imagine un ribambelle de petits personnages se tenant le bras et dansant une bourrée, tous costumés en "régional". L'auvergnat qui soutient l'alsacienne, entraînant la bretonne...
Mais c'est juste une hôtesse en presque fin de carrière, petit ventre rebondi dans son tailleur bleu marine en viscose, gonflette de fin de weekend, foulard designé par un créateur dépressif, qui sort son manuel pour lire le briefing d'accueil.

jeudi, mars 11, 2010

Arlette revient à Malo

...le temps d'un éclair, pour un weekend au "parloir", ce samedi 14. Quelques heures pendant lesquelles ils seront près de moi, quelques heures...à savourer, comme un trésor très précieux. Lorsque rien ni personne ne s'interpose entre une maman et ses enfants, cette dernière ne goûte pas toujours le privilège de les avoir auprès d'elle. Pensez-y la prochaine fois que vous manquerez de vous étaler sur une petite voiture qui traîne dans le couloir, ou que vous écraserez un légo sous vos jolies pieds nus, en pleine nuit, sur le chemin des toilettes...:)

samedi, mars 06, 2010

Je voudrais que la vie c'est chez toi.


Il a mis ses petits bras autour de mon cou, sur ce quai de gare balayé par le vent, et m'a dit, les larmes dans les yeux: "je t'aime. Je voudrais que les vacances, c'est chez papa et la VIE, c'est chez toi".
La vérité sort de la bouche des enfants.
5 ans, c'est encore un âge d'enfant.


Arlette retrouve ses meubles


Ils trônaient dans la vitrine de "la boudeuse". Une espèce d'impulsion m'avait fait entrer et commander la livraison de ces deux fauteuils. Vous avez été nombreux à vous y asseoir, le matin, l'après-midi, le soir, pour papoter, prendre un café, prier, boire l'apéro, refaire le monde, rire, pleurer, se confier, faire des projets, échafauder, programmer. Ils ont été la salle de gym de jolis bambins en start-rite, qui tentaient de les escalader, pendant que leurs mamans échangeaient les bons plans des boutiques chics et pas (trop) chères.
Ils sont arrivés jeudi soir, dans la voiture d'un vieil homme épuisé par les longues heures de route et éprouvé par le dernier adieu qu'il était venu rendre à l'épouse d'un ami très cher.
Depuis, ils font à nouveau partie de mon décor. Ce que M. Arlette appelle "toutes ces choses qui nous entourent et qui te ressemblent tellement, ces petits riens qui font que je me sens si bien ici".
Ses enfants s'y posent avec un naturel édifiant. Les miens les retrouveront bientôt avec plaisir. Ils deviendront de formidables bases pour les chars en légo, les arbalètes de k'nex, les édifices de kapla.
En attendant, ils accueillent les fesses d'Arlette lorsqu'elle papote avec vous. Une manière de se souvenir, que malgré la distance, vous êtes toujours là. A travers les objets. Ou l'écran.

jeudi, mars 04, 2010

Finir

Rentrer. Sangloter. hurler.