jeudi, janvier 31, 2008

Arlette et la vulgarisation...scientifique



Devenir meilleur par l'ironie. attention, billet intense.


Il ne s'agit pas de railler: l'ironie est un exercice très sérieux que Socrate pratiquait au cours de ses longs dialogues. Je vous vois bailler, et vous dire, zut! elle se la pète intello à mort, c'est quoi ce travail? Tenez bon, ça vient, marchant sur l'Agora à Evry. L'ironie du philosophe permet à l'interlocuteur de prendre du recul par rapport à ses propres propos, distance nécessaire pour aiguiser un regard sur le monde et sur soi. Et aussi très pratique quand on n'a pas de zoom arrière sur son appareil photo. Cette méthode fait appel à l'intelligence de l'autre souvent, c'est quand même bien là que ça coince, le rendant meilleur il faut garder foi et espoir, toujours, et par un cercle vertueux, celui qui rend meilleur autrui s'améliore lui-même. Le tout par l'exercice d'une vision distanciée du monde. L'ironie tend la perche à celui qu'elle égare.


si vous ne me croyez pas, allez vérifier vous-même dans le texte. Oui, sur l'étagère du haut. A côté des pages jaunes.



Voilà. Je me cherchais un qualificatif approprié. J'ai trouvé. Je suis un philisophe. Et vous, fidèles lecteurs, vous voici un peu meilleurs à chaque lecture d'Arlette. C'est de toutes façons bien pour cela que vous revenez. Pas pour les potins. Pas pour la météo. Ou l'horoscope.


Merci qui? Ben oui...

Arlette aime aussi les roman-photo.


Quand on aime lire, il n'est pas de style qu'il ne faille dédaigner. Sous quel prétexte? C'est vrai quoi... On combat le rascime et la xénophobie, pourquoi ne serait-on pas ouvert à tous les styles écrits (je ne peux quand même pas dire "littéraire").

D'ailleurs, j'en suis la preuve vivante: j'ai testé pour vous la série Désir de chez Harlequin, des journaux de télévision et même Mlle Figaro, je lis volontiers d'autres BD que Rubrique à brac et Tintin (surtout Bilal), Claude ne désespère pas de me faire passer la page 10 d'une oeuvre SF ou HF (au début, je croyais que ça avait un rapport avec SM, mais non, y'a pas forcément de menottes, de cuir ou de lacérations dans ces trucs-là), et surtout, en plus du catalogue de La Redoute, je lis ceci: là, sur l'image.

Parce que je suis pas, mais alors pas du tout PH.

Menu de saison.


La soupe, moi j'aime. Pas celle des briques, glutamatée, acide ascorbiquée et épaissie onctueusement. Non, la soupe surprenante. Poires/noisettes, testée par Brunette, après son célèbre strudel diététique, Courge/blé, dédaignée par la génération yop-coca-cola, et celle de Mark Crick, designée façon Warhol, et absolument délectable. 16 "recettes" (déjantées), dans le style de chacun des écrivains qui l'ont touchés. J'ai adoré les oeufs à l'estragon façon Jane Austen (zut, je lui avais encore collé deux "e"), les "poussins désossés et facis" du marquis de Sade, le Tiramisu de Prout, et le pain grillé au fromage de Pinter. J'ai découvert Chandler, Irvine Welsh, pas aimé Borges, et pas encore lu Chaucer.

Génial pour découvrir des auteurs que l'on aurait peut-être pas osé aborder dans leur oeuvre directement. Parce que c'est bien connu: dans un roman, un vrai, l'histoire, on s'en fout. Ce qui compte c'est l'ambiance dans laquelle on plonge tout à coup. Cette émotion qui vous prend à la gorge. Indescriptible. Comme l'odeur du déjeuner du samedi, chez maman, quand on rentrait de l'école. Comme le parfum des armoires de grand-mère. Comme la douceur du soleil du matin.

Bizarre, non, cet étrange phénomène des mots entrelacés, décodés par les yeux, relayés par le cerveau pour finir par vous chavirer le corps tout entier?

Ma petite bibliothèque


Arlette et Lagaredaix


Il est des noeuds secrets, il est des sympathies,

Dont par le doux rapport les âmes assorties

S'attachent l'une à l'autre, et se laissent piquer

Par ces je-ne-sais-quoi qu'on ne peut expliquer.

Au bout des 40 kilomètres










Le verdict du compteur est tombé. Je me suis rangée sur le bas-côté. (il était en effet un tout petit peu plus bas, la voiture avait perdu de sa belle horizontalité). J'ai coupé le moteur. Et voilà.








Puis, j'ai regardé autour de moi.



et enfin, j'ai traversé la route, baissé les yeux...oui, on est bien le 28 janvier, Carnaval a commencé.





Escale sur 40 kilomètres


Après ma pause culture générale, je me suis offert une escale émotion, quelques kilomètres plus loin: la neige. Ben oui. Puéril. Envie de descendre vérifier que c'était de la vraie. Froide et craquante. Confirmé. Contraste saisissant. Emerveillement enfantin. M'enfin, Arlette, t'es pas tombée de la dernière pluie! Tu sais bien qu'à partir d'une certaine altitude...N'empêche. Moi, la neige, c'est comme la mer, à Malo ou ailleurs, ça me fait rêver.

Alors, je me suis laissée glisser!

Arlette et ses 40 kilomètres


40 kilomètres, oui, mais pas sans escale. Et comme vous ne manquez jamais l'occasion de grapiller une petite info people, histoire de glisser ça, l'air de rien, dans un dîner, genre, moi-je-voyage-intelligent(!), hop! une image rien que pour vous. Le chippendale qui convoyait un groupe de clients japonais était justement en train de leur expliquer que this castle was now owned by a rich family (the Vedio bis family), et devant l'air interrogateur des touristes professionnels qu'il coachait, il a du user de subterfuges pour traduire "Vedior bis", par...Adecco.


Ce qui n'enlève strictement rien à la beauté du site. Et l'intention artistique du photographe.

Arlette aux toilettes


C'est mon côté "poète à mes heures perdues" qui me fait vous livrer les fruits de l'intense recherche rimesque du titre de ce billet, ô combien profond et puissant.

Mon nouveau HSH (Home Sweet Home), encore appelé MPM, (Minable Petit Meublé) comme certains le qualifient, cet endroit, disais-je est équipé de commodités qui étaient livrées prêtes à l'emploi. Pas du tout comme le super robot lanceur de fusées lazer éclairantes et bruitouillantes que votre petit dernier a reçu pour Noël: 7,90 € la chose: 12,50€ les piles (non fournies).

Je vous accorde que le choix de la couleur était assez désastreux. Mais, oups! je n'en dis pas plus au risque de sombrer dans l'évident piège scatologique que je me tends à moi-même.

En revanche, ce que l'image ne révèle pas, c'est que la chose est "parfumée". Enfin, odorante. On pourrait se dire que l'imprégnation du consommable mauve doit vraisemblablement viser à contrer d'autres émanations odoriférantes. Nous savons tous, que la technique de Louis 14 (croix-vé-bâton), même avec les progrès de la chimie a des effets très limités. Non, la raison en est ailleurs. Le fabricant est subventionné par le gouvernement et la Lyonnaise des Eaux (ici aussi, d'ailleurs...). Nom du programme: hygiène et prévention au quotidien.

L'odeur est tellement épouvantable et persistante que si vous oubliez de vous laver soigneusement les mains après utilisation, vous êtes scotchés sur place par un haut le coeur.

Efficace. Fallait y penser.

lundi, janvier 28, 2008

Message adorable

J'ai entendu l'info sur ma radio ce matin, tu es née le même jour que Sarko!!! Je ne vais pas jouer au jeu des similitudes, entre toi et lui, tu connais mon penchant pour cet homme (sic)!!Bon 40 ans, on aurait pu dire, que par cette belle journée ( en plus il fait beau ici), on t'aurait fait un cadeau surprise. Mais côté cadeau et surprise c'est toi qui nous a gâtés.
Maintenant, pour 40 euros tu ne vas pas arriver jusqu'à nous. Ne crois pas qu'on va t'oublier pour autant , on trouvera bien une occasion de faire couler le champagne pour cet anniversaire un jour ou l'autre.
Je sais par X que tu vas bien et rien que ça c'est super.je pense fort à toi, profite de ta journée, je t'embrasse Y.

afin de respecter l'auteur et les personnages non public qu'il (elle) cite, j'ai mis des lettres. Rien à voir avec une quelconque lâcheté anonyme, rassurez-vous.
Le seul anonyme admis ici, c'est Z. (respect de l'anonymat...oblige), et elle a été prévoyante: elle a envoyé son petit mot hier, au cas où elle aurait été victime d'une panne de réseau.

Clin d'oeil


Arrêt sur image

Ma montre s'est arrêtée.
Sur 7h51.

Merci


40 kilomètres

J'avais dit 40 euros. Et puis, j'ai réfléchi. Pourquoi toujours souscrire à cette dictature de l'argent?
Alors, on change les règles. Pas 40 minutes, puisque le temps, c'est de l'argent aussi.
40 kilomètres. Au hasard des chemins. Se laisser guider par l'envie. Ne pas calculer. Sans but. Juste rouler. 40 kilomètres.

Mon papa, ma maman, leur cadeau.


Ce matin, j'ai reçu quelques mots acommpagnés de...ceci.

Ma grand-mère s'est éteinte il y a peu. A peine lui avais-je souhaité une bonne année, qu'elle décidait de ne pas rester.

En vidant sa maison, papa a trouvé ceci. Tricoté avec amour il y a 38 ans.

Quelques fils entrelacés qui font couler des larmes d'émotion.

Quelques minutes de silence


On a retrouvé la Star-Ac


Elle se cachait dans la forêt de Vence.

Vendredi 25 janvier.


Je suis allée chez le coiffeur. Ma pauvre Nathalie va avoir du boulot!

Depuis que je ne fréquentais plus les salons de coiffure, j'avais oublié que les vieilles peaux péroxydées, à la voix rocailleuse de tapineuse professionnelle, glissaient leur obole d'une main insistante dans les poches plaquées des pantalons de leur shampouineur attitré.

La scène à 50 cm de mes yeux zéquarquillés m'a ramené à la dure réalité.

jeudi, janvier 24, 2008

Des bouffées de matin d'antant.


En emporte le mistral. Pas encore la ménopause, rassurez-vous, même si...j'avance vers le sommet de ma montagne! Ce matin, le soleil s'est levé sur le linge qui séchait au jardin. Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois où le linge a séché au soleil des bords de méditerrannée? La fraîcheur des couleurs, la lumière du matin, la sensation des pieds nus sur les pierres. Tout est remonté en bloc. Quand on a vécu plusieurs vies, des vagues inattendues vous font parfois chavirer.

Arlette et son égo.

Je sais pas pourquoi, mais Arlette delonnise. Se la pèterait nombril du monde que ça ne m'étonnerait qu'à moitié. Ha, c'est bien son genre, à la petite!
Hein? Quoi? Tu rigoles? Nenni...

Arlette fait ses courses


J'ai pas pu résister.

Vous pouvez toujours commenter la qualité de la photo. C'est l'émotion qui me fait trembler. Qui m'embue l'objectif. Imaginez le flot de larmes d'émotions si Alice croisait ce produit au détour d'une gondole de son Cora-refuge préféré...

mardi, janvier 22, 2008

Ma petite bibliothèque


Pas d'indication de couleur de peau. Mais assurément black. Un je ne sais quoi dans le ton. Vaguement différent et désespérement digne. L'océan, Europe, amérique, aller, retour, aller, retour, aller retour, 88 huit touches noires et blanches, des doigts qui volent, rythme et infinitude des vagues. Tout est dans tout. Tout est dans un. Naître sur un bateau, y vivre et y mourir sans jamais mettre pied à terre, et pourtant tout sentir, tout voir, tout connaître. 84 pages de monologue poétique, scènes à jouer, se jouer. Virtuosité vertigineuse.
Et puis ce passage:
...Je me suis mis à jouer. Lui, il est resté là à me fixer, pas un muscle de son visage qui bougeait. Il a attendu que j'aie fini, sans dire un seul mot. Et puis, il m'a demandé: c'était quoi? Je sais pas. Ses yeux se sont mis à briller. Quand tu sais pas ce que c'est, alors, c'est du jazz.

Un cadeau à méditer

Il a appelé.
3 lettres réconfortantes sur l'écran du baby sitter, pour papoter, prendre des nouvelles. Ronronnement de moteur en fond sonore, notre relation automobile, aspiration de cigarette qui s'allume, réflexion paysagesque, décor planté.
Papotis anodins en surface, confidences à peine révélées, sourires entendus, et puis cette phrase "dont au sujet de laquelle quand je l'ai entendue j'ai pensé à toi": "il ne faut pas haïr ses ennemis. C'est déjà une erreur de jugement"
Arlette, elle a pas l'option haine, dans sa configuration de base.
Arlette, c'est une drôle de fille à qui on n'offre pas de fleurs. Pas de bijoux. Pas de fourrures. Juste des mots.

Arlette, son cambriolage, son joker.


C'est arrivé je ne sais quand. Un volet relevé à la force du poignet, une pierre dans une vitre, et hop! "ils" sont entrés. Violant un espace qu'il y a peu, j'occupais encore quotidiennement.

Evidemment, un cambriolage, ça arrive à tout le monde. Oui, mais celui d'Arlette, évidemment, il est différent. Forcément. L'intrus(e) s'est concentré sur la boîte en carton qui me tenait lieu de cale-lampe, de repose réveil et qui ne contenait même pas de chocolat caché à l'intérieur. Des vieilles revues, un journal de bord, une carte de fête des mères...

Dédaigné le super zoom qui traînait dans l'entrée, le nateur ouvert sur la table, le violoncelle, le fer à repasser, les carrés Hermès, les petites robes Tara Jarmon, les tropéziennes argentées, les cachemires Ventilo, bref, tout ce qui avait un peu de valeur dans cette maison.

Emportés, ironie du sort, les aumonières de bijoux fantaisie. Au fond, cependant, l'intégrale de ma collection de bagues...et mon alliance. Zut! Une Cartier. Sera pas venu pour rien quand même.

lundi, janvier 21, 2008

Ma cabane à Isola...


...j'y reviendrai avec toâââââ...

Alleye, Saileyne (dion), re-braille-la nous ta bluette...Moi, les chanteuses-à-grosse-voix, ça me file des frissons.

Cholie betite maison qui nous donne des envies de James. Bond.

Arlette à la montagne




Après Pauline à la plage et Ma nuit chez Maud, voici Arlette à la montagne. Une espèce de conte d'hiver revisité.
J'ai mis des zitaliques pour les ceusses qu'auraient pas compris.
Etrange sensation que ce passage du début de printemps (pluie en continu, c'est bien le printemps, non?) au coeur de l'hiver, ciel azur, neige étincelante top quality et glissssssssssssssss.
T'as une excuse?
yes: trop de monde sur le parcours et sac à clubs resté dans les brumes nordiques...
Vla que j'me r'mets à harlequiner!

allez, hop, salivez!
psss: qu'est-ce que c'est moche, des skis paraboliques...trouvez pas? grossier, pas élégant pour 2 sous, mais bon, ça pardonne tout. Sisisi: la preuve, j'm la suis pétée comme une championne!

mercredi, janvier 16, 2008

Mercredi 16 janvier

Moi, Arlette, je suis toujours sur terre. Un peu dans les nuages aussi, de temps en temps...Mais branchée par intermittence seulement. Début de esdééfisation?

samedi, janvier 05, 2008

Alice et son a-propos légendaire


Ma copine Alice (aliceaupaysdesmygales@blogspot.com), la fille qui a fait perdre le sourire à la moitié de Malo depuis cet été, a un esprit d'a propos hors du commun.
Elle nous la joue premier degré, genre, moi? faire de l'hmour? vous voulez rire?
Moi, j'ai bien aimé son papier sur les faux amis.
Alice, les faux-amis, c'est pas seulement des mots qui te font plonger dans les quartiers louches, les rivières bouillonnantes ou faire le grand saut du haut d'une calanque!
C'est aussi des vrais gens.

jeudi, janvier 03, 2008

Quo Vadis


C'est la marque de mon agenda 2007.

Quo Vadis: où vas-tu?

Troublant: chez Quo Vadis, l'année 2007 s'arrête le dimanche 6 janvier à minuit. Après...Dieu seul sait où vous serez...


et puis comme ça, vous avez tous les repères importants de ma dernière semaine...Arlette n'a décidément de secret pour personne...

Etre sûr de soi

Etre sûr de soi, c'est par exemple, inviter des amis à dîner, leur cuisiner à sa façon, avec conviction un plat de son livre de recettes, et oublier sciemment de mettre le sel à table. Parce que rajouter du sel, c'est pas bon pour la santé. Et que, comme on est concerné par la santé de ses amis, on a salé à sa façon, qui est la bonne, et pas la peine d'en rajouter.
Vous avez le choix: où vous mastiquez un truc insipide, ou vous risquez qu'on vous fasse un cours sur l'hyper tension artérielle et les misères qui vous guettent.
Sachant que donner un peu d'extase à ses papilles est aussi un péché.
On doit se nourrir pour se maintenir en vie. Pas pour se faire plaisir.

Code de la route


Agenda


J'ai écrit la date de ce matin sur un fichier de photos.

Je n'ai pas encore acheté mon agenda 2008, et pourtant, il va falloir y penser.

J'ai pas résisté à investir dans ceci: l'almanach. On parle souvent de l'almanach Vermot. Hé bien, figurez-vous, à chaque fois que je vais aux toilettes chez ma grand mère, j'en feuillette quelques pages. Il a plus de 20 ans, mais il est là fidèle au poste.

Au cas où.

En musardant dans le grenier de ses parents


...on découvre des tas de choses passionnantes: son journal de quand on avait 17 ans, (là, vous pouvez toujours courir pour en lire des extraits, même sous la torture...) et aussi ce recueil de Desproges. C'est pas ce qu'il a fait de mieux, mais ça permet néanmoins de passer agréablement une petite heure au lit.

Je vous sers ce petit extrait : "la capitale de l'Autrichie s'appelle Vienne. Le charme de Vienne est décadent, un peu comme les...de jeanne Moreau. Des mémères emperlouzées suintantes de lipides viennent y bâfrer d'autres graisses grasses au fond des salon de thé précieux, où elles posent en soufflant leur cul catastrophique qui s'aplatit en clapotant obscéniquement sur le cuir boursouflé des banquettes impériales".

J'ai choisi ce morceau pour plusieurs raisons: à part Walter, je ne connais pas d'Autrichien, ni gentil ni méchant que ça pourrait blesser. Les autrichiens ne sont pas inscrits à SOS racisme, on peut gentiment se moquer d'eux sans craindre une levée de protestations. Je connais Vienne, j'ai testé, et je confirme: c'est vrai. J'ai pas mis le mot litigieux concernant Jeanne Moreau, mais cette grande dame a eu le cran de ne pas se faire refaire de morceau de son anatomie, et elle assume. Il y a comme un petit air de pédagogie diététique, en parfait accord avec les orientations de l'OMS et ça, il faut le saluer. Desproges était un visionnaire.
Dochhd aurait dit "un cul aphligeant", mais là, il regarde pousser les tomates de son voisin. Peut pas être partout à la fois.

Bambin sous le sapin


Ce qui est terrible, avec les sapins, c'est qu'ils laissent tomber des tas de trucs, un peu n'importe quand. Bambin en a fait les frais hier...Il faut dire que les père Noël jouent avec la résistance des branches et les formules de physique: un cadeau léger déposé dans les branches les plus hautes, mettra plus de temps à tomber au pied de l'arbre qu'un gros parpaing dans les basses branches...

Hé Hé Hé, on n'en rate pas une pour faire de la formation continue, ici!

mercredi, janvier 02, 2008

Réflexion profonde

J'ai un petit ruban gris autour du poignet droit. Il se patine avec le temps, mais continue de briller malgré les douches et les vaisselles.

Astr'arlette




Emerger. Appuyer 4, 5 fois sur le réveil pour le faire taire. Se décider à se lever. Bouilloire. Grille pain. Se demander quelle sera la couleur de la journée. Consulter Mme Soleil, la Grande Ordonnatrice et lire ceci: "Au secours! Ce lendemain du jour de l'an à ses imprévus. Le ciel est rempli de frimas, et vous pouvez avoir la chair de poule! Coup de fil rush, message choc, départ en flèche: tout est possible. On risque de jouer avec votre cœur."


Poser son bol de café. Prendre sa tête entre ses mains. Soupirer. Plier le linge du séchoir et lancer une machine.
elle fait des fautes de grammaire, Mme Soleil!

Quand je faisais une digue avec Fanny


Quand Fanny habitait encore Malo, au premier rayon de soleil (c'est à dire dès qu'il ne pleuvait pas à verse), sans se concerter, on s'appelait pour partager un petit moment de bonheur simple et banal: marcher le long de la plage ensemble.

En arrivant en vue de la plage, on se regardait en souriant, on respirait à fond, et Fanny disait " qu'est-ce que c'est canon, dunkerque!"

Je la charriait en lui faisant remarquer qu'on devait bien être les seules à se faire ce genre de réflexion. Une bête plage, même pas côtée par les people. Une banale étendue d'eau et de sable, offerte à tout le monde. Un ciel, des nuages, du vent, le même que pour des milliers d'autres gens.

Et pourtant cette impression de vivre à chaque fois quelque chose d'unique, de merveilleux, d'exceptionnel.

mardi, janvier 01, 2008

Premier jour de l'année

..qui suit le dernier.
Aujourd'hui, on se dit "bonne année". Et l'espace d'un instant, naîvement, on croit que les catastrophes et les malheurs vont réellement nous épargner.
Pourtant, aujourd'hui, comme tous les autres jours de l'année, des gens sont morts, des hommes sont tombés, des coups sont partis, et même le Paris/Dakar, si ça se trouve...
Ce soir, 2008 a déjà un jour.
Et dans 27 jours, c'est mon anniversaire!

pas oublier les trucs importants, non plus...