vendredi, mars 27, 2009

Arlette et le concours de gâteau


Oui. J'ai osé lancer un jour un concours de plage arrière décorée, vous vous êtes dégonflées, vous n'avez pas adhéré au concept. C'est l'expression consacrée pour dire flop. Je pratique le concours de repassage sur le net, avec un handicap d'équipement évident, et je viens de m'inscrire au concours de fondant au chocolat.

Alors, chez Arlette, c'est simple. La balance contrôle au gramme près, mais c'est juste pour pas se voir retoquer les plis trop lourds par le facteur. Pour le reste: du pif et de l'impro.

-des oeufs: 4 si on veut, si y'a moins, ben, moins, si on tient vraiement à en mettre plus, je n'y vois pas d'inconvénient. Manquerait plus que la pâtisserie soit psycho-rigide.

- du sucre: alors, là, ça dépend. de 150 à 300g, ça passe. Faut voir à qui on s'adresse. Peut-on donner plus large comme fourchette?

- de la farine: idem. entre 50 et 150. On va quand même pas engueuler les enfants quand ils se laissent aller à en "renverser" un peu trop...

- du beurre: bof, les fonds de plaquette. Il en traine toujours un peu...

- du choc: une tablette. Comme ça, ça salit pas les placards.
ensuite, un ptit tour dans les toiles d'araignées...au chaud. Un certain temps.

Le point sur lequel je suis intraitable, c'est le nombre d'ustensiles salis. J'essaie de battre le record de ce que vous voyez sur la photo, mais à ce jour, j'ai pas trouvé. Toutes vos améliorations sont les bienvenues.

Et pis, pour la tenante du titre: moi, je fais pas dans le coeur nunuche qu'on sait pas sur quel plat poser, et qu'à couper, c'est un cauchemar. Ici, c'est du SS rectiligne et carré.

Arlette a des araignées dans son four


Je vois déjà Celle-là qui se marre. Oui, ma poule, ce jeu de mots là, il t'est dédié. Et pis le gâteau qui précède avec sa recette d'une précision à couper le souffle.

En fait, la toile d'araignée est joliment disposée dans le double vitrage de la porte du four. Elle frissonne dans le courant d'air de la chaleur tournante...Tous les avantages sans les inconvénients. Merci la nature!

Arlette fait sa star à paillettes




Elle avait déjà les collants, une acquisition terrible dans les années 2000, en vue d'un carnaval quelconque. Tellement increvables, qu'en temps de disette, ils ressortent des tiroirs. Et pis, après tout, au pays de la pétasse, un peu de paillettes ça passe carrément inaperçu.


Voilà que la tombola providentielle vient de me pourvoir du shorty et du caraco assortis...Encore des fous rires en perspective...

jeudi, mars 26, 2009

Arlette, la meilleure amie des bêtes à sa mémère


Cet article édifiant nous fait passer directement dans le 3 ème degré. L'image parle d'elle-même. Si comme moi, vous pensiez qu'il suffisait d'estourbir la bête avec un instrument contondant et, comme dans les contes pour enfants, de la fourrer dans un sac ficelé, hé bien, vous allez rire. Je n'attire même pas votre attention sur l'inspiration gainsbourienne du titre...Et le fin du fin, c'est que c'est encore les oreilles des mégères, euh...pardon, mémères, qui vont siffler. Perso, on a eu du mal à reprendre notre souffle, sur ce coup-là. A notre décharge (!), on est jeunes et bêtes...

vendredi, mars 20, 2009

Oeuvre collective


Combattre l'égoïsme et l'individualisme, pour faire de nos enfants des bons (chrétiens) citoyens, c'est un effort de chaque instant. ça commence dans les mots: et si on diminuait l'utilisation des possessifs? Est-ce que les générations futures n'en seraient pas que plus heureuses?

Moi, je me réjouis de les voir collectiviser leurs activités. Un genre de NEP à l'échelon familial...

Ecologie appliquée


Préserver la planète, recycler...c'est pas juste un argument électoral. chez Arlette, c'est une réalité de tous les jours. Et en plus péda-go-gi-que: y'a qu'en le vivant qu'on devient écolo. Ou pas.

Ouais, je sais, donner le bain aux petits dans l'eau d'égouttage des combis de ski, ça peut avoir un côté déroutant...

mercredi, mars 18, 2009

Arlette et l'orange




C'est terrible, comme on peut être poursuivi par une couleur qui braille...2 jours chez maman, et voilà: les placards ont été spécialement remplis pour moi, et une délicieuse odeur, inimitable, celle de la confiture qui cuit doucement...


Ben malgré tout ça, quand il enfile son tee-shirt orange, c'est un maçon de chez Bouygues que l'ai m'impression d'avoir à mes côtés. On se refait pas.

Trouver l'intrus


Arlette aime le orange


..enfin...CERTAINS orange...

Bambin et les friandises de la gare du Nord




Maman a le sens de l'humour


Devinez comment s'appelle ce gâteau? Hum? Mon préféré à Douai depuis la nuit des temps...que le pâtissier ne prenne pas sa retraite de sitôt...

please!

Cache-Cache

Dans ma vie d'avant, j'ai travaillé avec une fille formidable: I de L. Un boulot de rêve pour une fiiiille: les fringues de filles! Nos clients, vous les connaissez, ils vous entourent, de près comme de loin: Camaieu, La Redoute, Xanaka, et...Cache-Cache.
Quand on a commencé à travailler pour Cache-Cache, I de L m'a briefée sur "la cliente CC". c'est la fille de province qui trouve que la perle brillante cousue sur le tee-shirt, c'est classe. En gros, tout ce que toi tu trouves plouc, ça fait un tabac.
La définition était assez bonne. Etre acheteuse dans le textile, c'est un effort de chaque seconde. Il faut mettre entre parenthèse son bon goût pour ne garder en tête que ce que veut la cliente. De la matière qui cache la bretelle du soutien-gorge? En vla. Du print qui pète? Tiens, prends. Du sequin qui brille, du mesh qui frisouille, du volant qui virevolte: servi!

Du coup, maintenant, quand je croise une boutique CC au détour d'un centre commercial de province, j'y rentre, tout émue, et je traque la jupe, le chemisier, la robe et le tee-shirt qui est passé par les mains intransigeantes d'I de L. Et ça me fait qqchose.
Bon, pas au point d'entrer dans une cabine d'essayage, quand même...
Allez, pour votre culture: CC c'est une des rares centrales d'achat textile qui n'est pas dans le Nord ou à Paris. Nan, nan, zhabitent à saint Malo. Et l'air de la mer leur met le vent en poupe!