mardi, octobre 28, 2008

J'ai changé ma photo


J'ai changé ma photo de profil. Qui est en fait une photo de face, mais ça, c'est les alea de la traduction. Sais pas pourquoi. S'il fallait expliquer je dirais paske j'écris avec mon coeur. Ouais, je sais. ça fait nunuche. Bon, j'ai pas dit j'écris avec des coeurs sur les zi, et croyez pas que c'est pour vous aguicher. Pasque si ça devait être, me connaissant, je vous la ferait totale-pute, chaussettes résille, cuissardes de plastoque, string à strass, oeil et langue lubriques, à quatre pattes sur le frigo, fouet en main, histoire de bien poser les choses. Et de vous faire marrer au passage.

Nan, Arlette, c'est un petit cachemire qui tremble, et le collier que sa maman a reçu pour ses 20 ans. Que mon cambrioleur n'a pas osé me prendre.

Ma part des ténèbres


Je ne lis plus. Y'a plus grave, je sais. De toutes façons, je ne m'étais pas engagée à vie. Je le savais. Je suis une infidèle. Mais les vieilles addictions sont tenaces. J'ai pris ça. Agrippé, plutôt. J'avais aimé les vivants et les morts. Ces histoires de filles qui sortent dans la rue en jogging. Qui collent les gosses devant la télé pour s'envoyer en l'air dans la pièce à côté. Cette vie sans pudeur, où l'on doit choisir entre acheter des clopes ou des nouilles. Alors cette photo m'a rappelé Dallas. Est-ce une fille? est-ce un garçon? C'est avant tout sa condition qui nous pète au visage. Tout dans cette expression sent la galère. La mauvaise bouffe et les coups. M'étonnerait qu'il y ait une chevalière qui traîne au fond de son histoire.
Posted by Picasa

Il pleut

C'est l'automne. ça, c'est de la concision d'Arlette. Pas de la poésie à 2 balles rallongée au sirop, pour expliquer que, jours raccourcis (comme les gigots), + pluie + remontées acides = nostalgie d'automne.
Stratégie offensive, parce que quand on se sent attaqué, faut montrer les dents en premier pour faire fuir l'ennemi. Un long bain en plein après midi. Totale décadence. Se faire jolie. Douce. S'égoïstiser entre les draps. Plonger dans le cotonneux. Serrer son bébé, lui couper les ongles, en savourant ce geste. Le temps qui file. Lui piquer son pull. Se lover dedans. Décider que c'est le jour pour enfin faire le tri dans le foutoir des vieilles photos. Se demander si c'est raisonnable. Se réjouir d'avoir su se séparer du superflu, lui offrir cela comme un cadeau. Ne rien attendre. Refuser de compter les coups qu'on a reçus. Les oublier vite. Sourire de bonheur en songeant que pour quelques uns on compte encore. Espérer quand même. Laisser couler une larme. L'écraser très vite. Lever les bras. Se laisser tuer. Se relever. Fermer les yeux.

Un jour quelqu'un m'a dit

...putain, c'que c'est compliqué!

Tout le drame d'une vie résumé avec une concision chirurgicale.
Et le pire, c'est qu'il avait raison.

Carla aussi. Mais ça lui a plutôt bien réussi.
Question: est-ce que la concision chirurgicale, c'est la même chose que la circoncision?

Bouygues and co

Posted by Picasa

Avec trois fois rien


On se la joue jeune couple qui s'installe. On essaye de donner une deuxième vie à des objets qu'on n'a pas choisis, qui seraient restés sur le bord du chemin. Une planche de coffrage qui n'avait connu que le mortier et la pierre, des caisses de pinart, qui n'ont même pas cotoyé les grands crus prestigieux, un vieux tabouret acheté 5 francs chez Ikéa dans une autre vie repeint avec amour par un fils aîné, un canapé à la couleur douteuse, qui une fois passé au lave linge, ne fait plus ni pleurer, ni éternuer, sur lequel on peut sauter sans se déchausser, un tableau offert par une amie qui fut chère, et une lampe made in on-ne-sait-où, achetée à Lille en août 98. Et tout à coup, 6 enfants qui se rassemblent autour d'une bougie à allumer, et sa main qui se pose sur ma hanche, et ses lèvres dans mon cou. Sans bruit.
Posted by Picasa

C'est ma fête


Mon cadeau de fête des mères.
Posted by Picasa

Must have


Hélas. Depuis la fusion scouts et guides, le joli jaune poussin des louveteaux est devenu orange-Bouygues. Dixit le spécialiste "avant on les appelait les poussins, maintenant, c'est les poussins qui ont la gastro. " La vérité sort de la bouche des enfants...De là à conclure que certains ont des goûts de chiottes, il n'y a qu'un pas que je ne saurais franchir. Trop facile, le jeu de mots.
Allez, rassurez-vous, c'est que la couv'. Les photos intérieures sont magnifiques. Elles.
Posted by Picasa

Duo de chatons


Barbe de père-Noël contre lance flamme vertical.
Posted by Picasa

Revue de presse


Quelque soit l'âge, les mecs sont tous les mêmes: ils lisent le journal après le petit dej, pendant que man-man s'active avec sa serpillère.
Posted by Picasa

Poum

Posted by Picasa

Barons perchés


Prenez un laurier taillé pour donner un peu de lumière, 2 bambins, quelques jouets...et l'arbre devient un char dans la forêt maudite, qui se défend contre les attaques de baleines. Enfin, quand c'est pas des monstres de l'espace...
Ici, cueillette de chips. Normal, c'est la saison des olives...
Posted by Picasa

Boys boys boys...

Posted by Picasa

Valbonne au temps des romains


Latrines façon cigalou.
Posted by Picasa

Patatefest

Posted by Picasa

Calin du matin

Se décline suivant les liens.
Posted by Picasa

Dites-le avec des fleurs...

Parce que le reste, c'est périssable.
Posted by Picasa

mercredi, octobre 15, 2008

Moules sans frites


Arlette et la technologie post-it




J'ai investi dans tout un tas de bidules hautement indispensables à la bonne gestion de mon espace de travail. C'est important, ça. L'espace de travail. D'autant que je le partage. Ou si vous préférez, qu'il me le partage. Suivant comment on voit les choses. Mon problème: les papiers. Alors, je triche, je remplis un cartable, les stocke à terre...un instant, j'ai même envisagé mon coffre de voiture.


En attendant, pour plus d'efficacité, je code des couleurs. ça, c'est pour éviter de pleuguer systématiquement le fil du casque dans le trou du micro. Et quand je n'y verrai vraiment plus clair du tout, je passerai aux repères tactiles. J'ai déjà ma petite idée: miel pour les voyelles, saucisson pour les consonnes, sable pour les chiffres...

Arlette travaille


Sur un air de West Side Story


On peut enfin s'asseoir sur le canapé sans pleurer. Bon, reste le problème de la COULEUR...mais au moins, on n'empêche personne d'y faire des taches...

La petite philo d'Arlette

Vous avez remarqué ce truc extraordinaire?
Jour de soldes. Elle passe en revue le portant de fringues à -50%, et dédaigneusement poursuit son chemin. Vous arrivez, et vous dégotez un mignon petit top qui vous va à ravir, mais bon, finalement, après 10 minutes d'A/R devant le miroir au milieu de l'allée, vous le reposez parce que décidément, non c'est pas LE top de vos rêves.
Et là, dans le rétroviseur, alors que vous rajustez votre bretelle de soutien gorge droite qui a encore glissé, vous l'apercevez qui se jette avidement sur le vêtement que vous venez d'abandonner.
Et vous vous dites: whaoh! I GOT the power! J'suis pas Cameron-Uma-Eva, mais suffit que je touche un truc pour qu'il prenne de la valeur...

Psssttt! J'ai poussé la porte de la boulangerie, cet aprem. Avec un peu de chance, si vous vous dépêchez, vous pourrez encore lécher la poignée qui porte mes empreintes...

L'histoire de la libération de la femme contée aux enfants.


C'est bien connu, la femme libérée, c'est celle qui ne se compromet pas avec les tâches bassement ménagères, et qui traite son homme moins bien que son chien. En ne lui apportant pas ses pantoufles, par exemple.


Les enfants nés au pays des femmes libérées sont pourtant avides de découvrir des technologies nouvelles. Par exemple, comment faire chauffer son bol de lait quand on n'a pas de micro-ondes?

Hé oui, nous avons été confrontés à des problématiques terribles pendant ce mois de frustration ménagère. Et été obligés de recourir à des pratiques ancestrales: la casserole, le feu, (le silex?), et surtout le gratte casserole. Tant et si bien qu'une fois l'appareil magique arrivé, c'est toujours la bonne vieille technique qui reprend le dessus. Dans le brouillard du petit matin...