lundi, avril 30, 2007


C'était l'an dernier. Déjà. J'avais solennellement remis mon sort entre les mains du destin. Rentrer à la maison, ou escapader quelques jours chez Paula. C'est Paula qui a gagné. Alors, devant ma viande crue, au soleil, gare de Lyon, je rêvassais en attendant mon TGV.

Quand tout à coup j'ai pensé à D3i. Des années qu'on s'était pas vus. Mieux qu'un 118 quelque chose, Paula et ses pages jaunes m'ont rappelé pour me donner son numéro de tel. Appel au cabinet, évidemment pas là, je peux avoir son portable, mais non il est à l'extérieur, je suis une vieille amie, c'est pas pour lui vendre une assurance, ha bon, mais alors vous êtes sure, oui oui je vous promets.

Bip bip bip. messagerie. Explication. dring dring. Exclamations de surprise. Rafraîchissement d'infos (update), je suis en route pour Les Pennes M, ha oui, tu vas chez X, Tu te souviens? pas possible! si si, mémoire infaillible, tu arrives quand, que 3 jours, aïe, suis hyper booké, te rappelle.

A rappelé. 3 semaines plus tard. Confondu d'excuses. Et on a renoué des fils. Téléphoniques.

Et là, il s'est mordu les doigts de ne pas avoir su trouver la demi-heure entre deux rendez-vous soit disant importants.

Depuis régulièrement: et tu viens bientôt?

Oui oui, peut-être, sais pas.

Surtout, quand tu viens, tu me préviens d'avance pour que je puisse m'organiser.

"pas question. Je t'appelle quand j'arrive. Pas avant. Je préfère te voir seulement 10 minutes, mais que pour ces 10 minutes-là tu aies dû annuler quelque chose de vital, plutôt que 3 heures pendant lesquelles de toutes façons, tu n'avais rien de spécial à faire."


Alors forcément, quand j'ai lu la réflexion du comique ci-dessus cité, ça a un peu résonné.

Faire quelque chose d'exceptionnel pour un ami. Pour donner à l'instant une qualité haute couture. Pas grande distribution.
Puisque ....... bien.

Fallait oser.


jeudi, avril 26, 2007

Lever le voile sur le mystère de Carnac


Les alignements de menhirs ne sont plus un mystère. Notre ami Marcel Rufo pourra certainement nous éclairer. Il s'agit d'une tendance naturelle chez les petits garçons, d'aligner leurs joujous. Bon, évidemment, à l'époque, on n'avait pas inventé le plastique. Et puis, manifestement, les enfants étaient beaucoup plus musclés!

La Baïne


Elle m'a glissé le bouquin, mine de rien, en me disant, "tiens, j't'ai apporté ça à lire. Ha oui? Oh! C'est gentil! c'est quel genre? Ben tu verras, en fait, ça m'a fait penser à toi...parce que la fille, dans le livre s'appelle comme toi".


Moi, Eric Holder, j'avais un a priori négatif, à cause de Vincent Delerm. Mais, après ma petite déception de Coben...j'ai plongé dedans, passant outre le titre, à mon avis, un peu nunuche. Et puis, ça se passe dans le sud-ouest. Moi, j'ai jamais dépassé Montpazier...Mais, je me suis laissée prendre.

Arlette a dans les 30 ans, 2 enfants, un mari, elle tire le diable par la queue sur son bout de campagne au bord de la mer, un aspirateur et une serpillère pour horizon l'hiver, un job d'été pour manger l'été. Et puis un jour, survient un zombie grand maigre ébouriffé et Parisien qui cherche une vieille ferme pour décor d'un film de son papa. Arlette lui dégote ça en deux temps, et il disparaît, mais laisse des traces.

Je ne vais pas tout vous dire, parce que ça vous gâcherait le plaisir de lire. Mais je vous rassure, ça pourrait se terminer beaucoup plus mal!

J'ai accroché sur le style, même si par moments, bon...mais je suis difficile à séduire.

C'est vrai on a le même prénom. Mais la ressemblance s'arrête là. Votre Arlette à vous, elle a une fiat 500, pas une fiat Panda, et puis, la dernière fois qu'elle est tombée amoureuse, c'était, y'a... 20 ans! Alors...

mardi, avril 24, 2007

Ma p'tite bibliothèque


Oui, je sais. Il y avait bien longtemps. Mes dernières extases littéraires, figurez-vous, c'est Wonnacott & Wonnacott, avec la bible des statistiques, et Kotler & Dubois, avec la bible du marketing qui me les avaient procurées. C'est vous dire si la situation était désespérée.

Irving et Holder ayant sombré dans une idnondation bambinesque ( ils sèchent d'ailleurs, mon libraire va être bien content, je ne peux décemment pas les rendre dans cet état) j'ai repris pied avec un polar tendance.

Me voilà donc, toute salivante à la perspective d'un bon petit moment avec Myron Bolitar. Il a fallu que j'atteigne la page 310 pour enfin, ne plus décoller le nez.

Moins bien que les précédents: hé oui, quand on veut faire de la quantité, on est moins regardant sur la qualité...

On y apprend: que Coben n'est a priori pas fan de golf du tout. Mais que "y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis". Campagne électorale oblige (?), Coben soigne tout le monde: les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les nantis et les moins, les aristo et les autres, les blonds et les bruns, les homo et les hétéros, les juifs, les blacks, les blancs, les hispaniques, les asiatiques...Si on fait le compte, chacun peut s'identifier, que ça frise la démagogie.

Harlan, encore un comme ça, et on va te rebaptiser Marc...

Méfie-toi.

lundi, avril 23, 2007

Les vertus diurétiques de Bénabar



Chez BC, la salle de bain, c'est tout un programme. Je vous rassure tout de suite, c'est pas elle qui a choisi les magnifiques carrelages marronnassse, ni les sanitaires bleu marine, non plus que la douche, réplique exacte de la suite du Carlton dans lequel le précédent propriétaire avait passé sa lune de miel.


La taille confortable de cette pièce en fait un lieu de vie familial. Bien qu'une horloge format cuisine (comme chez Alice, Pupuce...) y trône en bonne place, c'est le lecteur de CD qui rythme le matin.


Si j'avais su qu'un jour ma compil "chansons françaises que j'aime bien" servirait à caler les horaires d'une maisonnée...


Voici comment ça se passe, c'est immuable, je le croyais pas, j'ai vérifié.


BC se lève, irruption ébourrifée dans la salle de bains, un index hésitant enclenche la musique, quelques ablutions, verre d'eau, remèdes, soupirs, petit pipi du matin, déshabillage de pyjama, ouverture de robinets de douche, douchage, séchage, enfilage de sous vêtements, et séchage de cheveux, quand Bénébar démarre. Et là, ça déclenche un défilé de squatters de toilettes bleues, pas du tout gênés par le bruit du séchoir.


Et c'est comme ça à chaque fois? Quelque soit le jour?


J'ai testé. Comme j'ai pris ma douche en numéro deux, j'ai pu papoter avec souris numéro 1 pendant que je me shampouinais la tête, faire admirer mes traces de maillot à souris numéro deux qui l'avait remplacée sur le trône, mais bon, quand le poilu maître des lieux est arrivé à son tour, je me suis pudiquement rencoignée dans le fond de la douche et j'ai fait couler l'eau un peu plus fort. Il a pas remarqué que BC ne pouvait pas à la fois se doucher et se sécher les cheveux. L'est reparti faire chauffer les croissants comme si de rien n'était.


Ha! Bénabar!!!vivement ce week end, tiens!

Bambin forme olympique






Bambin était en super forme hier: après avoir tenté d'incendier la maison de ses grands parents, il a essayé de se suicider une fois rentré chez lui.



Cet enfant a une capacité de résistance à la sieste qui m'impressionne. Ou alors, était-ce la tension électorale?






Dépité d'être privé de lampes de chevet à brancher/débrancher/brancher/débrancher/brancher/débrancher/, une vieille résistance pour l'eau du thé a fait l'affaire. Il a eu la présence d'esprit de pleurer quand la flamme a attaqué le papier peint. Mon 6ème sens de mère m'a fait dire "je monte, cette fois". J'ai éteint l'incendie. Depuis le temps que je dis: refaites les papiers peints dans nos chambres d'enfant...






C'est mon frère qui va rigoler, quand il va voir qu'on a touché à ses trésors même pas gardés sous clé!





Chez papa-maman.


Quand je vais chez papa-maman, je retrouve les gestes et le goût d'avant. Hier, je me suis levée tôt sans bruit, j'ai concocté un breuvage réveillant, et je suis allée faire mon petit tour de jardin du matin. C'est pas le même que le tour du soir. Question d'ensoleillement.

Vous aurez du mal à me croire, moi qui lutte farouchement contre toute sorte d'habitudes (sauf les mauvaises...), mais je me suis retrouvée assise sur la même marche d'escalier, j'ai constaté que je traversais toujours la rocaille au même endroit, pour rejoindre la pelouse, et que mon trajet en équilibre sur le muret n'avait pas changé.

En revanche, le muret a été réparé, et ça, j'aime pas du tout. Va falloir attendre une vingtaine d'années avant qu'il soit de nouveau "comme avant".


Des balades dans le temps comme celles-ci, ça se termine bien souvent dans l'élément liquide.

Mais pourquoi i zont pas déménagé?

Lendemain d'élections

Un lendemain d'élections, c'est chouette: autour de la machine à café, pour une fois, on parlera pas (que) de la strar ac'.
Et puis c'est facile, y'a juste deux ou trois chiffres à retenir.

Moi, je dis juste: bye bye Arlette!
Et bravo pour la constance.
Retraite bien méritée!

dimanche, avril 22, 2007

Lieu commun

Les matins se suivent et se ressemblent...
Les dimanches, non.

Petite annonce


Dommage, il n'y avait pas de photo...

samedi, avril 21, 2007

Arlette et Djamel



C'était vendredi 13.


BC était là, j'étais de mauvais poil, crevée et stressée. L'oeil sur la montre, paniquée à l'idée de d'arriver en retard à la garderie.


Elle a dit: on va aller faire un tour au Malouin.


Moi, je voulais: d'abord cocher ma grille de loto au bar de l'univers, puis, si il restait du temps, s'échouer sur une terrasse et enfin, redevenir une mère pas indigne à 18h25.


Elle a dit: je comprends, fais moi confiance.


Au Malouin, elle m'a forcé à commencer le verre que je n'avais pas voulu commander. Elle a dit, tu sais bien qu'un seul pour moi, c'est ridicule.


Elle m'a serré dans ses bras. J'ai un peu reniflé sur son épaule. Elle m'a sorti une plaisanterie à la con, celles que seulement nous deux ou presque sommes capables de comprendre, a fait semblant d'allumer sa clope avec sa clé USB, et puis, ça a été mieux.


Ma notion du temps est tout à coup redevenue normale.


On a eu largement le temps de miser une partie de nos économies dans une grille au "Café Hôtel à l'univers", et on a craqué pour "Marie-Claire", parce que le bandeau affichait "spécial Saint Quentin".


On doit bien être les seules à trouver ça sexy. Saint Quentin.


Depuis, Marie-Claire est aux toilettes. C'est là qu'elle a le plus de chances d'être lue.


Ma technique: je l'ouvre à n'importe quelle page, et je le feuillette à l'envers, jusqu'à ce que je trouve une raison de m'arrêter.


Ce matin, j'ai été attirée par cette réflexion, en vert. Je me suis dit: enfin un mec honnête.


Alors, j'ai regardé qui l'avait proférée. Ho? Lui? Il a de la chance. En feuilletant le magazine à l'endroit, je ne me serais même pas arrêtée. Alors j'ai lu son interview. A ma façon. Des bords.


Et j'ai pas regretté.


Je reconsidère ma première opinion. Sur Djamel de Bouzze.


vendredi, avril 20, 2007

jeudi, avril 19, 2007

Beach mode d'emploi


C'est là qu'on les voit, les touristes, pauvres enfants des villes, qui ne savent même pas comment jouer à la plage!

C'est pas ça, un trou!

Faut choisir


C'est ça ou la télé.

mercredi, avril 18, 2007

Bonne Copine et Arlette

i parait que passé mon 5 à 7, je deviens chiante.

Ma digue don daine


Sur les marchés casac

blanchiens, on s'extasie bien devant les épices et les teintures zartisanales.

Nous, on a les étouffe-malouins- couques suisses.

Valables pour trois petis dej de suite.

Et après, on s'étonne de voir des étoiles rendues au sol...


C'est fou ce qu'on peut lier comme connaissance, avec un zoom autour du cou(p).

Chien-chien


Voici Daisy. C'est une fi-fille. Faut pas vouloir la toucher, elle a été battue quand elle était petite. La pôvre!

Mais elle est "affectueuse".

J'ai commencé une nouvelle collection.


Les zenfants, c'est moi qui vous le dit, pour draguer, un appareil photo, des chiens-chiens à sa mémère, un joli sourire, un zeste de culot, et hop! emballez, c'est pesé.

Votre Arlette jolie a décidé, tout à coup, en rentrant de Champion (provision de M&M's) de commencer une nouvelle collection: les chiens-chiens. Assortis des chaussures si possible.

Voici mon premier trophée. J'étais tellement émue que j'ai oublié de demander si c'était un garçon ou une fille, et son petit prénom...

Mais j'ai eu une magnifique paire de claquettes à chaussettes.

Après BC m'a fait boire des leffes au soleil, et je me souviens plus bien. d'ailleurs, là, à l'huere où j'écris, je me demande si je serais encore capable de corriger mes plans de trésorerie et mes prévisionnels...


Bref. Mon premier chien-chien.

ça s'arrose.

Hips!

visite guidée.


Mon secrétaire. Particulier. Evidemment.


mardi, avril 17, 2007

Pour rigoler tout seul devant son écran

Petit caniche, peluche pour vieux...
L'album de Didier Super, en exclu, recommandé par Arlette.
Dépêchez-vous, il ne sera pas forcément en ligne très longtemps.
Un petit bijou.
Là.
http://kettama.free.fr/mp3/
cliquez sur "dider Super" bien sûr!!!

Pour mes beaux (!) zyeux!


Quand je suis tristounette, Bonne Copine invente des blagues.

C'est pas ce qu'on croit


Même si on ne croit rien du tout.

Pour photographier ça, ce matin, j'ai refait un A/R maison. Le zoom était pas dans mon sac.

What is it?

lundi, avril 16, 2007

Election présidentielle


si ma copine Colette était en classe avec Ségolène, votre Arlette à vous cotoyait au quotidien un autre candidat de cette élection présidentielle.

Un peu moins en vue, certes, mais candidat quand même.


allez, cherchez un peu!


Classe de Première S1 lycée Châtelet, Douai.

Tee-shirt attitude


Constant, mon héros.

Petite balade en campagne


Cher Nnbb, tu seras ravi d'apprendre que j'ai passé un très bon week-end.

Et que je t'ai rapporté un petit souvenir (la version été, à porter avec un costume de lin blanc cassé, et un chapeau de paille, sur la croisette).

J'espère que 42, c'est pas trop petit!

Et t'as vu, je te les ai choisies "vintage".

Trop neuf, ça le fait pas.

vendredi, avril 13, 2007

Tout ça dans la même journée

Je lui avait dit, à BC, tu vois le petit crochet, là, sur la porte, c'est super important. Un instant d'inattention...

Le jardinage selon Bambin...

Vendredi 13

C'est le jour pour: acheter évidemment son ticket de loto. Maintenant, je sais comment on fait. Plus besoin de demander d'explications au buraliste. Vais essayer d'aller jouer au bar de l'univers. Sisi, Bqmv, rendez-vous après l'école, pour y aller entre blondes. Après tout...Pour le costume, j'ai pas encore d'idée, mais on va trouver...

C'est aussi le jour pour: décider qu'on va emmener sa môman chérie au restau demain soir. Allez, zou. Je réserve, et je lui fait la surprise. Sinon, elle va encore dire: non non ma chérie, c'est pas raisonnable.

Saison des pollens


le pollen, c'est traitre. Ressortez vos pilules bleues, moi, j'ai la tête un peu lourde, depuis quelques temps.
pour les blondes futées, la photo s'appelle "Pâques". qu'on ne me dise pas que je n'ai pas vu de cloche.

Arlette secouriste

Mardi soir, pour être tout à fait exact, profitant de cette douce soirée ensoleillée, je me suis dit, tiens, et si j'emmenais Moussaillon au tennis? Nous voilà sur le trottoir, occupés de monter en cathomobile, lorsque mon oeil exercé fut attiré par une forme beige et silencieuse, là à quelques pas: mon voisin en train de gésir lamentablement devant son seuil.
Je m'approche, repère des lunettes cassées sur le trottoir, et constate qu'il vit toujours, et que le trottoir rougit à vue d'oeil.
Pratique, Arlette se dit: faut faire quelque chose. Elle retire donc vite fait sa veste de cowboy, dont elle sait que les taches de sang ne l'agrémenteraient pas (et pis, faut qu'elle fasse encore 10 ans, cette veste, les poches sont juste à la bonne taille), et s'approche en pensant qu'elle aurait aussi pu changer de chaussures, parce que les jolies beiges qu'on ne trouve pas chez Chauss'expo, enfin bref...
le blessé était apparemment entier, et dans un état pas trop avancé.
Et c'est là que j'ai constaté que, même sans veste, une petite Arlette aurait bien du mal à relever un gisant.
Par bonheur, un sportif tout courant sous son mp3, plutôt pas mal du tout, bronzage discrètement travaillé et zyeux de la bonne couleur, arrivait trottinant.
Il n'a pas pu me dire non.

Voilà comment nous avons secouru de concert, un vieux monsieur qui nous en sera éternellement reconnaissant. Enfin, pour le peu qu'il lui reste.

La tache de sang est toujours là.

Mercredi noir






Ce mercredi, je me suis levée avec une seule idée en tête: faire une sieste. Le mercredi, c'est pas un jour rigolo pour Arlette. Heureusement que des intrusions amicales et ponctuelles viennent l'égayer, et qu'on arrive tant bien que mal à survivre.






Donc, voici ce que j'ai découvert, dans mon état semi somnambulique âprement combattu, sur la table du salon.:





Des petits tas de papiers découpés, bien rangés.



Je me suis demandée à quoi ils étaient destinés, et j'ai poensé: tiens, encore une invention de Gauthier, ne cherchons pas à comprendre, cet enfant ressemble à sa mère.



Et puis, j'ai vaqué à mes occupations, en pensant à la sieste que je ferais l'après-midi si , par bonheur, themonster dormait lui aussi.



J'aurais dû me méfier.



Pendant quelques minutes, je n'ai plus rien entendu.





objet insolite


que personne n'a gagné!

Je remarque, en passant, que lorsqu'il s'agit de petites choses techniques, vous séchez.

Pour le service à caviar (remporté par Marie-Brune), les réponses étaient beaucoup plus approchantes.

jeudi, avril 12, 2007

Lisez-ça

Le fabuleux destin des petites ya-ya.

Existe aussi en DVD. Dans ma collection perso.
on dirait Arlette, BC, Cécile et why not, une 4ème...

La collectionneuse?




mercredi, avril 11, 2007

Pour les beaux yeux de Benoît


Me vla mandatée pour prendre contact avec une quasi-inconnue, même pas du tout blonde, et ce afin d'organiser des tractations culturello-commerciales visant à augmenter la notoriété et les revenus du sus-nommé.

Comme vous serez évidemment mis à contribution, je vous préviens dès maintenant. Que vous soyez prêts psychologiquement.

Arlette et les cadeaux


J'ai pris la décision de vous parler de cadeaux, entre le feu de l'estaminet flamand et le commissariat. Les détails comptent.

Les cadeaux, c'est un sujet délicat, et je m'étonne qu'il ne sorte pas plus souvent au bac philo.

Trop pointu, peut-être.


Habituellement, je débiterais ici ma théorie des cadeaux. Cette fois, je m'en tiendrai à une histoire vécue.


Personne ici, parmi vous, à part BC, ne connaît Walter. J'ai beaucoup de tendresse pour Walter.

Walter est autrichien. On ne peut pas dire que la délicatesse soit sa principale qualité. Walter prend un verre avec des filles, il appelle le serveur et dit "ich zahle den thé". Ce qui signifie: 1)j'ai décidé que c'était l'heure de se casser. Ah bon? vous vouliez rester? mais pourquoi grands dieux, puisque vous avez terminé vos verres?2)Walter boit du thé au bistrot. Quelle idée? 3) il paie son thé, les autres se démmerdent.

Walter est amoureux de sa ville, ce qui en fait un guide tout à fait original. Il regrette l'empereur. Walter avait des chinchillas dans son appartement viennois. C'était lié à une petite amie de l'époque. Les bestioles dont on s'entoure reflètent en effet l'influence que notre entourage a sur nous. Je vous laisse épiloguer sur la fascination qu'exercent les cochons d'Inde sur certains.

Walter n'est donc, à première vue, ni quelqu'un de frivole, sensible ou prodigue. Le pragmatisme fait homme.

Et un jour, il m'a offert un cadeau. Une gravure de "Sezession" encadrée avec goût, un petit monument viennois qui avait une histoire. Ils en ont tous.

J'ai d'abord été surprise. Puis touchée. Parce qu'il y avait de la recherche dans ce geste.

Mais surtout, une signification: les bons moments passés à Vienne étaient cristallisés dans ce petit symbole. Je n'imaginais pas que ce bourru Walter ait pu ressentir quoi que ce soit qui ressemble à de l'émotion, et qu'il le communique ainsi.


C'est pourquoi je pose ce principe fondamental: un cadeau, ça ne peut pas se brancher sur le secteur.

Travaux...


Ce week end, j'ai pensé: faut vraiment refaire la déco de ce salon. Depuis le temps que j'y pense, je me heurte à un problème de choix.

Choix de couleur.

Y'en a déjà plein le plafond. Et les seules qui ne jureraient pas trop, évidemment, c'est le orangé, le mauvasse et éventuellement le "tourterelle".

Vous saisissez la consternation qui m'habite.

Et vous comprenez pourquoi, ça fait bientôt 9 ans que j'évolue dans le orange, bien que...on va pas revenir là dessus.


ça prouve que finalement, on peut vivre avec des couleurs qui ne nous conviennent pas, et s'en accommoder quand même, parce quetant bien que mal, on s'habitue et qu'on ne les voit plus. ça explique bien des choses. Bien des napperons ridicules sur les téléviseurs exposés comme des trophées, bien des bibelots ridicules, bien des...j'arrête, on va me traiter de vipère.

Jusqu'au jour où on décide que ça suffit.


Je n'ai rien dit: Bambin a dû comprendre tout seul qu'il fallait commencer par retirer ce papier hideux...

Visite guidée


Deuxième étage: domaine masculin réservé.

J'ai essayé de résister, d'imposer ma loi, là-haut, mais j'ai dû céder: après tout, je ne suis pas obligée d'y passer.

De temps en temps, je fais une incursion ménagère...et attendrie. C'est vrai, notre décor est révélateur. De notre personnalité, de nos humeurs, de tas de petites choses, qui mine de rien, en disent long, long, long...


La porte de Moussaillon: un verrou extérieur pour la protéger des intrusions bambinesques dévastatrices. Un dessin accueillant, et un palmarès de victoires affiché, histoire que vous sachiez que vous n'entrez pas chez n'importe qui...

Pourquoi?

Pourquoi c'est toujours au printemps que les casseurs se réveillent, que les grévistes se manifestent, que ça râle dans tous les sens?

mardi, avril 10, 2007

Liaisons dangereuses

Hier soir, j'avoue, j'ai regardé la télé.
Je vous recommande ce film.
A chaque fois, on y voit de nouveaux détails.
D'ailleurs, hier, je ne l'ai pas vraiment regardé, je l'ai écouté, plutôt. Non, non, pas soirée repassage. Moi, c'est le matin.

C'est aussi une bonne façon de revisiter des classiques, ça. le son, et moins d'image.

Vachement bien pour la conjugaison, et la concordance des temps.

lundi, avril 09, 2007

Le lundi ...



Aujourd'hui, la plage.


Demain...la plage.


Pêche, chasse, nature et découverte.


Ce matin, là maintenant, interview du candidat de la boutique "Nature et Découverte".

Déjà, son nom: le même, pareil, qu'un mec tout mou avec des boutons qui était dans ma classe en terminale.

Mais surtout: ils ont réussi un tour de force: trouver un journaliste à l'accent terroir, alors que le candidat parle normalement pointu.


l'auditeur lambda qui écoute ça d'une oreille distraite ne doit plus rien y comprendre: le chasseur ne dit pas que des conneries!

Mais bon sang, pourquoi pose-t-il des questions?

dimanche, avril 08, 2007

Coup de gueule.

Oui, je suis en rogne contre les appareils à zapette et à boutons.
qu'on ne me parle pas de technologie moderne, tout est possible avec l'ordinateur...parce qu'avec moi, y'a toujours un truc qui marche pas.
L'autre jour, mon dealer de films me copie un truc. Lui, pourtant, c'est un pro. Eh ben, paf, il manque la fin. Et pourtant, sur son dique à lui, elle y est, la fin. il l'a quand même pas fait exprès pour que je retourne le voir? Et vous savez comme c'est énervant, un film dont il manque la fin, pas parce qu'on s'est endormi?

Ce matin, 6h45, Bambin hurle pour regarder mimi. Vous, pas café encore, vous essayez désespérément de faire fonctionner un lecteur de quelque chose, et ben, rien. hurlements jusqu'à ce que frère aîné descende expliquer dans un demi sommeil, qu'il faut déconnecter la free-box, là sinon, y'a des interférences et ça marche pas.
Trois heures plus tard,il me rédigeait un mode d'emploi des appareils de cheminée, détaillé, intitulé "à l'usage des blondes".

Ce soir, je me dis, chic alors, je vais mettre Bridget 2, et je pourrai bidouiller mon nateur en regardant. Moi, j'aime bien faire deux choses à la fois. Conduire et parler, petit déjeuner et blogguer, manger et mettre mes pieds sur la chaise, repasser et écouter les infos, marcher et respirer, bref, je suis une fille parfaitement coordonnée.
Je prends mon mode d'emploi, je fais tout bien comme indiqué, et ben, manque de bol, apparemment, le CD n'est pas compatible avec le lecteur.
Et comme par hasard, ça n'arrive qu'à moi!
M...!

Oui oui, vous aussi!


Quand j'étais élève à l'école des développeurs d'entreprise parce que les loups viennent du nord, j'aimais particulièrement les cours de publicité. Qui ne consistaient pas à regarder des pubs à la télé, vous rassure-je de suite. Nous procédions, sous la houlette d'un distingué professeur, à de très fines analyses, etc, etc.


J'avais été marquée, oui, le mot n'est pas trop faible par cette question: à votre avis, pourquoi les pubs de lessive sont-elles aussi niaises, et font-elles appel au même ressort "éradiquer la crasse, éliminer la saleté, laver plus blanc que blanc"?


Une idée, vous?


Ben vla la réponse, tenez-vous bien: c'est parce qu'elles font appel à notre côté faciste inconscient. Hé oui. C'est prouvé.

Donc, la prochaine fois que vous mettrez du linge dans la machine, que vous terminerez la vaisselle, satisfait d'avoir accompli votre tâche du jour, que vous aurez passé l'aspirateur et rangé l'appart en pensant "c'est quand même sympa quand c'est clean", ou que vous regarderez, de votre chaise longue, votre pelouse bien tondue en sirotant un apéro bien mérité (quoiqu'avec les tracteurs auto-tractés, c'est pas du mérite), rappelez-vous: "ce bien être est une vilaine petite jouissance fasciste".


Et vous pourrez (intérieurement) traiter maman de fasciste quand elle vous engueulera parce que vous avez laissé traîner vos chaussures au pied de l'escalier.


Hé, Arlette, maman, c'est toi!


Atavisme?


Arlette, quand on voit tes placards, on se demande si dans une vie antérieure, tu n'as pas vécu de l'autre côté du rideau de fer.


Meuh non, je me dis seulement que si les garçons voient qu'il y a beaucoup de savon d'avance, ils penseront à s'en servir sans trop compter!

Fin d'une époque

Je donne divers matériels hautement encombrants, destinés aux bébés de moins de deux ans: baignoire, maxi cosy, joujous inutiles, mais on peut pas s'empêcher de les avoir des fois qu'ils ne seraient pas assez éveillés...

Cela me fait penser à ces réflexions d'un quarantenaire, qui dans la même conversation, disait: "moi, les gamins, c'est fini, j'ai arrêté" et un peu plus loin, "quand je changerai de femme, j'en prendrai une de 25 ans".

Moi, je rigole doucement. UnE quarantenaire pourrait le dire et le FAIRE.

Mais un quarantenaire peut toujours courir pour trouver la fille de 25 ans qui un jour ne lui dira pas"je veux un bébé à moi".

Pâques selon Arlette

Pour Pâques, vous avez plusieurs solutions pour accompagner votre gigot (c'est le chien de Pupuce qui va frétiller de joie...):
- soit vous le dégustez, vers 14h30 15H, entre belle-maman, l'oncle Edouard, la tante Charlotte et les cousins, beaux-frères, belle-soeurs, pour sortir de table complètement ensuqué vers 19H envous disant plus jamais (mais l'an prochain, héhé, vous n'y couperez pas),
- soit vous adoptez la méthode Arlette, et dès 6h30, vous enfilez votre panoplie d'éradicatrice du passé, et vous faites un méga tri de la cave au grenier.
Résultat: plusieurs mètres cubes de vêtements, chaussures, et objets divers, qui attendent leurs destinataires pour des secondes vies, dans le couloir de l'entrée, deux poubelles qui débordent, et des courbatures en prévision pour demain.
Chez moi, les jours où je n'ai pas l'humeur hésitante et conservatrice, façon ça peut toujours servir on ne sait jamais, sont rares. Du coup, j'en abuse.

Et ce soir, cadeau du ciel: Champion a emmené les grands au ciné, et imprudemment laissé traîner une bouteille de Margaux à peine entamée...

Il fait clair et doux sur la plage...c'est chouette, Pâques!

samedi, avril 07, 2007

Réorganisation domestique


C'est l'époque qui veut ça: faut aller à l'essentiel.


J'ai réorganisé mon espace de vie côté cuisine: une fenêtre inutile en plus, des gadgets intulies en Moins, et des trucs utiles à portée de main.


BC va débarquer cette semaine. Elle va me féliciter.

visite guidée


chez Arlette, y'a de l'art à tous les étages.

Arlette et les chaussures


J'ai pas pu résister.

notez, ça empire: avant je me limitais à deux paires.

Là, je monte en puissance.

Arlette fait ses courses



Les courses: formidable moment de sociologie appliquée. Ne me dites pas que vous n'avez jamais joué à ce petit jeu:


1) vous regardez attentivement (ou pas) le contenu d'un caddie. Partant du principe que "dis moi ce que tu achètes, je te dirais qui tu es...", vous passez au 2.


2) vous tracez vite fait le portrait du propriétaire dudit caddie. Dans votre tête. Vous faites votre petit loto perso, quoi...


3) vous vérifiez, parce que forcément, le propriétaire finit par revenir à son caddie.


4) vous comptez vos points.




Tordue? J'offre un week-end à la plage à ceux qui me prouveront qu'ils ne sont jamais dit "tiens, une maniaque du ménage: des spray anti tout, ET des éradicateurs divers", ou bien "ha! pizza, plats tout préparés, surgelés et DVD: maman est partie en vacances, et le chat en profite" ou encore "hé bé! on va bricoler ce week-end"...et toutes sortes de choses beaucoup plus intelligentes, fines et bien vues, mais que voulez-vous, pour l'instant je suis blonde.




Cet après-midi, dans le caddie d'Arlette, il y avait...ceci: 4-3-2-1.

Conjugaison et scatologie.


Courir, sans faire la vaisselle, provoque toujours chez moi une activité cérébrale intense. Comme à peu près 99% des choses que je fais, et après on s'étonne que je sois fatiguée.

Donc, ce matin, outre mes divagations de fin de carême, mon petit début de satisfaction de sentir qu'il restait quelques muscles perdus dans mon collant, je re-pensais à cette leçon de conjugaison, expliquée par fils aîné à Moussaillon, il y a bien longtemps déjà.

Moussaillon était rentré tout fier de l'école, un jour où le grand mystère des trois groupes de verbes venait de lui être révélé. Fort de cette science toute neuve, il a voulu aussitôt donner des exemples. Maman, maman, premier groupe: jouer, manger, travailler...Fils aîné a ajouté: roter, péter, pisser, crotter, gerber, dég.......
Euh, si on passait au 2ème groupe? Deuxième groupe? Fastoche: vomir.......
Arlette a crié "stop, on est à table!" Et puis, après un petit silence a ajouté: "troisième groupe? hein? alors?".
No answer.

"Rendre".

Ha, mais, c'est qu'il faut pas me provoquer, moi!