mardi, mars 25, 2008

Au pays des lieux communs




Deux petites images valent mieux qu'un long discours...ou


Se faire jeter comme une vieille chaussette.


Au choix.




vendredi, mars 21, 2008

Qui l'a vu? alors c'est comment?


Moi, Claudel, il me provoque des trucs bizarres. Hauts le coeur ou larmes en continu. Avec ses mots imprimés sur papier. Alors, qu'est-ce que ça donne en image? Avec la magnifique KST? Viiite, dites moi, allléchez moi...

jeudi, mars 20, 2008

C'est le printemps

pour illustrer ce jour de printemps, une petite pensée pour Auguste Angellier, dont je trouve qu'on ne lui rend pas assez hommage, surtout à Malo,
et pour Claude Roy, qui est aux instits de primaire, ce que Henri Dès est aux animateurs de centres aérés...
http://www.takatrouver.net/poesie/index.php?id=332
http://www.takatrouver.net/poesie/index.php?id=635

samedi, mars 15, 2008

Discussion de petit dej



Ce matin, petit dej au soleil devant les oliviers. Puis, cette discussion, courbes de Gauss à l'appui, sur la typologie des chanteurs français. Quel est le profil type de l'auditrice de Jennyfer? Pourquoi Vincent Delerm s'est-il fait une place? (au fond d'mon...), les filles de 1973 chantent-elles dans leur bagnole le matin en allant bosser? Et que chantent-elles? Pourquoi il se vend plus de Céline Dion que de Coltrane? Première doc avant la thèse d'Arlette, j'ai découvert ceci. Lisez. J'ai failli en renverser mon café (le deuxième, mais pas à Deauville).


Et puis...si on jouait au petit jeu proposé en bas?


Promis juré, j'ai tout bon.
http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Chanson_fran%C3%A7aise





vendredi, mars 14, 2008

Share-doc

Ne me demandez pas comment je l'ai trouvé, j'ai perdu ma boussole. Mais tjs est-il que cet article sur les "chav" m'a séduite. I fell in love at first sight. Ni plus ni moins. Le détachement du ton, l'air de ne pas y toucher, le descriptivisme délicat. Tout ça tout ça...
Une expression savoureuse à ne pas manquer: affirmer son droit à la vulgarité.
Me demande si il y a l'équivalent sur le Bidochon de base qui fait ses courses à l'Auchan le samedi après-midi, en tongs-survêt. Ben ouais, quouâ, faut s'met' à l'aise...
http://www.laviedesidees.fr/Contrefacons-d-Anglais.html

J'aurais voulu être sociologue...et pouvoir crier, qui vous êtes...J'aurais voulu être, psychologue, pour pouvoir inventer vos vies...

Le ptit ciné d'Arlette

Désireux de me faire découvrir des mondes zinconnus, Il m'initie à des trucs qui m'étaient jusqu'alors étrangers. C'est ainsi que je me suis retrouvée à regarder Matrix. Dans le genre, je n'étais ce pendant pas tout à fait oie blanche, puisque j'avais déjà vu Terminator et Rocky. Je vous recommande Terminator, c'est hi-la-rant.
Dans Matrix, on rigole bien aussi. Toutes les scènes de combat et d'appuyage de boutons sont excellentes. J'ai adoré les passages de Kung-fu, avec gestes à répétition et bruitages incorporés, et aussi cette jolie brune qui prend un air vachement concentré à chaque foisqu'elle déclenche des trucs, pilotages de vaisseau, décrochements de téléphone pour passer par la porte des étoiles. Elle possède une chute de reins magnifique, et il ne lui manque plus qu'un sourire pour postuler chez James.
En ce qui concerne l'histoire, c'est un peu compliqué, et là, j'ai eu besoin de pas mal d'explications, parce que ma logique à moi doesn't meet celle de l'auteur. Mais, en 3 fois, (pour cause d'endormissements intempestifs), et avec des fréquents summ-ups, on en est venu à bout! Fera-t-Il l'effort de passer la 6ème minute de "la collectionneuse"?
D'ailleurs, si quelqu'un met la main sur mon dvd, qu'il se signale. Quand on en a que 6, on voit tout de suite qu'il en manque un.

Poser sa plaque.


C'est fait. On ne m'attendra plus à ma portière pour me demander "alors? vous avez vu bienvenue chez les chtis?".

Johnny est blond.


Johnny a été blond avant l'heure. Il a un jour confié à Philippe Gildas, "je cultive mon image de brave con, c'est mon assurance tranquilité".

Du coup, tout le monde continue à le prendre pour un con. Lui, il s'en fout. ça le fait marrer.

Arlette, pareil.

Arlette et le réseau


Un réseau, c'est un truc qui se calcule en barres. Comme la pression atmosphérique, avant que les philosophes tristes s'en mèlent, ou en barettes, un peu comme ce qu'on achète pour mettre dans ses cheveux ou dans ses clopes. Un réseau, c'est un truc qu'on développe, qu'on entretient, qu'on fait fructifier, qu'on utilise, usus-abusus, qu'on délaisse, qu'on confond parfois avec un filet, un truc qui fait picoler (du café en jupe bleu-marine), rentrer tard, tourner la tête, et lever les bras au ciel. Un truc qu'on inscrit en soupirant dans son agenda.

It was my profond thought of the day.

Arlette se fait son cinéma


La tourneuse de pages. N'est pas un remake de La Lectrice. J'ai visionné une première fois ce film. (sujet-verbe-complément).Comme la pâte feuilletée, je le laisse reposer pour y revenir. Il se compose de plusieurs couches. Que l'on feuillette les unes après les autres. Des grands moments de nostalgie. Le jury en ligne dans la Grande Salle. Même estrade, même disposition, même craquement de parquet sur les quelques mètres qui séparent la porte de l'endroit fatidique où se joue notre avenir. Sans même fermer les yeux, je revois le ciel gris des jours d'examen. Le paysage, immuable, du jardin d'en face. Hypnotiser les nuages pour décrocher la médaille. Sourire mielleux des je-vous-remercie-mademoiselle. Même petite porte d'entrée. Oreille collée contre.

Trio, quatuor, orchestre. Vie en vase clos. Destins liés. Préoccupations intéressées.

Rendez-vous à la deuxième couche.


mardi, mars 11, 2008

Ma petite bibliothèque






La passion selon Juette. Belgique 12ème siècle, Juette est une fille pas comme les autres. Elle s'invente des histoires, rêve delire, converse longuement avec Hugues de Floreffe, son seul ami, prêtre...amoureux? Elle est veuve à 18 ans, 5 ans après son mariage, et elle dit NON. Elle veut croire, mais pas selon les règles du clergé. Elle rue dans le brancards. Elle mérite son ciel, dix mille fois plus que les grenouilles de son village... Et en plus, l'écriture est agréable.




Baudelaiserie?


Arlette, mère Denis


Les poètes refleurissent


En prélude au grand nettoyage de printemps, on sort les poètes des placards où ils hibernaient, pour les dépoussiérer et leur faire prendre l'air. Bonne idée!

Parallèlement, dans ma médiathèque préférée, je suis restée interdite devant une table spéciale "femme", suite à la journée de la susdite. Pèle-mèle, ni p ni sous-mises, les malheurs de Sophie, et d'autres revendications féministes, pour nous faire apprécier à sa juste valeur que plus personne ne vous cède sa place dans le bus, et qu'on vous fasse entrer la première au restau. Elles ont voulu l'égalité, et on les en remercie à chaque fois qu'on sort la poubelle. Mon regard fut attiré par un petit recueil de poèmes choisis par Carla Bruni. Journée de LA femme, elle devait donc y figurer, même si elle ne l'est pas encore officiellement...

C'était à Malo, c'était en général l'été. Marie-Pierre organisait des soirées poésie. Dans le salon ou le jardin de sa grande maison malouine, on s'asseyait qui par terre, qui sur un coin de canapé, prenant garde de ne pas écraser un couvre-chef tombé des hauts murs. Elle orchestrait cette assemblée hétéroclite de main de maître. On reconnaissait le franc-maçon, incapable de ne pas lire Kipling, le nostalgique de l'école du village, avec son Prévert, l'avant-gardiste, dégainant une nouveauté dégottée sur le net, le versificateur du dimanche, air faussement modeste, déclamant son texte tricoté main, le prosélyte du bon ton, l'inadvertant écervelé rassemblant ses souvenirs de bac français, hop un petit coup de Rimbaud, et Sabine, qui nous a recloués sur place avec Auden. Bien sûr, on l'avait tous vu au moins deux fois, en VF ou en VO... Pour Hugh, pour Andie, pour le plaisir de rire de bon coeur, mais l'entendre là dans le recueillement soudain du salon...ça nous avait fait quelque chose.

Aujourd'hui, gràce à Carla et un concours de circonstances, je le redécouvre. C'est un arbre qui cache une forêt merveilleuse. Des poèmes délirants, sur l'absurdité, la mort, l'amour. essayez "nonsense song", et aussi " blues".


Selected Poems of W.H. Auden by W. H. Auden

Vintage


I Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crêpe bows round the white necks of the public
doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.


Pour résumer, moi, j'aime bien Auden, et aussi Carla. Pas de jaloux.

vendredi, mars 07, 2008

Petit Déjeuner avec BC

Dring.
Café?
....blablabla....
et puis cette réflexion profonde: si on avait vécu au moyen âge, je serais morte de ttes façons, une première fois en 2002, et puis sinon, en 2004, quand...(là, c'est sous le sceau du secret médical)
Ben moi, je réfléchis, mais à part les naissances de mes fils...et encore tout s'est bien passé...ha si! en 2000...c'est vrai, mais bon, je serais pas morte tout de suite.
J'aurais au moins pu assister à ton premier enterrement. Je crois.

Faut pas laisser les téléphones à portée de blondes.

Pour aller au concert de Jane-y-Faire


Avec un petit jean à diamants de chez Jennifer (la boutique top class des galeries marchandes de super-marché), je le sens bien, le top de la fille de Paula!

Pire que Jennifer


Et pourtant...entendu ce matin à la radio: Natasha St Pier! une catastrophe. Un peu comme la bombe de désodorisant parfum "rose du sérail" dans les toilettes chez votre belle-mère...

Notez que pour l'illustration, j'ai eu de la chance (ou alors je deviens une pro des mots clé chez Google) parce que je n'avais pas prévu le magnifique fond imitation toile cirée provençalo-chic. Du Pierre Frey, sans nul doute.

Graphologie ou que révèle notre écriture...

Un programme alléchant, non? Digne d'un article de fond dans "Femme actuelle" (qui reste l'hebdo le plus vendu en France...) C'est la question de Cécile qui m'a donné envie de creuser, ce qu'instinctivement nous faisons tous, mais hélas de moins en moins: dresser le portrait psychologique de quelqu'un d'après son écriture.

Avec la généralisation des traitements de texte, on a de moins en moins l'occasion de rencontrer des productions manuscrites, et pourtant, ces dernières sont, d'après les spécialistes, très révélatrices.
La possibilité de choisir des polices, des couleurs, des tailles de caractères dans les conversations écrites commence à remplacer la bonne vieille missive papier, mais c'est encore hésitant. Garde-t-on les caractères proposés par le système par choix d'un classisisme avoué ou par paresse, ou encore ignorance des autres possibilités? Question difficile à trancher. En revanche, quand vous recevez un mail écrit sur fond de fleurs clignotantes, avec des étoiles filantes en forme de coeur, une police tarabiscotée en mauve-fushia, là, vous pouvez-vous dire que vous êtes tombés sur Miss Nunuche 2008. (Toutes mes excuses à pupuce qui nous gratifie de petits chiens verts et rouges, mais je soupçonne une Jo de lui customiser ses écrans.)


That's why, je me suis amusée à vous rédiger mes petits courriers persos que vous trouverez ci dessous. Parce qu'on peut dessiner autre chose que des coeurs, sur les i! Et se laisser aller à des merveilles d'originalité dans la rédaction des adresses...Prochain numéro: version hot and trash: je m'entraîne.

jeudi, mars 06, 2008

Porte du bonheur


Ils étaient deux, travailleurs inconscients, en plein midi, chemin du moulin. L'un juché sur son échelle de bois, serpette en main, l'autre en soutien moral et logistique comme il se doit, sur le bord de la route.

Ce rameau jonchait (à lui seul, c'est dire la concentration et la solennité de l'opération) le sol. Guillerette Arlette arrivait en trottinant, toute de lycra vêtue, songeant avec délices à la douche qui suivrait, lorsque le soutien psychologique ramassa la branche et la lui tendit.

Tenez, ça porte bonheur!

Mais, elle est même pas bénite, rétorqua cette péronnelle d'Arlette que quand on lui fait un cadeau, elle ferait mieux de dire merci plutôt que de critiquer aussitôt!, en calculant que l'opération n'aurait lieu que dans 10 jours...

Et comment que si! répliquèrent-ils en coeur, à l'unisson et d'une même voix.

Se fendant d'un sourire, elle remercia chalereusement, et d'une narine soupçonneuse, flaira le gri-gri.

Hop.

Poésie quand tu nous tiens...


...t'auras du...

En foulant l'asphalte Opianaise, activité défoulatoire s'il en est, je repensais sans y prendre garde aux yeux magnifiques de la jolie roumaine entrevue par écran interposé dans le courant de la matinée.

J'ai longtemps vécu sous de vastes portiques...Mon côté à l'eau-de-rose, un moment de honte est vite oublié, me fait entrevoir de fugaces images: Philippe Delerm et Brel (Marquise si mon visage...). Et tout de suite, l'oeil d'Arlette reprend le dessus. Z'avez une tente-coccinelle à déployer là, juste dessous, pour voir?

un peu couvert, le ciel, cet aprem...comme quoi, y'a pas qu'à Malo qu'il eput y avoir "une légère couverture nuageuse" Na.

Avant


Je vous ferai gràce du pendant.

Après


Arlette géomètre experte


Une petite (!) heure de conversation avec Brunette, et l'envie dévorante de mesurer mon jardin.

Résultat en image. Si dans une heure personne n'a sonné, j'irai discrètement récupérer la 4 ème balle sur la route...J'ai bon espoir, pas entendu de bing.

Le plus court chemin d'un point à un autre




Tu sais, ma fleur...


...elle n'a pas d'épine du tout, rien pour la protéger. juste un voile de rosée qui lui emperle les pétales au petit matin.

On s'est rencontrées une nuit de lune. On s'est donnée rendez-vous au petit matin.

Je lui ai dit: tu es la plus jolie du jardin, puis-je t'immortaliser? Rosissante, elle frétillait comme une apprentie starlette sur la croisette. La vue de mon zoom a achevé de la convaincre.

Elle m'a cependant rétorqué: flagorneuse, j'sus la seule du verger!

Emprunt

J'ai musardé chez Ecaterina (non, non, elle n'est ni corse ni tchix-tchix), qui a noté cette jolie phrase de Christine Spadaccini: Il fait froid, je voudrais qu'il fasse toi.

Si je prends la peine de vous la livrer, c'est
1/ parce qu'elle est bien tournée
2/ pour que vous sachiez que celui ou celle qui vient de vous l'écrire l'a honteusement pompée sur un blog ou dans un bouquin en se gardant bien d'avouer son forfait.
3/ parce que je partage volontiers...
http://ecaterina.blogs-de-voyage.fr/

Ma petite entreprise



Quand j'étais à l'école des Zarlettes, un pompeux slogan nous désignait comme "les développeurs d'entreprise". Alors toi, apprenti-développeur (en herbe), voici la petite idée que je te souffle à l'oreille:


- débarasse gratuitement un camping à l'abandon de quelques caravannes encore en état de rouler. Autour des étangs, des fossés, des marais, fastoche y'en a plein.


- emprunte une scie sauteuse et fais bien comme le monsieur explique dans le film.


- munis-toi d'un pot de peinture, et écris en gros dessus: baraque à frites. Ou bien sois un peu poète et ose:"la baraque à Nanard", "La frite chez tonton"..."Mon régal"


- constitue-toi un petit stock de matières premières: patates (bintjes), willy-wallers toussahosend-six (par lots, c'est moins cher), et fricadelles (quelques grossistes sur Armentières et Seclin)


- embauche quelques copains les week ends, et partez vous garer sur les parkings des cinémas. Pratique, avant, le cinoche était dans une petite rue ingarable de centre ville, maintenant, il se dresse fièrement au milieu d'une forêt Mulliez, sur des espaces aménagés pour accueillir des foules déferlantes à caddie et volant de moumoute.


- à l'aide de petits carnets de chantier judicieusement recyclés, tes enfants iront prendre les commandes dans la queue du cinoche, puis reviendront livrer les délicieuses merveilles gastronomiques que tu leur cuisineras depuis ta roulotte customisée.


- quand les bambins travailleurs seront couchés, et que les cinéphiles avertis et alléchés sortiront des salles obscures, épuisés d'avoir tant ri, une agréable odeur de frites fricadelles les attirera vers ta petite entreprise, et hop! en quelques week ends, tu empocheras de quoi, au choix, faire perdre 20 ans à man-man, (si elle préfère 20 kilos, c'est son choix) ou bien partir te dorer au soleil dans une île paradisiaque, entouré de vahinés aux corps souples comme des lianes, doux et chaux...mais, je m'égare, là.




Et puis les jours d'élections municipales, tu pourras toujours faire du chiffre en te plantant sur le parking de la mairie...


Attention aux excès de sucres et de gras. Pour votre santé, bougez plus. Ceci est un message de l'OMS. Pour ceux qui ne savent pas lire...une petite mise en garde en image: le jean à débordement.

mercredi, mars 05, 2008

Bienvenue vous savez où.


Y suis allée. Ai attendu. Dimanche soir, 22h dans une cité fantôme des alpes maritimes, pensez donc, une queue spéciale pour l'évènement qui s'étirait sur plusieurs dizaines de mètres dehors. La dernière fois que ça m'était arrivé de faire la queue ainsi, c'était au concert de Bowie à Fréjus en 92! (avant la grande guerre). Bon, OK, et un petit peu Zazie au Kursaal en 2003.
C'est un film grand public. Entendez par là, pas très fin, bourré de clichés gentillets qu'on sent arriver de loin, et de situations qui permettent aux acteurs de placer quelques expressions bien représentatives. Dans le genre, je trouve que "La vie est un long fleuve tranquille" parle plus finement du Nord, enfin, du mien, de Nord, que Bienvenue. Mais surtout, ne boudez pas votre plaisir! Et ne vous laissez pas abuser: le fromage du petit dej à Bergues, c'est pas du maroilles, c'est du...Bergues! Toutes les postières ne sont pas aussi jolies qu'Annabelle, hélas! Par exemple, à Malo, nous avons quelques contre exemples...Les fans de Dany Boon s'y retrouveront puisqu'il y a réinvesti ses bests (manque toutefois l'excellent sketch du Kway, qui n'est que suggérée en clin d'oeil dans la scène d'arrivée de Kad à Bergues). On découvre un Kad plutôt différent de son personnage télévisuel, et ça fait plaisir, sa femme est une tête à claques pas du tout crédible, Line Renaud NàC, (hé oui, pas facile de faire sa Marthe Villalonga Lilloise), et on retrouve avec bonheur un Deschien qui colle pile dans le décor.
Vous remarquerez au passage la méga pub pour la station balnéaire que nous vénérons: rien n'a été oublié. De Gaby sur son tracteur à Allan en planche, Cédric en kite, les chars à voile, les promeneurs, les chevaucheurs, les biclouteux des sables, les joggers en mal de Belgique...tout y est.
Allez-y. Vous verrez bien!

mardi, mars 04, 2008

TRanshumance


Après des années de bagages au carré sous la juridiction paternelle, Arlette s'est lâchée. Crise d'adolescence à retardement? Affirmation de soi? Manque de sacs?

Radio-Cassette


J'ai échangé ma cathomobile contre un véhicule d'un autre âge. Ce dernier, conçu bien avant la miniaturisation du lecteur de CD possède néanmoins un auto-radio lecteur de cassettes, et, comble du luxe, autoreverse. Ce qui fait que l'on s'emmèle encore plus les pinceaux.

Claude m'a prêté une présence réconfortante lors du chargement du-dit véhicule avant son périple méridional. Fille discrète s'il en est une, elle a entassé pèle mêle, des bidons de lessive, des bouteilles de St Emilion, un miroir en forme de soleil, des chaussures, des petites robes, des chaussures, des tee-shirts, des chaussures, un sac de golf, des chaussures, un Sésame, des chaussures, des assiettes, des chaussures, et un sac en papier.

Qu'est-ce que c'est, ce sac? Une poubelle?

ça va pas non? C'est mes cassettes pour la route!

T'es sûre? un oeil incertain jeté vers l'intérieur du sac, puis elle l'a posé par terre devant.


En arrivant, je l'ai vidé. J'ai compris le regard dubitatif.

Alice, tu étais passée par là?

Question de couleur...


Elle l'avait déposé sur le bord de la console, mine de rien, elle s'activait à l'étage, ou dans le salon à rallonge, peu importe.

Je l'ai vu. Si petit, si bleu, si tellement pas elle que je me suis exclamée! Etonnée. Interrogée.

Elle a passé la tête à la porte, son sourire farceur sur les lèvres, et elle a dit "bon anniversaire, c'est ta couleur".

Le petit sac a retrouvé sa maman.
Manque la patate...pas facile dans ma nouvelle région...

lundi, mars 03, 2008

De retour!



Arlette me manque, mais difficile de trouver une minute pour elle. Faut dire aussi que la dame se balade en ce moment.


Tiens, on l'a aperçue là...