jeudi, septembre 30, 2010

Projet...

Ce qui se cache derrière les choses


Là où vous ne voyez qu'un vieil escabeau rouillé juste bon à benner, moi, j'imagine des cascades de géraniums délirants, des orgies de pélargoniums et de lierre panaché.

Y'a que les imbéciles...


10 années malouines sans acquérir une seule mouette. Et il suffit d'une brocante à Entrevaux pour que. Elles prendront place dans un coin de l'Ile blanche, près de l'abri de jardin. Pas sur un rebrd de fenêtre, non mais!
En bonne voie pour la collection de nains de jardin.

Prets? partez...


Rahh Lovely


Featuring John Bon Jovi in Ally Mc Beal.

Triple infraction


Faire travailler un enfant
Un jour de Chat-batte
Sans le rémunérer

Position dominante/ subalterne

mardi, septembre 28, 2010

Tenue de weekend

J'ai regretté les sandales dans la tempête de pluie du soir...

Marquer son passage

J'ai posé ma veste de peau et mon foulard choufleur sur le canapé. Grimpé l'escalier pour voir d'en haut...

Petite virée à Martigues


Un Mac do a fleuri au Carouf de La Mède.
12 ans après, j'arrive encore à me diriger sans GPS entre l'étang et la côte bleue.
Qui a dit que les blondes n'avaient pas le sens de l'orientation?

Mon petit Weekend Malouin



La pluie s'est arrêtée l'espace d'un instant, juste assez pour me permettre de prendre cette photo. Et aussi celle-ci.
Mes bébés sont toujours vivants.


jeudi, septembre 23, 2010

Carte d'embarquement


Demain soir, je serai en route vers mes bébés.
Demain soir, j'aurai le coeur qui battra plus fort, au fur et à mesure que je m'approcherai de la mer.
Demain soir, j'aurai du sable dans les cheveux, et je les serrerai très fort contre moi.
Demain soir.

mercredi, septembre 22, 2010

Arlette et sa Singer



...ou comment prolonger la vie des jeans et dire "stop" à la société de consommation. Votre Arlette se veut militante. Je sais. C'est pas donné à tout le monde de savoir ravauder à la perfection. Un don hérité de ma mémé, qui retournait les cols des chemises, recousait les boutons et se vit un jour sacrée reine de la couture en zig-zag. C'est en mémoire d'elle que je ravaude, ourlète, repique...

Les Photos Phantasques d'Arlette


Quelquefois, il me vient de phantastiques idées de reportage photo. Des idées qui se situent nettement au dessous de la ceinture, dans ces régions où le ça est roi, le moi est toi, et où le subconscient flirte avec le phanatisme débridé.
ça m'prend pas les jours fériés, quand Gisèle clappe dehors.
Mais dans des lieux où l'on se sent à son aise: la foire du trône chez Lapeyre.
Whaou! quand je la vois celle-là: lieux/ aise/ foire/trône, je m'dis que j'tiens le quarté gagnant!

Instants suspendus

Ils se tenaient là côte à côte, dans la douce lumière de cette soirée d'automne. Lui,, un bras passé autour de sa taille, posait une main ferme et légère à la fois sur sa hanche. Elle, serrée contre son côté, épousait parfaitement ses formes athlétiques. La tête délicatement appuyée sur son épaule, elle levait les yeux avec une grâce raffinée, vers son visage.
Ils rêvaient.
La perspective de cet objet se matérialisait enfin, là, à portée de leur main. Ils cherchaient le meilleur emplacement. Là? devant la terrasse de leur chambre? Cette chambre avec terrasse qu'ils avaient voulu intime et inspirée de ce délicieux hôtel de Provence...Ou bien ici? Au pied de cet olivier?
Le bruissement des feuilles dans les arbres donnaient à leurs pensées un tour flottant et aérien. Elles se rejoignaient, et point n'était besoin qu'ils se parlassent pour se comprendre. Cette communion d'esprit les fit sourire.
La décision était prise.
M. et Mme Arlette allaient s'offrir un bac à graisse.

mardi, septembre 21, 2010

Torture

Hérésie


Quand on pense que des mecs ont fait 5 ans d'études après le bac, pour designer des flacons...qu'on peut même pas vider à fond.
C'est ça, le développement durable.

Coup de vent

Arlette et M Arlette font du shopping


Quand la sexy voice m'a dit " j'ai envie...d'aller m'acheter des chaussures ce midi", j'ai failli...défaillir! Du shopping! Des CHAUSSURES! Le midi...Mon bonheur était à son comble. Je t'accompagne, je t'accompagne..dis oui s'il te plait!
On en a profité pour acheter du papier de verre. Ma ration du weekend.

lundi, septembre 20, 2010

Arlette au stade Tribut

Le haut parleur du stade Tribut annonçait "Le petit Bambin F est attendu par sa maman..." Une fois de plus, on l'avait perdu, pauvre petit Poucet tout blond!
Je sais, les filles, vous avez cru que je vous faisais une visite surprise!

Mon Tout-petit s'échappe. Quand ce ne sont pas ses frères qui le retrouvent sur la place Turenne, c'est le haut parleur du stade qui signale sa disparition.
Chercherait-il à rallier Valbonne par tous les moyens?

mardi, septembre 14, 2010

Arlette et le Prince

Sa petite bande rouge annonçait: Prix Prince de Monaco 2010.
Non pas que je sois folle d'Albert, mais son petit côté balourd et légèrement "gentil" m'a toujours fait sourir. Cet homme-là "lirait-il"?
Mais alors, des romans de poulette. Et puis, Clermont-Tonnerre, ça c'est un nom qui claquait dans les pages de Paris Match chez mon kiné, quand j'étais petite. La Clermont-Tonnerre de l'époque, bronzée, chapeautée, décadente à souhait se faisait remarquer en racontant des conneries dans le micro de Léon à ce grand prix très chic auquel toute la noblesse de la capitale se devait d'assister.
C'est sympa et rigolo. Comme un Bridget Jones mâtiné de Tatie Danièle. Et puis, surtout, moi en ce moment, j'ai besoin de trucs pas compliqués, pour avoir des chances de passer deux pages avant de tomber endormie.
Alors, je ne boude pas mon plaisir.
Et puis, il est bleu marine. C'est assorti.

lundi, septembre 13, 2010

Arlette, collectionneuse

Pour se rattraper. Quand on n'a pas eu la chance de naître avec ce genre d'ustensile dans la bouche. Et pour que les enfants ne prennent pas trop goût au plastique.
Alors, quand je regarde mes trouvailles de brocante, qui, à l'origine devaient figurer les pampilles d'une composition luminaire de mon cru, j'imagine tout ce que ces objets anodins ont connu: la guerre de 14?

Arlette au vide grenier du Rouret

Arlette et le luthier




Je l'ai choisi dans les pages jaunes, tout simplement parce qu'il n'était pas installé à Nice centre. Pourriez-vous soigner mon archet? Ma cheville? Il a acquiescé, je me suis rendue à son délicieux atelier. Il m'a rejoint sur la petite place du vieux Cannet, ceint d'un tablier vert maculé de taches de colle. Il faisait calme et doux sur la place. Je lui ai confié mon malade. Il l'a emporté délicatement.
Une parenthèse magique. A m'entendre raconter mon escapade, ils ont tous eu envie de m'y accompagner. Pour rechercher le blessé, une fois guéri.

Madame (Arlette) rêve.

Comme deux ou trois dizaines d'autres clients, on est entrés dans cette "surface de vente d'articles de librairie et de papeterie", un vague entrepôt sans charme dans une zone commerciale aussi hideuse que défoncée, pour y acheter les indispensables articles du cours d'art plastique de Fils Aîné. Des mères tournaient, liste en main. Des pères contemplaient perplexes les rayonnages coulissants des poches. On saisissait des bribes de conversation: "tiens, j'ai trouvé Candide, et toi, t'en es où?" "...c'est classé par ordre alphabétique d'auteur...cherche mieux"...Je suggérais "et si on disposait d'un clavier pour taper le titre convoité, et que ce dernier tombait automatiquement dans le distributeur? comme à la pharmacie? Un présentoir rotatif et pneumatique?
Pendant qu'il choisissait l'épaisseur de trait de son Posca calligraphe, je rêvais devant les Moleskine. Le Moleskine. Celui qui tient dans la paume. Le Vrai. Petite bulle de luxe. 11,50€. J'ai rapidement calculé le total de nos achats du jour. Ce sera pour une autre fois. Le rêve, c'est ça. C'est repousser à plus tard. Je finirai les pages 2003 de mon Filofax.
Un peu plus tard, un pu plus loin, dans un autre entrepôt encore moins luxueux que le premier, nus avions enfin mis la main sur les tubes d'acrylique. Deux jeunes filles murmuraient devant les rayonnage de papeterie, à la recherche d'un carnet de croquis carré. "...des Moleskine, tu crois?"
Non, mademoiselle. Pas à ce prix là.

Arlette et le proctologue

Après Arlette et le thérapeuthe, voici Arlette et le proctologue.
A lire absolument.
Rien que les mots clé, ça donne envie. Non?

Enregistrements pirates

J'ai glissé le Cd dans mon sac. Il était coincé dans le bac, entre un Danièle Steel et un Marc Lévy, parce que les gens paresseux sont forcément niais? Non, peut-être parce que tout simplement, personne n'avait eu envie de piétiner dans les bouchons en compagnie de ces deux "publieurs de phrases". Courtes. A vocabulaire restreint.
Je le kiffe, je le kiffe, je le kiffe. Philippe. Le père. Mon fils, compagnon de mange-disque, l'a découvert à l'occasion d'un passage dans un vallon où l'on ne captait plus Rires et Chansons. Il a kiffé aussi. On s'est regardé, dans cette espèce de communion délectative, bercés par les mots. Les mots de Delerm. Des mots qu'on pense mais qu'on ne dit pas forcément, de peur de mettre nos interlocuteurs en situation délicate. Forfanterie. Vespérale. Des mots pas savants et savoureux.
Des enregistrements pirates. Lus par l'auteur. Pour coller au plus près de ses émotions. Des mots qui font ressentir sur la peau la fraîcheur de l'ombre sous le tilleul.
Des mots.

Paroles, paroles, paroles, paroles et encore des paroles...que tous ces mots!Dalida 1972.

mercredi, septembre 08, 2010

Expression


D'une personne maigre, l'on dit vulgairement que c'est un "sac d'os"
Quand on n'a pas de sac, on prend un panier.(basket)

Arlette et le thérapeuthe


...alors, j'ai proposé à M. Arlette de "poser sa plaque". Mon chéri, que j'ai dit, je la vois déjà briller doucement au soleil. Chaque semaine, je te la ferais reluire avec mon petit chiffon et le produit qui polit...Tu ouvrirais les chakras sexuels de tes patients, pendant que je tricoterais au coin du feu...On répandrait le Bien et le Bonheur autour de nous...j'en étais là de mes rêves lorsqu'il dénéga.
Pas question. Je suis un honnête homme, moi, Madame. je ne travaille pas sur la crédulité des pauvres gens affaiblis par les accidents de la vie.

Article de Nice matin relayé par une citoyenne, pas toujours si ordinaire que ça. Arlette n'usurpe pas.

lundi, septembre 06, 2010

Excellent

Je pose la question:
- et si George était petit moche et puait des pieds?
- et Cath' était vieille, ravagée et folle à lier?
Est-ce que ça marcherait?

Pourtant, dans la vraie vie...

A fond

La chapelle de la Joie


J'oublie de manger mon sandwich
Et je songe à me faire prêtre
Quand elle paraît à sa fenêtre
Comme une sainte dans sa niche
Barbe, cheveux, sourcils incultes
Mon jardin est à l'abandon
J'éteins la télé qui m'insulte
Et comme je suis un fin guidon
Je prends mon vélo par les cornes
J'vais donner quelques tours de roue
....

Et là, c'est Renée.

Arlette se jette à l'eau

Il était 13h.
Il régnait un calme omlypique (!) autour de l'eau, dont la surface ne présentait pas une ride. Un homme lisait en silence, sous un parasol. Grisonnant et tanné. Beau mec. Calme. Des bouffées de sa cigarette me parvenaient, légères effluves délicieusement parfumées dans ce silence méridien.
J'ai plongé.

Dans la famille nunuche, je voudrais Arlette

Son sourire

J'ai posé le pinceau, relevé une mèche de cheveux, chassé un moustique. Je vais baigner. Tu viens avec moi. Ce n'était pas une question. Il a posé sa guitare, et m'a regardé en souriant: ça te ferait plaisir que je me baigne aussi? Oui, file enfiler ton maillot.
Au mot de "piscine" notre duo est passé au quatuor. Entourée de mes petits mecs, j'ai sauté franchement. Il s'est assis sur le bord du bassin, les jambes dans l'eau, dans l'ombre du pin. A chaque demi tour, je le regardais. Ses yeux bleus, sa peau dorée, et surtout son sourire. Lumineux. Franc. Heureux. On a joué à s'accrocher du regard. Mes yeux lui disaient "je t'aime" "je suis fière de toi". Les siens étaient remplis d'amour aussi.
C'est là que j'ai réalisé. Ce sourire calme et serein, je ne l'avais plus vu depuis longtemps. Dès qu'il se sentait regardé, jusqu'à présent, il faisait le clown. A la manière de tous ces gens mal dans leur peau, qui ouvrent la bouche en grand, tirent la langue, se donnent un air idiot pour cacher le malaise.
Il suffit de si peu, pour transformer un enfant. Poser son regard sur lui. Un regard plein d'amour. Un regard de maman.

mercredi, septembre 01, 2010

M et Mme Arlette ont la joie de vous annoncer...


...que pour cette rentrée 2010, la famille s'agrandit, pour le plus grand bonheur de la maman!