mercredi, août 29, 2007

Benoît: le retour

Il sera à Dunkerque, au Virgin, le samedi 1er septembre après-midi.
Passez, ou repassez lui dire bonjour, papoter quelques minutes, acheter son quizz rugby.
Le lendemain, si voyez tanguer un corse dans le TGV, vous saurez que c'est lui.

mardi, août 28, 2007

Dégoût des couleurs


Quand me vient l'eau à la bou-ou-che? Facile de résister devant les chocolats Cartridge world. Couleur et logo alléchants. Impression de croquer une cartouche vide.

Mais pourquoi Côte d'or n'en fait pas autant? Avec le lait-amandes-caramélisées-salées?

vendredi, août 24, 2007

C'est parti!

12h57. Deux heures déjà qu'Alice est en l'air. Deux heures de DVD non stop, de repas-attention-les tâches-qui-veut-mes-légumes? Gorge nouée, zyeux un peu rouges, pieds qui commencent à gonfler...
Je suis sûre qu'elle attendait un peu coup de fil hier soir. Un "je sais qu'c'est pas facile, mais tu verras, c'est chouette là-bas!".
J'y ai pensé. Je ne l'ai pas fait. Je le regrette.
Je suis d'autant plus impardonnable qu'au même moment, j'ai reçu un appel de ...ah! mais! je ne vais quand même pas tout vous dire, non plus! qui m'a un peu mouillé les yeux.
Y'a des gens qui ont des 6èmes sens très sensibles...ou des palm très faciles à programmer!

mardi, août 21, 2007

Les bonnes résolutions d'Arlette.

J'étais partie avec le modeste projet d'acquérir un fer à repasser (objet bien connu pour son sens de l'humour dé-ca-pant), et une bombe de peinture argentée.
Je suis rentrée avec un fer à repasser (très drôle), un micro-ondes, et un lave vaisselle. Pourtant, je les avais prises mes bonnes résolutions. Je la voulais vraiment, cette vie d'ascèse, à récurer chaque matin la casserole de lait, plusieurs fois recuit, à me brûler les doigts en remplissant le biberon sans pester, puis, en bonne petite ménagère, à enfiler mes gants roses (beurk) et entretenir ma peau délicate dans la mousseuse eau de vaisselle.
Et puis, le sens des affaires reprenant le dessus, ben, j'ai craqué. Des modèles d'expo, soldés. Et un gentil vendeur, qui vous reconstitue le truc en récupérant le plateau ici, le bazar là, qu'on voit même plus la différence, sauf sur la facture...
Et très franchement, y'a des petites robes grises qui,du coup, supportent la comparaison, question facture. Même si les services qu'elles rendent sont incomparables!

Match d'enfer


A droite, la valeur sûre, 9 ans de bons et loyaux services quotidiens.

A gauche, le challenger, fraîchement acquis.

Choix cornélien.

Vous m'aidez?

Lequel j'emporte? Lequel je laisse?

lundi, août 20, 2007

C'est symbolique

Souvent, quand on entend cette expression, on comprend "ce n'est pas grand chose".
Ce soir, je regarde autour de moi. Je me cherche dans le décor.
Et puis, là, sur le marbre d'une cheminée... Oh! pas grand-chose! Quelques roses en soie, des fleurs de camomille (celles qui font les cheveux plus blonds), un large ruban...

Alors, bravant la brise légère de minuit, j'ai marché jusqu'aux premières vagues, et, arrondissant le bras, je l'ai lancé à la mer. Du Nord.
Vous n'imaginiez quand même pas que j'allais bêtement le mettre à la poubelle?

Humeur rêveuse

Ce matin, quand je suis montée dans le train, j'ai souri: 1 mètre de plus, et je n'étais plus sous la verrière. Mais sous la pluie.
Deux heures plus tard, quand je suis descendue du train, la pluie ne tombait pas en trombes, comme aux stations précédentes. Elle virevoltait en tourbillonnant, comme la première neige.

Alors, j'ai mis un sourire sur mes lèvres, et j'ai cherché Claude des yeux.
Puis j'ai pensé: tu as de la chance, et maintenant, tu la savoures. Ta chance.

dimanche, août 19, 2007

Local technique


Chez BC, à la boucherie de La Mathilde, je suis tombée interdite devant cette collection digne d'un GIFI au moins. Depuis que j'ai élu domicile dans la chambre marine, le local technique s'est étalé, et elle peut s'adonner à son activité préférée: la collection d'objets techniques contemporains, reflets de notre époque.

Et encore, y'a pas celui du rez-de-chaussée!

là, c'est pas pareil;

Chez elle, c'est pas pareil. Un endroit entre parenthèses, où je suis en vacances. Où tout est plus léger. Je m'y promène en petite (toute petite tenue), je me fais des toasts grillés des 2 côtés, même quand c'est pas l'heure du petit dej, j'ai ma place dans tous les lits de toutes les chambres, et même des médicaments de secours pour le cas zou!
Quand j'ai dit "je viens, ça te dérange pas? Elle a répondu: tu veux une claque?"
Et puis, j'ai découvert qu'elle s'était privée d'un week-end familial à Montauban (Ha! Montauban) pour me le consacrer à moi.
Elle a dit "qu'est-ce que tu veux boire, et j'ai vu qu'elle avait prévu une bouteille de bulles rien que pour moi au frigo. Ben oui, c'est pour toi, tu sais bien que moi, j'aime pas ça, les bulles!
On est passées "Aux bons amis", c'était fermé. Sauf pour nous.
Elle sait (presque) doser mon nescafé matinal. Elle ne fronce pas les sourcils quand, machinalement, je prends une assiette dans le placard, pour tartiner de l'anchoïade à 11 du mat. Elle me dit "y'a aussi des haricots verts, si tu veux".
Elle sait que si j'ai besoin d'elle, je ne l'appellerai pas.
Alors, elle veille.

Journée chargée


Y'a des rues qu'il vaudrait mieux éviter. Certains jours, quand tous les parisiens sont en vacances, et qu'il n'y a pas de queue aux cabines d'essayage...

vendredi, août 17, 2007

C'est dans l'air


Mes fils, des hommes, des vrais, suivent actuellement un stage de formation intensive orchestré par Alix-la-moussaillonne, une fille qui porte encore des robes à smockes quand elle ne peut pas faire autrement, afin d'être capables de regarder tous les matches de la coupe à la rentrée.
C'est le monde à l'envers. Mais ce monde-là ne tourne pas rond.
Pas mal, mon ballon? Tout à fait opportun aujourd'hui.

Petite philosophie de 10h du mat.



C'est l'été. Il fait calme. Chaud. Clair. En écoutant la bouilloire chauffer, mon esprit vagabonde, un oeil sur le jardin. J'adore les maisons anciennes. J'ai de la chance, justement, j'y passe le plus clair de mon temps. Sans en avoir les inconvénients (toiture à refaire, facture de chauffage à régler, je continue?). Chaque jour j'y entre avec le même bonheur. Et j'en sors sans pensée envieuse, juste avec la conscience d'être plutôt gâtée. Après tout, I aurait pu choisir quelqu'un d'autre. Ou installer ses bureaux dans un immeuble quelconque, banal et très moche.


Avant, il y a longtemps, j'aurais eu envie, je crois, de posséder cette maison. Maintenant, je suis heureuse d'être détachée de cette contrainte . Cette maison, ses occupants, je les prends comme un cadeau.




Je n'ai pas de soeur. Juste un frère qui ne me sert à rien. J'ai mieux, je crois. Plein de copines, et 2 amies. Au moins deux. C'est sûr. Une qui m'a déçue, une que j'ai déçue. C'est très précieux. Et surtout, on ne se disputera jamais la garde ou le placement de nos vieux parents impotents, comme on ne s'est jamais disputé leur amour ou leur attention. On ne se retrouve pas, contraintes et forcées, à date fixe, autour d'une tombe, d'un ancètre, d'une dinde ou d'un agneau. On le fait si on veut. Seulement si on en a envie. Et c'est 100% de bonheur et de liberté.




J'ai un frisson, tout à coup. C'est l'émotion.


C'est précieux, ça, des émotions.




jeudi, août 16, 2007

Amis, copains, l'humanité...

Il a dit d'un ton docte "ha, attention, ce n'est pas un copain, c'est un ami". Imaginez le schtroumph à lunettes.
J'ai dit, ha, bon, et tu fais quoi comme différence dans ta sémantique perso? Là, vous voez, c'est Falbala.
Il a rétorqué "si tu veux savoir, relis Desproges". J'ai eu l'impression d'entendre mon père.
dont acte.
http://perso.orange.fr/vincent.bernier/pages/humanite.htm#gotop
Et puis, bien sûr, j'ai, vite fait, passé en revue ceux que je pouvais, à l'aune de cet éclairage (pas mal, hein?), compter sur mes petits doigts de violoncelliste.
Et là, problème. Que faire de ceux qui vous ont déçu et qui ont disparu, ou pire, qui vous ont déçu en disparaissant?
Mais, c'est pas tout. Y'en a quelques zuns qui feraient bien de se dépêcher de me décevoir. Sinon, je ne pourrai pas les compter parmi. Ni compter sur eux. Et c'est bien connu, c'est dans l'adversité qu'on reconnait ses vrais amis.
Ha bon, là dedans aussi, y'a des contrefaçons???

Jeudi prochain


Cherche quelques paires de ceci, en bon état de marche, avec espace. Si possible grand.

Je récapitule: bras espace grand. Jeudi.

Faire le maximumde phrases avec ces 3 mots.

En transportant le piano. Par exemple.

Ai prévu pâtes pour l'after. Sauce au choix.

Déménagement: c'est pas le dernier de la bande.


A l'occasion du départ de P, nous nous sommes retrouvés sur le trottoir, comme par hasard. Claude arborant fièrement son bronzage estival et son petit sac Longchamp à l'épaule.

Dialogue surréaliste, pour alléger l'atmosphère de l'instant: tu t'es vue avec ton sac de Bourge? et Arlette, reine de l'a propos, sortant de sa voiture l'engin que voici: tu préfères un parapluie de Cherbourg, p'têt?

Ben voui. Pas facile.

Et si j'essayais, pour voir?

J'ai voulu voir ce que ça donnait, quand on se la jouait comme dans la pub. On se dit "tiens, rien ne m'empêche de partir, ce week-end"...et au lieu de faire comme d'hab, et de raisonnablement penser," je pourrais", là, je décide de ne pas capitaliser. Je dépense tout de suite. Mettre les perspectives réjouissantes à la banque pour plus tard, quand je serai peut-être morte, non-non-non.
Et puis, j'ai jusqu'à demain midi pour changer d'avis...

ça doit être l'effet "déjeuner d'adieu avec Pupuce".

lundi, août 13, 2007

indiscrétion


Par dessus le mur du voisin...des glaieuls! ou comment transformer son jardin en cimetière-potager.

Réfléchissez bien avant de m'en apporter...une botte! Je vais vous demander innocemment si on les cuit à la vapeur ou au four...

Merveilles de la nature


ouvrir les yeux. croiser l'art à l'état nature.

mercredi, août 08, 2007

Lettre à Alice

Chère Alice,

Aujourd'hui, j'ai pensé à toi à double titre, preuve que tu es très chère à mon coeur, et que je ne t'oublie pas.
En effet, depuis ce matin 10h45, la vraie transhumance de ta famille a commencé. Et puis, surtout, je mange en ce moment même ta dernière danette au chocolat noir, date de péremption atteinte oblige.
La question du moment: réussirais-je à venir à bout des 38 tranches de jambon que tu as laissées dans mon frigo en guise de souvenir de toi?

Ton Narlette qui pense à toi...souvent!

lundi, août 06, 2007

comment casser le moral de sa fifille chérie

Y'a des gens qui peuvent se révéler d'une fréquentation téléphonique absolument redoutable. Prenez ma maman. En apparence inoffensive, en vacances, là haut dans sa montagne dont le seul moyen de communication est une cabine téléphonique au fonctionnement hasardeux. Eh bien, j'aurais jamais dû dire "je te rappelle". En 15 minutes, tout y est passé pour vous couper l'envie de tout. Oh, pas de cris, rien que du soft, du suggéré, de l'insidieux, qui, si on n'y prend pas garde, vous sape (KC) vous mine et vous réduit en poussière.
HA HA HA! Vive les vacances. La prochaine fois, je pesterai contre France Télécom qui coupe la ligne brutalement!

J'espère au moins que ça lui a fait du bien, à elle!

When I step in

Quand je suis entrée sur la terrasse, les regards se sont tournés vers moi. Elle m'a regardé avec une intensité inhabituelle, et dans son sourire j'ai compris qu'elle savait. En l'embrassant, j'ai vu qu'elle avait vu que j'avais vu.
Quelques secondes. Pas un seul mot.

Trace insolite


Le dimanche à un euro


C'était pas un dimanche à 1 €.

Alors, ils sont partis tôt ce matin, pour avoir une bonne place de parking près de la mer. Ils ont sorti les poussettes, ont collé dedans les petits derniers, tétine en bouche, et on traîné leurs tongs sur la digue, à la recherche de l'endroit idéal où cultiver leur coup de soleil. Celui qui mettra en valeur leur tatouage d'artiste.

Café à la plage


Dimanche matin. 8 heures. LA journée parfaite de l'été. A saisir. Chemise de nuit: out. Djellaba pour achat de pain quotidien. Et là, irrésistible plage qui vous tend les bras au bout de la rue.

J'ai déposé mon pain. Fait chauffer l'eau, et emporté mon bol de café à la plage. Parce que celui du bistrot, il est pas dosé comme j'aime.

Expression imagée


Vider son sac.

Dormir seul.

Dormir seul, c'est pas désagréable. ça aurait même un petit côté british, voire royal pas déplaisant du tout.
Mais, lorsque LE moustique vient tournicoter autour de votre oreille, vous vous souvenez que vous avez 100% de chances d'être choisie.

Ha! si seulement tout fonctionnait comme les moustiques...

dimanche, août 05, 2007

Qu'est-ce qu'on s'emmerde à Cannes


Samedi début de soirée à la plage. Vacanciers rentrés, attablés à l'apéro, plage calme, drapeaux pendants, Arlette s'accorde une petite rêverie sur le sable après une journée de shopping intense.
Elle, au bout du fil: devine où je suis? (on a décidé de ne jamais commencer nos conversations téléphoniques par "t'es où", parce que c'est décidément trop banal, et que nous luttons avec force contre le commun. Pour ce que ça nous sert...)
elle: ben, à Cannes, non?
Elle: oui mais précisément?
elle: euh...sur la terrasse? Tu regardes la mer en prenant l'apéro?
Elle: non non non: je suis sur les rochers avec mon pastis, des noix de cajou et des amandes fourrées aux olives...euh, non le contraire!
elle: SUR LES ROCHERS???(même une descente de garage légèrement inclinée, c'est trop sportif pour Elle. Alors, un périple périlleux sur des rochers peut-être même pas aménagéspour la marche, un verre de pastis à la main...
Elle: en fait, ils sont juste sur la plage. Et puis je suis assise.
OUF!
Elle: si tu savais ce qu'on s'emmerde à Cannes! Heureusement, j'ai trouvé du bon pastis.
elle: arrête d'enfoncer le clou. Tu sais que j'aime pas ça, et j'ai l'impression de louper un truc grandiose!

Un petit peu tous les jours, histoire de s'habituer? Ou alors un stage de formation? Une désensibilisation? Des aérius jaunes?

samedi, août 04, 2007

Largo a un an de plus.


Tu vois, Largo-que-je-ne-connais-pas-en-vrai-mais-dont-Benoît-m'a-assuré-qu'il-était-très-gentil, aujourd'hui t'as un an de plus. Je te souhaite que tous tes amis prennent le temps de venir te voir, soustraient une heure de leur précieux temps pour te l'offrir, et qu'aucun d'entre eux ne t'envoie de charmant petit message du genre "bon anniversaire, je serais bien venu, mais bon, aujourd'hui je reçois mes beaux parents, je suis en plein boulot, j'habite un peu loin, tu peux comprendre, hein?, je fais les courses, le samedi, c'est Auchan-party, je conduis mon fils à la danse, j'ai un match de tennis jusqu'à 18h, je déjeune avec un client super important..."

Bref, tous ces faux prétextes qui te font conclure que si c'étaient des vrais amis, ils n'auraient rien dit, ils auraient pris leur bagnole et seraient venus te planter 2 bises. Ou 4. Pour faire bon poids. Moi, je le sais. Et puis, la preuve: Narbonne-Dunkerque, juste pour quelques heures, ça s'est eu fait en quoi...5 heures? Paris-Aix, c'est quoi...2h30? Lille-Aix, c'est beaucoup plus rapide que DK-Bourges, alors qu'on ne me dise pas que Pointe-rouge Capelette, c'est trop compliqué. De ttes façons, personne habite à la Capelette.

Et pis, moi, j'ai pas ma carte d'amie officielle. Je suis dédommagée de toute obligation.

Ne pas être membre a aussi ses avantages.

Vacances

Premier jour de vacances.
Un oeil ouvert à 6h20. Le deuxième à 11h. Des pensées réjouissantes. Un exemple?
"avec tout ce qu'il reste dans le frigo, pas besoin de faire de courses avant au moins 10 jours" "en me débrouillant bien, je ferai tourner le lave-vaisselle aux alentours du 15 aout, sauf si vos visites impromtues, sympathique, agréables et nombreuses modifient ce planning" "il faudait du liquide de rinçage" "vu l'heure, c'est pas encore aujourd'hui que j'irai à la banque" "les indiens ont pris aussi une journée de congé, on dirait" "c'est l'anniversaire de Largo, Trottinnette et Sonia" "j'ai expliqué à Sabine et Florence que je ne voulais pas de fête d'anniv en Janvier, juste un passage et deux bises, ce jour-là, de tous ceux qui m'aiment vraiment. Là, je le dis maintenant pour que Alice, Paula, et ceux qui sont loins réservent leur billet d'avion. Que BC note en rouge de pas prendre de rdv. Que Benoît passe par hasard en rentrant de chez Zabeth, que Bénédicte pense à venir récupérer sa veste oubliée au porte-manteau..." "tiens, j'irais bien au Phare de la Baleine.juste pour voir".

toute la vie en provence

Vénasque.
Vous connaissiez? Moi, oui. Evidemment, à part gigareau, le moindre patelin de Paca n'a pas de secret pour Arlette.
Pourquoi Vénasque? Parce qu'un jour Denis en a eu marre de compter les boîtes de Mopral, et qu'il a dit: on change de vie.
sisisi. c'est possible. et puis, regardez là:http://www.hotel-lagarrigue.com/
c'est plutôt alléchant...

jeudi, août 02, 2007

Arlette en lycra

Hier soir, en garant ma cathomobile à proximité de chez moi (la plage), je prévoyais mentalement -oui, mens in corpore sana- mon programme de l'heure qui suivait. Et puis, tout à coup illumination: au fait, c'est vrai, j'avais pris des bonnes résolutions: unfooting. Pas pour le plaisir, croyez le bien...
Quelques grammes de lycra plus tard, me voilà sur le sable, altière et féline, fendant le thermique du soir.
Mais le retour! Ha! le retour! Soleil couchant dans les yeux, eau scintillante, métallique, mercure liquide à facettes, mèches folles qui dansent sur mon visage, modifiant la perception du paysage alentour, et cette impression d'une force et d'une grace-mêlées, oui, mêlées- absolument délicieuse...
Et là, tout à coup, j'ai pensé que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu passer notre cher Docnnbb. Comme quoi, les gens ont beau être virtuels, un jour, ils nous manquent!

Si tout était aussi...simple!







Cale fenêtre original


Et en cale porte, pour éviter les bris dus aux courants d'air, vous proposeriez quoi? Un code général des impôts? Un gaffiot? Un Vidal?

c'est que les promenades malouines sont pleines de petites surprises. Pour qui a l'oeil acéré.

mercredi, août 01, 2007

C'est le premier jour du mois

1 er août.
Aujourd'hui, j'ai voulu connaître l'avenir.
http://www.linternaute.com/femmes/horoscope/zodiaque/verseau-mois/

No comment.

Le jour où...

Le 28 janvier prochain, j'aurai 40 ans. C'est le jour où je serai au sommet de ma montagne. Depuis que j'ai acquis la conscience du temps, ma représentation de la vie humaine, c'est la montagne. Hop, on grimpe pendant 40 ans, puis, un jour, on est en haut, on entame la descente. Le 28 janvier: descente. Début de décrépitude. Mais surtout, la fin du chemin n'est plus masquée par le sommet. De la montagne.

Le lundi 28 janvier 2008, je n'irai pas travailler. Je déposerai mes enfants à l'école, puis j'irai à la gare. Avec mes 40 euros en poche, je prendrai le premier train qui m'emmènera là où je peux aller avec 40 euros. On se demandait combien investir dans ce voyage, et tout à coup la somme m'est apparue comme une évidence! 40 ans, 40 euros.

Le lundi 28 janvier, quand j'arriverai à destination, au bout de mes 40 euros, avec mes grandes lunettes de soleil, pour le cas où mes yeux couleraient tout seuls (c'est pas sympa d'offrir un visage mouillé aux gens qu'on croise: on les plonge dans l'embarras, ils n'ont pas l'habitude!) quelque soit la météo, je ferai quelque chose d'exceptionnel. Je ne sais pas encore quoi. Ce sera d'ailleurs un challenge: que faire d'exceptionnel à Hazebrouck (exemple, mais Fort Mardyck pourrait convenir aussi) un lundi matin d'hiver?