jeudi, janvier 03, 2008

En musardant dans le grenier de ses parents


...on découvre des tas de choses passionnantes: son journal de quand on avait 17 ans, (là, vous pouvez toujours courir pour en lire des extraits, même sous la torture...) et aussi ce recueil de Desproges. C'est pas ce qu'il a fait de mieux, mais ça permet néanmoins de passer agréablement une petite heure au lit.

Je vous sers ce petit extrait : "la capitale de l'Autrichie s'appelle Vienne. Le charme de Vienne est décadent, un peu comme les...de jeanne Moreau. Des mémères emperlouzées suintantes de lipides viennent y bâfrer d'autres graisses grasses au fond des salon de thé précieux, où elles posent en soufflant leur cul catastrophique qui s'aplatit en clapotant obscéniquement sur le cuir boursouflé des banquettes impériales".

J'ai choisi ce morceau pour plusieurs raisons: à part Walter, je ne connais pas d'Autrichien, ni gentil ni méchant que ça pourrait blesser. Les autrichiens ne sont pas inscrits à SOS racisme, on peut gentiment se moquer d'eux sans craindre une levée de protestations. Je connais Vienne, j'ai testé, et je confirme: c'est vrai. J'ai pas mis le mot litigieux concernant Jeanne Moreau, mais cette grande dame a eu le cran de ne pas se faire refaire de morceau de son anatomie, et elle assume. Il y a comme un petit air de pédagogie diététique, en parfait accord avec les orientations de l'OMS et ça, il faut le saluer. Desproges était un visionnaire.
Dochhd aurait dit "un cul aphligeant", mais là, il regarde pousser les tomates de son voisin. Peut pas être partout à la fois.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Brassens aurait dit "un cul qui ne sait que s'assoir"