mercredi, janvier 02, 2008

Quand je faisais une digue avec Fanny


Quand Fanny habitait encore Malo, au premier rayon de soleil (c'est à dire dès qu'il ne pleuvait pas à verse), sans se concerter, on s'appelait pour partager un petit moment de bonheur simple et banal: marcher le long de la plage ensemble.

En arrivant en vue de la plage, on se regardait en souriant, on respirait à fond, et Fanny disait " qu'est-ce que c'est canon, dunkerque!"

Je la charriait en lui faisant remarquer qu'on devait bien être les seules à se faire ce genre de réflexion. Une bête plage, même pas côtée par les people. Une banale étendue d'eau et de sable, offerte à tout le monde. Un ciel, des nuages, du vent, le même que pour des milliers d'autres gens.

Et pourtant cette impression de vivre à chaque fois quelque chose d'unique, de merveilleux, d'exceptionnel.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Même si je déambule toujours au petit matin, maintenant, c'est dans les vignes. Pas mal non plus, les coteaux de l'Aubance ! Mais la plage de Malo ! ...incomparable, son côté vivifiant, et cette impression d'être seule, au bout de quelque part, de nulle part. Oui, elle me manque.
Bonne année Arlette.

Alice au pays des mygales a dit…

A moi aussi, ici l'air du bord de mer n'est pas très vivifiant, plutôt ramolissant....

Anonyme a dit…

Moi aussi, je referai bien ma valise pour Malo si c'était possible !

Anonyme a dit…

Merci Arlette pour ces photos chopées au vol qui peuvent faire le tour de la terre en 3 clics, la digue, la plage, le ciel, mon usine... la mer n'est pas si loin finalement, quand à son parfum... il nous reste les souvenirs!