Je viens de lire le grrr de Benoît. Un fumeur. Non repenti.
Moi, Arlette, je ne fume pas. Rien d'héroïque à cela.
A 12 ans, j'avais déjà senti très nettement combien il me serait difficile de gérer mes addictions. Un paquet de clopes, ça se glisse n'importe où et ça s'emporte partout. Une époisse bien faite, une glace caramel-beurre-salé, moins. Et pourtant, ce genre de choses me posait déjà des problèmes. Après tout, les enfants qui étaient nés de l'autre côté du mur et qui n'avaient jamais connu des tas de trucs qui faisaient nos raisons de vivre ne s'en portaient pas plus mal. C'était mon idée à l'époque. Donc, j'ai pas commencé. Pour ne pas devoir arrêter. C'est vrai pour pas mal de choses d'ailleurs. Je devrais m'en souvenir.
On croit avoir trouvé la solution en interdisant le tabac dans les bistrots.
Petit retour en arrière. Chez les pré-ados et ados, c'est qui, qui planquait ses clopes dans son blouson? Le premier de classe à boutons ou le caïd devant lequel les filles tortillaient des fesses?
Quand on est en bande, au bistrot, il est important de pouvoir participer à la conversation(!). D'être au plus près des kings. Qu'on fume ou pas, quand tout le monde est à l'intérieur, pas dur de trouver sa place.
A partir de dans pas longtemps, on aura le choix: ou on reste comme un con à l'intérieur au chaud avec les "pas franchement in", ou on sort pour rejoindre le groupe de l'autre côté de la vitre, là où apparemment, on se marre vachement, enfin, à ce qu'il semble, puisqu'en plus ils nous font des signes pour se foutre de notre g, nous qui restons à l'intérieur.
Ben t'as qu'à mettre ton écharpe et les rejoindre!
Ha Ha! Mais je je fume pas, j'ai pas de raison de sortir. De quoi j'aurai l'air? Evidemment, y'en a bien un deux ou trois qui vont se foutre de moi...
Pas le choix.
J'en allume une.
Pour être du bon côté. De la vitre.
Non seulement, je prédis une forte augmentation de fumeurs chez les jeunes, mais une recrudescence des rhumes, rhinos, bronchites, enfin, tous les trucs qu'on attrappe parce qu'on a pris froid.
Sauf si tous les bistrots invetissent dans les terrasses chauffées. A l'électricité.
C'est Mr EDF qui va se frotter les mains.
La prochaine fois: les fumeurs au boulot.
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8 commentaires:
il vaut mieux une bonne bronchite à un cancer non?
les fumeurs sont déjà en augmentation!!! j'ai déjà testé le restau sans tabac et je suis donc sortie fumer ma clope dehors. question d'habitude je fais pareil chez moi.
en tant que fumeuse invétérée , qui aime ça en plus, je comprends que les lieux publics soient interdits au tabac, juste parce que j'ai des enfants . et je n'aime pas que mes enfants respirent le tabac quand on va au restau.
enfin si tout cela était logique on interdirait la vente de tabac surtout non???
A N.Y.C. certaines portions de trottoirs ( devant les grands buildings de bureaux ) sont interdites aux fumeurs, si si ma bonne dame! Y sont fous ces américains!
comment concilier liberté individuelle et gestion de l'absentéisme?
A mon avis, dans ces mêmes buildings, rien qu'autour des lavabos, on doit pouvoir récupérer sa dose de coke quotidienne.
La clope est une addiction has been. That's why...
aux states ils auraient du coup un problème de "présentéisme" ( promis le mot existe), ils ont tellement mis la pression sur leurs salariés que ceix -ci n'osent plus s'absenter même quand ils sont malades. il s'avérent que cela devient contre-productif. A trop vouloir être présent, à n'importe quelle condition , le salarié devient moins productif.... le retour aux congés maladies serait il tendance??
il n'y a pas qu'aux "states", chez nous c'est pareil.........il existe mème une prime au "présentéisme"..
La bronchite et le cancer, ça fleure bon le raccourci tout ça !
Tant qu'à faire, je prends les 2. Faut bien partir avec un bon bagage et de bonnes raisons,non ?
Ils interdisent la cigarette...
m'en fous, j'fume le cigare!
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