mardi, mai 30, 2006

Le pain d'Arlette


Dire qu'Arlette est devenue la terreur du boulanger serait exagérer. Légèrement.
Intransigeante, exigeante et intraitable. Oui.
Envers cet aliment de base, qui ne supporte pas l'association avec des termes tels que congélateur, plastique ou trancheuse...

Depuis que j'ai poussé un cri d'horreur la première fois qu'on a approché ma miche de la machine à transformer le pain en minables tartines sans consistance, plus personne n'ose poser la question de la "coupe".
Ne vous demandez pas non plus pourquoi, mes baguettes à moi, on va les chercher derrière la porte, et pas sur le présentoir. C'est une question de température. Arlette a facilement froid aux mains.
En compensation, je suis une cliente fidèle.
Et je fais faire des sérieuses économies d'emballage à mes 2 fournisseurs préférés.
C'est gràce à moi que les forêts d'Europe pourront continuer à faire la joie des chasseurs, et des cueilleurs de champignons.

Maintenant que vous êtes prévenus, faites gaffe à ce que vous poserez à table, en ma présence.

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