lundi, mai 29, 2006

J'ai pas su choisir


L'entendre sussurer des histoires de garçons dans les vestiaires m'avait fait rêver. Au point que je m'étais aventurée dans ceux du club de judo, avec un prétexte futile de clé à glisser dans la poche de Grand-Gauth, pour être bien déçue: pas d'athlètes sous la douche, que des odeurs de chaussettes en plein effort.

Qu'à cela ne tienne: j'ai testé l'opus suivant: Joker

La fifille a grandi.
Elle nous raconte des tas de trucs rigolos, avec sa petite voix acidulée, qui fait un joli bruit dans nos oreilles et dans les mange-disque.

Les textes nous ouvrent de grands débats de société entre la maison et l'école de musique.
C'est ça le danger des mange-disque: les enfants écoutent les mots qui en sortent. Et ils posent des questions.
Arlette se régale dans les explications.

Je crois que mes fils ont de la chance: ils comprennent déjà très bien la psychologie féminine. Et aussi pourquoi, quelquefois, les mamans pleurent quand on leur offre des cadeaux.
Ou quand elles n'ont aucune raison de le faire.

Une fois de plus, j'ai pas su choisir. J'en ai mis deux. Mais toutes les autres sont très bien aussi.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Le Doc, il a créé avec des potes un club féminin de sport collectif, il confirme: l'odeur des vestiaires est asexuée.

Anonyme a dit…

Et elles pissent sous la douche!!!

Arlette a dit…

Comment tu le sais? Tu analyses les eaux usagées à la sortie des douches? Parce que, mettre ne serait-ce que le bout de l'orteil dans un vestiaire de filles, ça n'est possible que pour les sourds avérés. Mon alarme de maison, c'est un joujou Fisher Price, à côté des stridulations que déclenche la moindre intrusion masculine dans ce genre d'endroit. Ou alors, t'avais une perruque et des boules quiès de professionnel...

Anonyme a dit…

Ou alors c'est pas des vraies filles???

Anonyme a dit…

Si, je le sais.
Y'en a toujours une qui rapporte...

Arlette a dit…

Quoi? La baballe à son maî-maître?

Anonyme a dit…

Je ne suis le maître de personne, et finalement pas de moi-même non plus.
C'est juste que dans un troupeau de gonzesses, y'en a toujours une pour raconter les conneries des autres...
Valable chez les mecs également, malheureusement, inexorablement, inéluctablement, inutilement.

Anonyme a dit…

inébranlablement????