Hier, j'ai lu "Juste un regard" de Harlan Coben. Mes devoirs de mai. J'y ai pris beaucoup de plaisir, parce que c'est rare les plaisirs en tranche B+, mais aussi, parce qu'il y a un bon suspense, et qu'on est tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Malheureusement, je ne l'ai pas savouré comme un bon Lodge, Boyd ou un autre de mes chouchous. J'avais un peu le même sentiment que lorsque je feuillette Voici chez le coiffeur. Vous voyez ce que je veux dire?
C'est quand même franchement bien meilleur que Marc Levy. Celui-là, il est tellement "poor", que je croyais naïvement que, si le vocabulaire était si pauvre, les phrases si mal construites, et l'intrigue si plate, c'était la faute à une traduction bâclée! (Et y'a pas de traduction!!!!)
Je subodore qu'Harlan, (un peu de familiarité, il ne m'en voudra pas) ne va pas s'en tenir à 2 ou 3 productions, vu que ça marche fort, et qu'il a eu sa photo en gros dans "Lire". Mais qu'il fasse attention: on deviendrait vite un Mary Higgins Clark au masculin, avec ces recettes là. Et venant de ma part, c'est pas un compliment. Du tout.
La photo suivra, parce qu'on me l'a chipé en douce ce matin pendant que je dormais, pour éviter que je ne le donne tout de suite à notre Grand Convalescent.
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