lundi, mars 05, 2007

Un dimanche comme Jamait?

Le vois-tu venir ce dimanche, avec son air triste et sa gueule moche? tralala, caresse-moi...Tous les prétextes sont bons.
Hier, il faisait plutôt beau le matin. Je me suis dit: un peu d'exercice physique ne te fera pas de mal, ma jolie.(faut bien que je m'autocomplimente, sinon, qui le ferait?) Je me suis lancée à la recherche d'un partenaire. En vain. Difficile à dénicher, cette engeance. Adepte du help yourself, et refroidie par une averse subite, je me suis souvenue du précieux instrument qui faisait les beaux dimanches (et aussi les soirées) de ma jeunesse.
J'ai remis la main dessus. Malgré sa taille respectable, il n'a pas été facile à retrouver.
Je l'ai longuement regardé. Le contact du simili cuir a réveillé des sensations oubliées.
Puis, j'ai fait glisser lentement(pour ne pas le coincer!) le zip, et j'ai été assaillie par tout un tourbillon d'odeurs enfouies, qui je dois l'avouer, m'ont remué jusqu'au tréfond de mon être. Oui, j'ai ça, moi. Un tréfond.
Je l'ai saisi dans une main pour le dévêtir entièrement. Ha! le bruit de la fermeture éclair...
Le manche était froid et dur dans ma main.
J'ai ajusté la hauteur, et je l'ai calé entre mes cuisses (ce mot est vraiment moche, mais y'en a pas d'autre et faut être précis dans ses descriptions). Pendant qu'il s'impégnait de la température ambiante, j'ai laissé mes doigts se promener sur son manche, suivre ses courbes, posé ma main à plat sur ses renflements harmonieux.
Puis n'y tenant plus, les crins tendus et enduits de résine, j'ai laissé mon bras (le droit) retrouver spontanément le mouvement régulier de va et vient, prenant bien garde à la souplesse du poignet, lors des changements de sens.
De l'index gauche j'ai amorcé un début de vibrato, et faisant fi de toute pudeur, abandonnant toute résistance, je me suis laissée pénétrer par la chaleur des vibrations qui m'ont saisie toute entière.
Nous sommes restés là un long moment embrassés (ça veut dire que l'un tient l'autre dans ses bras).
Et puis le calme est revenu, me laissant courbattue et songeuse...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Chaud bouillant...