mardi, mars 20, 2007

Réflexions


Essayer/réussir.

Quand j'ai lu le billet de Benoît sur le sujet, j'ai bouilli. Alors, hop, j'ai donné un grand coup de barre (abattu), et Cécile est venue bouillir à son tour pour redresser le cap.

Alors, évidemment, là haut, ça cogite tout seul.

Si j'étais un jeu vidéo, je dirais "essaye encore".

Si j'étais San Antonio, je dirais, j'ai essayé, on peut.

Si j'étais une menteuse, je dirais j'ai essayé le 10 ans, j'ai réussi à rentrer dedans.

Si j'étais une people addict, je dirais j'ai réussi à essayer la oiture de K2000.

Si j'étais Alice, je dirais, j'ai essayé la charlotte aux fraises, j'ai réussi la brandade Picard.

Si j'essayais de m'en donner la peine, je réussirais.


Moi, je pense à tous ceux qui essayent d'être heureux. En vain.

Pour ceux-là, essayer, ça suffit pas.

16 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est quoi ce problème entre "essayer" et "réussir"??? je ne comprend toujours pas.

On passe notre temps à "essayer" ( perso le 10 ans j'ai arrêter et la voiture aussi lol) , et parfois on "réussit" ,malgré soit.

moi je veux continuer à essayer, pour me ramasser un nombre incalculable de fois, et pour recommencer. Parfois un petit bilan et tu te rends compte , que finalement tu as réussi plus de choses que tu ne croyais. oui je sais je suis une optimiste. j'ai longtemps pratiqué la version pessimiste, et sincérement le changement d'option est salvateur . enfin dans mon cas.

alors quitte à avoir des oeilléres ( comme tout le monde ) je préfére qu'elles soient roses, pour continuer à y croire tout les jours.

Anonyme a dit…

j'ai pas compris le rapport avec la gaine
ps moi j'dis à bas les gaines!

Anonyme a dit…

Pour l'instant je réfléchis. Je dirais, très prudemment, qu'onne peut pas généraliser.Proverbiser essayer et réussir, c'est un coup à se lancer dans des polémiques qu'une gaine, même 18heures ne saurait contenir, sans les laisser déborder.
Kindly confirm that I am clear.

Anonyme a dit…

Moi ca fait longtemps que j'ai "dégainé" le "qui ne tente rien n'a rien", une bonne claque n'a jamais fait de mal et permet de réfléchir utilement. Après avoir longtemps eu la réputation de la pessimiste de service au sein de ma charmante famille, je reconnait que la vie est beaucoup plus agréable depuis que j'ai intégré qu'il y a toujours quelque chose de positif dans les moments les plus noirs, même insignifiante au départ, quel régal quand tu regardes en arrière.
Aujourd'hui je cultive avec ferveur la "positive attitude". Et pour en avoir dégusté, je ne reviendrai pour rien au monde en arrière.

Anonyme a dit…

essayer et/ou réussir.
C'est marrant!

Réussir: c'est normal.
Se planter comme une grosse buse: ça arrive.

Essayer suppose un retour en arrière possible: c'est déjà un choix.

Etre obligé de réussir, c'est plus dur que de faire le choix d'essayer.
Transformer l'essai c'est mieux, quoi qu'il arrive et quelque soit l'option de départ; choix ou obligation.

En bref, si on prend l'option d'essayer, c'est que la garantie de réussite est optimale; alors si on se plante c'est nul...

Le doc a été OBLIGE à un moment d'essayer et c'est pas pareil: le ballon est en l'air, il se dirige vers les perches. Tout le temps du vol de la balle, il doute, il rumine, il cogite: est-elle bien frappé, le dosage est-il bon, le vent est-il favorable.

Finalement, il dort mal, il digère une anxiété (bien vécue, rassurez-vous), il attend la réussite.
Mais ne le fera pas tous les jours.

Pas de plaisir à certains risques.

Essayer: c'est quand tu as le choix, et c'est facile.
Réussir aussi, quand tu essayes, pas quand tu es obligé.

La vie impose parfois de ces trucs...

Anonyme a dit…

C'est vrai que la notion de réussite est drôlement relative.
Je me souviens d'un temps pas bien lointain où j'ai fait une compète de golf avec Arlette. On peut pas dire que sur le plan du résultat c'était une réussite (on a fini bonnes dernières), mais sur le plan perso, on s'était bien amusées. Bon, c'est que du golf, mais...

Anonyme a dit…

"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre et de réussir pour persévérer" Désolée, j'ai oublié l'auteur alors je vous en donne une autre "l'Espérance est un risque à courir" (Bernanos). Ado, j'avais écrit ces 2 phrases et quelques autres sur la page de garde de mon agenda : 30 ans après, cela marche toujours pour claquer les coups de mou.
Comme Cécile et Alice : résolument optimiste mais j'ai moins de mérite, c'était dans mon package de naissance. Et heureusement qu'il y avait cela car il manquait pas mal de matériel, dans ce package!!!

Anonyme a dit…

Moi, j'avais marqué:
"l'honneteté, la probité, la morale, la foi, le respect, et le désir de rendre service sont nos principales vertus"
A Capone et F Nitty

2 exemples de réussite

Arlette a dit…

Vous volez un peu haut pour moi...sur mon agenda à moi, y'avait marqué mon nom, mon prénom, et mon numéro de téléphone. J'admire tous ceux qui ont des certitudes et des maximes fortes auxquelles se raccrocher. Des lignes de conduite rectilignes et bien tracées. Sans points d'interrogation. Dans le cas présent, moi, je réfléchis juste. Et ça prend du temps avant de se forger une opinion. Etre obligé de réussir et s'obliger à réussir. Même combat?
C'est l'heure de passer à table.
D'après mes observations, on est souvent obligé de réussir quand on est seul. Et on s'oblige à réussir parce qu'on voudrait être seul. Ou le seul.

Arlette a dit…

Qui ne tente rien n'a rien. Mais risque de perdre le peu qu'il a. Et quand ce peu est ce qui lui permet de tenir, c'est déjà beaucoup. Dans nos longues conversations, monamiDimitri (c'est pas sa faute) me disais "tu risques rien à poser des questions. Au pire t'auras pas de réponse, ce qui équivaut à la situation actuelle". Oui, mais si la réponse est décevante, OK, je suis fixée, mais j'ai perdu tout espoir. Or, l'espoir fait vivre. Moi, en tout cas.
Une bonne claque, ou une claque tout court fait TOUJOURS mal. Même l'idée de prendre une claque fait mal. Mais qui peut comprendre ça?
Pourquoi, au moment où on parle de risque, en prendre, ou pas, combien, ce qui revient à calculer des probabilités de réussite, on me refile 919 pages, la bible des statistiques? Je ne veux pas interpréter les coïncidences. Juste les constater.
Je suis d'accord avec Dochhd jusqu'à nul...Je suis d'accord avec BQMV. Je suis d'accord avec Cécile: elle fait bien ce qu'elle veut, elle ne me l'impose pas, et si ça lui fait plaisir, je lui offrirai les protège-oreilles assortis à ses oeillères.Je suis d'accord avec Brunette, moi j'ai bien rigolé, elle pas toujours.Je suis pas d'accord avec la garde de Marie-Brune: moi, j'ai besoin d'espérer pour entreprendre. Mais comme j'espère toujours...en revanche, être obligé me coupe tout. Je m'étonne que personne n'ai encore rebondi sur le "réussir dans la vie ou réussir sa vie".
Une confidence: j'ai toujours bien aimé les chefs maffieux. Sais pas pourquoi.

Anonyme a dit…

des protéges-oreilles roses ? en moumoute? wouah je viens les chercher quand???

nous sommes d'accord sur le caractére obligatoire de la chose. mais si tu as "peur" de prendre une claque tu es condamnée à l'immobilisme non? c'est pas mieux que l'indifférence cette chose là. je préfère agir, quitte à me vautrer avec claque, honte de ma vie, et me dire " ben tu vois t'aurais pas du le faire, y aller", plutôt que de me perdre en conjonctures genre " mais j'aurais peut-être du le faire, y aller". mais bon je suis bélier j'aime bien me manger des murs!!! :))

Anonyme a dit…

c'est quoi le plus important? réussir dans sa vie ou réussir sa vie? se comporte t'on de la même manière pour y accéder? j'ai tendance à croire que oui. si tu marches sur les autres au boulot pour gagner, peux-tu être une autre personne dans ton intimité? cool et respectueuse des autres? j'en doute. les exemples que je côtoient ne me démontrent pas le contraire, ou alors ils sont schizos. ou alors le malaise s'installe quand tu découvres que ton pote que tu aimes bien traine une réputation douteuse dans sa boite, et tu te questionnes. en essayant de ne pas juger parce que moi ça fait longtemps que je ne travailles plus, et peut-être que je devrais aussi faire des croches-pieds si je devais bosser et est-ce que j'y arriverais? je n'ai jamais du le faire quand je bossais ou alors je me barrer avant parce que je n'aime pas ça.
J'ai bien conscience que ce n'est pas tout noir tout blanc et que chacun traine son lot de casseroles douteuses, mais jusqu'où peut on aller pour réussir? ou juste pour garder son job?? alors pour réussir sa vie......

Anonyme a dit…

J'avoue que je ne comprends pas tout: Arlette, dis moi, tu es en colère contre la société qui nous force à réussir ou contre toi-même qui te met la pression pour réussir tout ce que tu essayes?
Au fait, c'est quoi la vie?

Anonyme a dit…

Je suis pas en colère. Sauf contre les mémères à chiens et à crottes. Je réfléchis. Avec les doigts.

Anonyme a dit…

Arlette est une perfectionniste, pas d'autre alternative que la réussite ou l'échec, moi j'aime bien tout ce qu'il y entre 2.

Anonyme a dit…

Ha, mais moi aussi j'aime bien les entre-deux. Je les regarde d'un oeil attendri et compatissant. Je félicite, j'encourage. Les autres.
"maman, j'ai fait deuxième à boulogne" "on dit pas j'ai fait, mais je suis arrivé " "oui, mais deuxième c'est bien non?" "oui mon moussaillon, c'est très bien". Mais difficile de faire taire la petite voix qui dmande "et t'étais à combien du premier?"
BC m'a fait la morale à ce sujet. depuis, je la boucle.