Le michelin des wa-wa

Mon amie BC est une pisseuse. Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse, c'est le mot. Un voyage Dunkerque Paris (banlieue sud! pensez-donc) avec elle, commence par une première pause à l'aire de Phalempin. Après Arras, elle commence à se tortiller à nouveau, et avant "les patates" on procède à un deuxième arrêt.

Ensuite, si on a de la chance, on peut tenir jusqu'à Astérix, et si il n'y a pas de bouchons, on boucle jusqu'à Soisy, en se disant que c'est une chance!

Vous imaginez, on a fait Douai-Zagreb ensemble. Pas de risque que le moteur chauffe.

Au restau, pareil.

A peine la carte est-elle sur la table, qu'elle file aux toilettes.

Tel un vieux couple conditionné par des années d'habitudes (dangereux les habitudes?), Arlette peut deviner rien qu'à sa façon de balancer les bras et de sourire à la ronde, si l'endroit était à sa convenance ou non.

Je vous retranscris la conversation. C'est édifiant.

"Alors? la note?"

"sur combien?" a-t-elle le toupet de demander.

"sur 10, ça te va?"

"alors sur 10, je dirais, 6-6 et demi"

"ha oui?"

"aucune recherche dans la déco. papier peint à chier"

Je vous signale que les vendanges tardives, place Voltaire à Malo, ont obtenu 10 sur 10 avec mention spéciale "c'est un endroit délicieux".

Voilà, ce qui vous attend, vous jeunes filles blondes qui me lisez, lorsque vous commencerez à entrer en décrépitude.