dimanche, mars 11, 2007

Arlette en goguette

Je périgrine. Par la force des choses. Mes affreux sont rentrés de vacances, avec une bonne nouvelle: on a oublié le cartable à Paris!
Me voici donc à la poursuite du cartable rebelle. J'ai pris le train pour la capitale.
Moi, j'aime bien prendre le train. Il y a toujours ce moment de stress juste avant, parce qu'un jour, il y a très longtemps, j'en ai attrappé un de justesse. Sinon, c'est un moment plutôt agréable, et là, j'ai pas rêvassé, j'ai bien avancé mon boulot, même que je me demande si la solution, c'est pas ça: un coup de TGV...
Pour aller à Paris, depuis Malo, il y a deux options: la route du Nord, (Lille Douai Arras Les Patates Parisnordterminusdutrain), et la route du Pas de Calais, beaucoup plus pittoresque, écoutez bien: Hazebrouck Béthune Lens Arras Parisnordterminusdutrain. Hier, j'ai tiré l'option b, sans commentaires, ils pourraient être désobligeants.
Ensuite, BC m'a appelée pour me dire que malheureusement j'allais devoir me colleter avec la plèbe, parce qu'elle ne pouvait matériellement pas m'attendre dans son break en cuir à la descente du train.
Un trajet en RER est toujours pour moi un grand moment de sociologie appliquée: vérification du principe de surnombre, proximité inconcevable avec les sujets d'étude, et surtout diversité impressionnante.
Au fil du trajet, le paysage évolue. La couleur du coucher de soleil dans le train qui se vide: incomparable! Le tri qui s'opère au fur et à mesure que les barres d'immeubles laissent place à la campagne des bords de Seine et aux grandes propriétés nichées dans la verdure...et puis cette odeur de printemps qui flotte dans l'air à l'arrivée, tout ça, c'est des sensations que j'aurais aimé partager, en silence, avec vous. Donc, abstenez-vous de lire à haute voix.
Demain, je vous raconte ma soirée.

Arlette, t'es en train de virer au journal intime signé Diddle, là. Reprends toi, ma fille.
Ouais, je sais, c'est pour vous rappeler que je suis blonde, aussi.

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