mercredi, octobre 18, 2006


Il y a quelques années, quand j'ai emménagé en ville, j'ai été abasourdie devant le déploiement commercial -de fort bon goût- autour d'Halloween.
Déjà, à l'école, on demandait aux enfants de se renseigner sur ce que c'était que cette "fête", c'est dire comme l'évènement faisait partie de notre patrimoine culturel...
Pendant deux ou trois ans, on a eu droit à du orange et noir, agrémenté de fausses toiles d'araignées. Partout. Même ceux qui n'avaient aucun intérêt à vendre quoi que ce soit en rapport avec la chose : les coiffeurs, les agences immoblilières, le club-house du tennis, la piscine, et évidemment, tous les particuliers qui trouvaient ça "beau" (du orange, non mais, je vous jure...) .
Et puis, miracle, ça s'est tassé. Aujourd'hui, à part quelques irréductibles qui ont manifestement des stocks à écouler, le orange n'est plus du tout dominant dans les vitrines malouines.
Il y a forcément une explication: les investissements n'ont pas été rentables? (Arlette, tu peux pas t'empêcher de faire ton analyse financière partout!), ou bien Mr et Mme Dulamba préfèrent-ils garder des sous pour s'offrir un magnifique Père Noel en plastique clignotant, avec sa paire de rennes qui chantent gingle bells accrochés au balcon?
Je le crains.

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