Rosamunde Pilcher

Rosamunde Pilcher est une dame certainement très respectable, qui écrit des romans à l'eau de rose. Qui, je le souligne, ne convient pas au whisky. Si je connaissais Barbara Cartland autrement que de réputation, je pourrais vous faire un comparatif. On va dire que c'est une version édulcorée de Harlequin, série rouge, je précise parce qu'il me semble que la mauve pâle est moins hard.
Donc, Rosamunde est fan de l'écosse. Des vieilles maisons héritées par un célibataire endurci, qui secourt une jeune fille à la recherche de son frère dans la tempête de neige alors qu'elle vient de foncer dans une congère avec sa petite voiture pas climatisée à conduite à droite, quelle hérésie.
Mais, mon Arlette, que fais-tu donc dans cette galère? Daphné Du Maurier, on veut bien mais Rosamunde Pilcher, appelons cela pudiquement un livre de plage, là, on comprend plus!
C'est la faute à ma tournante. Yes, once a month, je m'encanaille, moi, la malouine coincée bourgeoise, dans un trip glauque appelé tournante. C'est pas l'enfer rassurez-vous. Mais y'a une petite maligne qui assume totalement, et qui nous glisse toujours un "roman de plage" (nous on n'a pas de gare à proximité. On fait avec ce qu'on a). C'est comme ça que j'ai découvert Musso ou Marc Lévy.
Et vous savez quoi? On est toutes là, avec notre petit sourire, "oui, bon, Rosamunde Pilcher, un roman de plage". N'empêche, que tout le monde l'a lu. Et y'en a combien qui ont lu "Alamuk" en entier? Hein? 998 pages sur les guerres de religion en asie centrale au moyen âge? Hein? Qu'est-ce qu'on a trouvé comme prétexte, pour celui-là?
Demain, la photo.