mercredi, juin 28, 2006

Un petit rien si délicieux.

Il m'est arrivé quelque chose de délicieux, cet après-midi. Je roulais dans un petit chemin de campagne, et j'ai machinalement repoussé une mèche de cheveux. C'est un petit geste banal. Mais, là, sur le haut de ma joue, pas loin de la tempe (pour les amateurs de précision), j'ai effleuré...du sable. Oh! pas une pleine poignée. Juste quelques grains collés comme des éphélides.
Eh, bien, c'est délectable. Parce que ça veut dire, que quelques minutes avant, on avait la chance d'être étendue dans le sable. Et que c'est pas donné à tout le monde. C'est vrai, ça. La fille qui habite en pleine cambrousse bourbeuse ne va pas s'extasier de découvrir une traînée de boue sur sa joue. Même si elle s'est étalée dedans quelques minutes auparavant, pour aller rentrer les poules. Pareil, la brave citadine de base qui s'est pris la poussière du bus dans la figure, ne va pas se délecter de cette bonne odeur d'échappement qui flotte dans ses cheveux.

En revanche les deux, là, elles peuvent marcher pieds nus entre la douche et leur lit, sans rapporter ces délicieux petits grains qui les grattouilleront toute la nuit. Partout.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est vai, mais ces deux là, elles doivent changer leur tapis de bain tous les jours, parce que pour peu qu'elles aient des enfants, ceux-là ne pensent pas toujours à enlever leurs chaussures maculées de boue -au mieux- ou de crotte de chien ramenée du trottoir surpeuplé-quand ils vont se laver les mains!!

Anonyme a dit…

"il ya le ciel, les oiseaux et la mer..."

Arlette a dit…

le soleil, Alice, le soleil.

Anonyme a dit…

Autre variante:
Le soleil, les zoziaux et ta mère!!

Zy va le doc

Arlette a dit…

Laisse ma mère en dehors de tout ça!
C'est marrant, mais, j'ai déjà dit ça, dans un tout autre contexte...

Anonyme a dit…

Bon alors : il y a le fiel, le pas bon et l'amer...