mardi, juin 27, 2006

Le bouton "on / off" ou petites réflexions peroxydées


Prenez une –encore jeune- femme qui promène une poussette en souriant, le long d’une plage ensoleillée, un matin d’été calme et sans vent. Vous vous dites « c’est ça le bonheur ! Comme j’aimerais être à sa place ! ». Maintenant, chaussez vos lunettes magiques et observez son activité cérébrale. Pourquoi, tout à coup, vous accélérez ? Un truc vous a fait peur ? Tous ces téléscopages de points d’interrogation, ce remue-ménage incessant, ça vous effraye ? Et pourtant, c’est une blonde !
Vous avez bien raison.
Moi aussi, à votre place, je me carapaterais vite fait.
Ou bien je lui indiquerais gentiment où se trouve le bouton « off ».





Petit dialogue amusant.

Corps et Cerveau, qui cohabitent non sans heurts depuis belle lurette, se retrouvent dans un moment particulièrement agréable. Oui, oui, je vous vois venir, vous imaginez du croustillant, mais, non, je ne me risquerai pas sur ce terrain dérapant.
Imaginons juste un début d’après-midi. Le déjeuner a comblé l’estomac, les enfants adorables et brillants sont repartis pour l’école, Champion a repris aussi le chemin du boulot, non sans vous avoir encore chaleureusement félicité pour tout le bonheur que vous contribuiez à créer autour de vous, et votre chaise longue au soleil vous tend les bras.
Je saute les préliminaires, pour en venir au paroxysme théorique du bonheur, quand tout à coup, Corps dit à Cerveau : "on est bien, là , humm, oui, moi, je trouve ça chouette "Et là, pile à ce moment, ce rabat-joie de Cerveau débarque, avec ses questions idiotes : " mais comment tu peux en être certain ? Tu peux même pas mesurer. Qu’est-ce qui te dit que tu ne peux pas encore être mieux ? C’est vrai, ça, on doit pouvoir faire mieux!"
Et voilà. Merci cerveau !
Pas la peine de foncer chez le coiffeur se faire décolorer. Ça ne marche pas.
Faut juste pas oublier d’appuyer sur le bouton « off ». Si on a pris l’option.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Comment justifier le repos au soleil dans sa chaise longue quand on est une nana qui "bosse pas"... à priori pas de pb, on a conduit les enfants, on a fait les courses, on a fait le dej...MAIS le cerveau, meme celui des peroxydées, il a quand même bien évolué depuis les années 50 et c'est pas si facile...en 2006, celle qui sait glander sans se poser ni question aucune, ni scrupule, celle-là, elle est sacrément bien dans ses pompes. Arlette, ça va toujours pas bien, c'est pas sur off que tu dois appuyer, c'est sur on mais dans la bonne direction.

Anonyme a dit…

Au regard de l'heure à laquelle tu as edité ta reflexion, tu n'as pas eu vraiment le temps de gamberger trop longtemps, vu qu'il y en a qui n'ont pas resisté à l'appel du papotage de l'après-midi avec toi...

Anonyme a dit…

n'etre pas "stressée" c'est savoir ne rien faire sans culpabiliser !
il te faut peut etre une autre consultation de "rue"........

Anonyme a dit…

C'est pas parce qu'on bosse en dehors de la maison qu'on ne se pose plus ce genre de question.
l'expression"imbécile heureux"est tout à fait vraie car il n'y a que ceuxdontle cerveau ne se metjamais en contradiction avec le corps qui sont totalement et inconditionnellement heureux et sûrs de leurs choix

Anonyme a dit…

Preuve, si besoin était, qu'Arlette, elle, a un cerveau!

Arlette a dit…

J'ai passé une partie de l'après-midi dans ma chaise longue au soleil. A me poser des questions existentielles: sur le ventre, ou sur le dos? Comme d'habitude, j'ai pas su choisir, j'ai pris les 2. Au fait, l'expression "imbécile heureux" est bien au masculin, arrêtez-moi si je me trompe...Ne pas se poser de questions, ça fait partie du pack-mec, avec d'autres babioles que je ne détaillerai pas ici. Je n'ai jamais connu de fille qui ne s'en posait pas. Cher doc (share doc?), tu nous donnes là un indice de taille: finalement, légiste ou légumologiste? Quant au bouton, déjà, si on pouvait me dire où il se trouve, ça m'avancerait, et dans la prescription, donnez-moi aussi le cap. Et un pilote automatique en plus du gros moteur diesel. A la place de ma caisse à savon à petite voile.

Anonyme a dit…

A mon avis, docnnbb est un bobologue de la tête, ou alors il a suivi la formation "être à l'écoute du patient"

Anonyme a dit…

Ta, Ta, Ta, je connais aussi des filles qui n'ont pas de cerveau, et elles ne sont pas toutes blondes!

Anonyme a dit…

Les mecs aussi se posent des questions sinon comment expliquer leur CMV qui est svt plus carabinée que celle des filles? Ce n'est pas une question de sexe, ni de statut mais effectivement une histoire de cerveau et ça, à moins de se faire lobotomiser on n'y peut rien et puis ça a quand même des avantages non négligeables d'en avoir un qui fonctionne bien!