mercredi, février 28, 2007

Un tisonnier dans le jacuzzi...

Gràce à leur test cosmogénial (hum, blottis en damart sous les couvertures, à faire des étincelles d'électricité statique à chaque grattement de...cheville) Brouck et Marcq, (Darcy?) apprennnent enfin à se connaître. (whaou, là, je suis fière, je commence à prendre naturellement le style). Et voilà qu'on apprend que le fantasme de Marcq serait de voir Brouck, non pas à quatre pattes sous une armoire 18ème, mais, tenez-vous bien: nue! Ce qui implique un total striptease du damart. Dans le noir, ça flashe. Les étincelles. Petite remarque en passant, on ne fait pas état d'un lave-linge dans le nid d'amour, et ça fait quand même deux jours qu'ils marinent dans leurs damart, après une heure de marche pénible dans la neige. Mais chez Harlequin, les héros sont autonettoyants. Ils n'ont jamais de gastro non plus.
Le gros problème, c'est que ni Brouck (en bas résille), ni Marcq (en bas reuil) n'avaient pensé à se munir de Condom (capitale du mousquetaire et du foie gras réunis). Donc, abstension, enfin, abstinence. C'est l'ombre de Ségolène qui me perturbe...Quand de manière tout à fait fortuite ET providentielle, Broucke en découvre un, au fond de l'armoire de toilette. HA! Elle la tient, sa minute de bonheur. Et elle compte bien dégainer l'engin au moment le plus approprié, la coquine. Je cite "ainsi,il ne pourrait plus se refuser à elle!"
Ils ont le temps de faire un peu de ménage et de remettre de l'ordre avant l'arrivée des secours, car il faut vous dire que pendant que ça tempêtait sec sous la tignasse de Marcqe, le soleil radieux sur la neige fraîche qui avait tout recouvert de son blanc manteau lumineux virginal, se méfier pour les rétines non protégées, exigez la norme NF, et fraîchou, brillait à nouveau de tous ses feux (de l'amour).
On leur fait un accueil triomphal au chalet, et aussi un grog.
Comme c'est la fin du WE, tout le monde rentre à sa maison (d'sa mère, mi auchi, à m'baraque) et comme tous les hommes dignes de ce nom, Marcq ne donne plus signe de vie à Broucke qui se morfond, doute, dépérit, compense, nutella, saucisson sec reflets de France, Goudale, et commence à oublier.
quand la providentielle ex-belle famille rapplique avec une autre dinde au curry traditionnelle, àmoins que ce ne soit une tourte au potiron, et vla -t-il pas que le Marcq comprend que Broucke est la femme de sa vie, et que c'est pas parce que les hommes de sa famille sont des salauds, qu'il a le mektoub. Brèfle, il se lève avant le dessert, fait sa déclaration à travers de la tablée et le bonheur se lit enfin sur le joli visage de notre Broucke enfin comblée.
Comme quoi, quand vous fermez votre maison de vacances, pensez à laisser traîner des trucs utiles dans les armoires de toilette. Pas périmés. Siouplait.
Allez, Cécile, au boulot!

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon mais il est devenu quoi le con donc??? et tu ne nous a pas expliqué ce qui se passe quand la tête de Broucq elle descend et que Marcq y laisse faire...

Anonyme a dit…

Et pis t'oublie le sourire con et très masculin de Marcq quand la tête à Broucq elle descend.

Et pis, dans ton boulard graveleux, t'as un sens de la métaphore et de l'image qui impose un effort de réflexion incompatible avec le cahier des charges de l'oeuvre: "il se lève, fait sa déclaration à travers la tablée, et le bonheur se lit sur le visage de ma broucq..."
ALORS: quecequi se lève? C'est quelle substance cette déclaration, et quelle puissance dans le jet, vindieu, à travers la table!!!
Enfin le bonheur sur le visage de ma Brouck, c'est un finish digne de Mr Dorcel, ça!!
Et tout ça devant un carré de pétasses qu'on imagine sapées pour une fête des mères.
T'as un réel talent d'écriture.
Respect

Arlette a dit…

Mon grand Dochhd, t'oublie que j'ai promis de pas publier ton portrait. En picture-digit, en prose, en verres ou toutcontre moi. Alors, je décris pas. Je laisse imaginer.
Ta clairvoyance et ton chapeaubas sur mon art -cultivé avec naturel et glam- du double sens qui coule de source et ma maîtrise du verbe dans les situations délicates me vont droit au coeur. Je vais aller prendre un douche et vider le lave-vaisselle, tiens!

Anonyme a dit…

Moi je dis, le "Marcq en bas Reuil", c'est grand. Y a pas à dire, tu tutoies les anges ;-)
Je me suis bien gondoler en te lisant

Arlette a dit…

OUI? et je tutuoies aussi le roi. C'est mon cousin. Par alliance avec Alice.
Arlette: reine de la foire aux lieux communs...

Anonyme a dit…

pourquoi s'arrêter en si bon chemin? pourquoi ne pas préparer une thése sur Brouke et marcq influence situationniste démarquée Deleuze au fin fond du moyen âge? ( je sais c'est pointu). un lien pour t'aider à ce prix là c'est cadeau ça ne se refuse pas!!

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Anonyme a dit…

Deleuze, c'est le ptit qu'a fait un essai sur le marquis de Sade...?

Anonyme a dit…

Meuh nan, deleuze c'est un grand copain à Dorcel, un copain façon XXL si tu vois quoi!

Arlette a dit…

Hein?
Deleuze a essayé un tisonnier sur le maître de Lacoste?
Pour attraper un crocodile avec du vinaigre?

Anonyme a dit…

J'aurai jamais cru que le débat allait prendre un tournant si philosophique. Ca me donne presque bobo la tête. Vite un Glamour ou un Cosmo !