mardi, février 20, 2007

Pensée du mardi

C'est avec des maximes de ce genre que l'on explique le taux d'implication de la population française dans les associations caritatives.

Avant, les dames desoeuvrées visitaient leurs pauvres et leurs malades (bien souvent ils cumulaient), distribuaient de magnifiques chaussettes tricotées à la main, recevaient l'après-midi à jour fixe et animaient de charmantes soirées en chantant des lieders au piano. Et tout ça, sans but précis. Juste parce que c'était l'usage.

Maintenant, elles font exactement la même chose, seul le packaging est différent: on fait des permanences chez Emmaüs, de la broderie ou du scrapbooking, on organise des cafés-copines, et des soirées poésie. Et tout ça dans le but précis d'achiever un étage de plus dans sa petite pyramide de Maslow à soi...
Arlette ne crache pas dans la soupe. Elle constate.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A propos du jour, je me suis toujours dit que cela devait être terrible quand tu plantais en robe d'après-midi après avoir passé la matinée à vérifier que la cuisinière n'avait pas fait brûler les petits gateaux, que l'argenterie était irréprochable de brillance .... et que personne ne venait! C'est peut-être pour cela que dans les années 50, le jour est devenu désuet, que pour avoir de la visite il faut prendre son téléphone : ce que l'on ne fait pas, donc personne ne vient et l'argenterie noircit dans son écrin.
Allez Arlette, remets le jour au goût du jour!

Anonyme a dit…

et si autrui c'est soi ça marche? parce que l'on n'ait jamais aussi bien servi que par soi-même parait-il.