dimanche, février 11, 2007

« Mais pourquoi tu n’irais pas ? Ce serait l’occasion de les voir tous. Tu en rêves depuis si longtemps. Et puis à part toi, de ton côté, je ne vois pas qui pourrait vous représenter ». Paul lui tendait la perche. Oui, elle en avait envie. Oui. Elle se sentait…prête.

Ils terminèrent leur déjeuner, en bavardant de choses et d’autres. Lui, savourant cette pause inespérée dans une journée qui s’annonçait encore harassante, et elle, suspendue entre deux nuages, se laissant gagner par la torpeur du début d’après-midi.
Un bip du téléphone mit un terme à cette parenthèse. Paul fronça les sourcils, soupira, demanda l’addition. Il s’étira discrètement sur la terrasse en regardant la mer. En attendant Eléonore, il calcula mentalement la force du vent.
« Je retourne à l’usine. J’essaie de rentrer tôt » Elle sourit, incrédule. En l’embrassant, il ajouta « vas-y ».

Petite précision: pour l'instant, Eléonore n'a encore tué personne. Paul n'a pas trafiqué ses comptes pour financer une campagne électorale occultément. Béatrice ne se livrait pas forcément à un trafic d'organes avec l'amérique du sud, mais, mais, le patron du restau avait certainement un casier.

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