Les petites phrases qui font plaisir.

Il arrive bien souvent qu'au terme d'un bilan, on soit amené à faire des choix. Augmentation de capital, distribution de dividendes, d'actions gratuites, fusion-absoption, dépôt de bilan, j'en passe...Evidemment, le monde qui nous entoure ne reste pas insensible à ces options. Selon qu'on est expansionniste, libéral, communiste, socialiste, cycliste, violoniste...on réagit différemment.

Certains médias publient des communiqués.

Ce qui vous donne le privilège d'entendre des petites choses charmantes. Au hasard "on ne peut quand même pas te plaindre" (là, c'est vraisemblablement qqun qui a fait des chiffres si mirifiques que maintenant, il a un IS à régler qui lui financerait plusieurs résidences secondaires en Corse. Y'en faut plusieurs pour être sur d'en trouver une sur pied, bref, je m'égare). Et aussi "évidemment, avec la situation difficile qu'il vit en ce moment" (là, c'est juste pour dire que c'est pas l'adolescence qui pointe son nez. Mais la vérificaton de l'adage: qui sème le vent...n'a que ce qu'il mérite. Paf, bien fait! Ben oui, fallait pas investir sur les marchés émergents quand on sait que l'or y'a que ça de vrai et de solide. Avec l'immobilier et l'argenterie).

Et puis, un jour, au milieu de ces paroles réconfortantes, encourageantes et respectueuses, un coup de fil: proposition d'association. Régulièrement renouvellée. 30 minutes pépère au début, puis, l'habitude aidant, on arrive allègrement à la petite heure suivie d'une douche. Et l'associée, (qui possédait déjà une des plus jolies paires de jambes de la ville), commence à flotter dans son jean. Vous le remarquez enfin, et là, ça vous saute aux yeux: elle a toujours DETESTE le footing.

Si ça c'est pas un cadeau du ciel...