dimanche, septembre 09, 2007

LE gilet-châle.


Quand je l'ai enfilé, j'ai su.
Qu'on était faits l'un pour l'autre.
Qu'il ne me quitterait plus.
Avec lui, je me sens jolie.
Avec lui, je n'ai plus froid.
Avec lui, j'ai confiance, je brave la brise des soirs de pétole...

Je ne le lave pas pour qu'il garde mon odeur.
Je l'abandonne nonchalament sur le dossier d'un fauteuil, le reprend aussitôt, je l'aime lui non plus, me demande si un soir je ne finirai pas au lit...avec lui.

Et dire qu'à peu de choses près, je repartais avec son pâle ersatz, même pas un succès-damné: le ptit cache-coeur noir. Même couleur, même matière, plus abordable. Très fi-fille sage, bien adapté à p'tite robe sans manches, pas d'envolées lyriques sur les épaules, mais tellement moins tout ça...

A quoi ça tient, une grande histoire...

Rien que de penser à côté de quoi j'aurais pu passer...je tremble. Rétrospectivement.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est laquelle des housses de fauteuil dont tu causes???

Arlette a dit…

La nappe damassée de l'IIsle sur SOrgues. Pourquoi?
Tu voudrais quand même pas que je m'enroule dans le coussin de chaise de pont?