mercredi, mars 08, 2006

Ma p'tite bibliothèque de vacances


Rapaces: ça se passe en Indochine. C'est l'histoire d'un sculpteur qui change d'orientation professionnelle et se recycle en facteur des montagnes. Je ne sais pas si il se marie et si il a beaucoup d'enfants, car comme je n'accrochais pas vraiment, j'ai laissé tomber au tiers du roman. Quand mes enfants n'ont plus faim, je ne les force pas non plus à terminer leur assiette.

La femme sur la plage avec un chien: je suis une inconditionnelle de W. Boyd. C'est Valérie (Brdx-Tlse-Tailladé) qui me l'a présenté à Marseille il y a 15 ans, avec "un anglais sous les tropiques". Ce fut le coup de foudre. Donc, je vais vous dire que c'est super. C'est un recueil de nouvelles. Il faut faire une pause entre chaque, sinon, on a du mal à comprendre pourquoi le héros qui sauve son imprimerie de la faillite se retrouve tout à coup pilote en ayant rajeuni de 15 ans et en étant redevenu célibataire. http://www.lire.fr/critique.asp/idC=48835/idTC=3/idR=200/idG=4 là, c'est pour lire la critique des pros.

Les orphelins du tsar: fatigant. Le style n'est pas du tout maîtrisé, ça part dans tous les sens, en envolées lyriques inutiles, bref, copie à revoir. C'est mon petit avis à moi. Abandonné page 57.

Solos d'amour: une découverte! Trouvé toute seule par hasard. Des nouvelles, là aussi, dont une très longue que certains éditeurs auraient volontiers fait passer pour un roman à part entière. Une ambiance très fine, un peu mélancolique, qui me fait penser à "la route de Madison". Je suis toute contente, parce que John Updike a écrit au moins 25 bouquins, et donc, je me régale d'avance. Je vais néanmoins faire durer le plaisir, car c'est un vieux monsieur qui ne sera pas éternel. Pour en savoir plus cliquer là, ou retrouvez votre vieux Télérama de mai 2005 "John Updike vu par JP Dubois "Sexe, golf et idéaux"
http://www.lire.fr/critique.asp/idC=49284/idR=217/idG=4

Les conditions d'une rencontre: ce n'est pas seulement le titre du tableau qui est au dessus du radiateur du salon, c'est aussi quelque chose de capital dans les rapports qu'on entretient avec un auteur, ou qqfois avec un livre. Je me souviens toujours de la personne qui m'a recommandé un titre, et la connexion est permanente. Souvent, c'est plutôt agréable, d'autres fois, pas du tout. Hélas. C'était la minute pensées profondes et philosophiques.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Pas assez équipé en connexions neuronales pour les pensées profondes et philosophiques: a pas compris.
Par contre, c'est qui ce JP Dubois qui cause de sexe, golf et idéaux; m'as l'air bien ce type là!!!

Anonyme a dit…

C'est marrant, j'ai eu exactement la même réflexion : un homme qui arrive à mélanger sexe, golf et idéaux ne peux pas être mauvais. (Et oui, on est bien loin de sex, drug and rock and roll !)

Anonyme a dit…

Tiens, une brune!!!
Qui apprécie sexe, golf et idéaux!!
Qu'est ce que tu ranges dans les idéaux...

Anonyme a dit…

Heu, ça mérite réflexion ça.
En fait, ce qui m'a surtout plus chez JP, c'est l'évocation du golf.
Pour les idéaux, je sèche un peu.
Attention, je suis peut-être brune mais j'ai une cervelle de blonde.
Bon, un idéal quand même : trouver un putter qui rentre la balle dans le trou en moins de deux coups à chaque fois (une fois sur le green qd même, faut pas déconner!)

Arlette a dit…

Je te prête le mien quand tu veux. Il sera tout content d'être dépoussiéré et d'avoir l'occasion de sortir un peu. Sa maman ne s'occuppe pas bcp de lui en ce moment.
Par précaution, je te joins le manuel d'utilisation.

Anonyme a dit…

Moins de 2 coups au golf, c'est bien.
Ailleurs...