dimanche, décembre 17, 2006

Ma ptite critique littéraire


Un prix, moins facile à lire que celui du yaourt dans les rayons de champion, mais beaucoup plus que le Goncourt, et tout à fait agréable, émouvant, voire profond. Il m'a rappelé "la petite fille de monsieur Linh".
Un modeste émigré russe aux USA, a travaillé dur toute sa vie, a été heureux avec son épouse morte trop vite, mais a engendré un fils qui ne leur a jamais ressemblé. Incompréhension entre ce fils qui a pris un nom américain, quitté ses parents et ne pense qu'à amasser de l'argent, et ce père qu'il force à venir vivre dans son palace californien, pour son bien, et qui doit renoncer à tout ce qui faisait son bonheur.
Rassurez-vous, il finit par le retrouver, le bonheur. Mais pas complètement. On a tout au fond de nous, malgré tout, un genre de "rêve perdu", sur lequel il faut faire une croix, et se résoudre à s'accomoder de ce qu'on a. La solution de Iouri, après tout, pourquoi pas?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

On peut aussi se consoler en se disant qu'il a des façons plus dramatiques de ne pas tout à fait réaliser ses rêves!