Lire l'extase dans les yeux de la personne qu'on serre dans ses bras, c'est un truc finalement assez rare.
Ben, oui. Déjà, faut serrer quelqu'un dans ses bras, et si on fait le compte, dans une journée classique, ça représente un tout petit pourcentage.
Après, faut qu'il y ait un déclencheur d'extase concommitant (enfin qui a lieu en m^me tps, quoi...)
Ensuite, un éclairage adéquat et une attention suffisante pour la lecture.
Enfin, que les yeux de la dite personne soient ouverts.
J'en passe.
Et ben, malgré tout ça, figurez-vous que ça m'est arrivé pas plus tard qu'hier midi. Oui, oui.
Rue Gambetta.
Le papa de Manon est arrivé en pétaradant sur sa grosse (très grosse) moto rouge (très rouge), s'est arrêté et en est descendu.
A ce moment, Bambin qui gigotait bien serré dans mes bras s'est arrêté net, a eu le plus beau sourire de sa vie, des yeux énamourés et éperdus, en montrant du doigt l'engin et en disant "toto".
Le ravissement a duré encore quelques instants, et puis, la vraie vie a repris son cours.
C'est toujours comme ça que finissent les histoires d'amour. Trop vite.
5 commentaires:
tu sais ce qui lui fara plaisir pour ses 18 ans à Bambin!!!
Il promet ce gamin !
pour les 18 ans: ducati
Moi, je serais chef marketing dans un grand réseau bancaire, plutôt que d'essayer de conquérir le marché des jeunes avec des livrets d'épargne pour leurs études, je leur proposerais dès leur troisième anniversaire, un livret d'épargne moto. Avec un abonnement évolutif à vroum-vroum magazine, histoire de bien les fidéliser. C'est Confidélices et les marchands de jeux pour consoles qui auraient du soucis à se faire...
Toto, c'est paut-être le surnom du papa de Manon... on ne sait jamais.
Enregistrer un commentaire