mardi, août 08, 2006

Ma p'tite critique littéraire


Ce roman policier, au parfum anglais simplifié, a été édité en 1945. Et, ce qui est sympa, c'est qu'on n'y fait strictement aucune allusion à la guerre. Pour une fois! Mais, bon. Oeuvre de "jeunesse",publiée sous pseudo, notre Frédéric Dard n'avait pas encore trouvé son style.
La mort silencieuse ne laisse pas de trace indélébile. Rien à voir avec un bon San-Antonio (des familles). A part ce tout petit extrait que je vous livre, dans lequel on sent pointer un peu de la sensibilité du bonhomme: " la femme, disait-il, n'est vraiment femme que quand elle pleure. Dans ces cas-là, tout le fonds de tendresse et de sentiment qui sommeille en elle se réveille soudain et fait d'elle l'être le plus délicieux qu'on puisse concevoir".
Si tout le monde partageait cette vision intéressante des choses, on pourrait vider nos armoires de fringues, de maquillage (Arlette, grande maquillée!), et de tous ces artifices et attributs destinés à vous indiquer, messieurs, que nous sommes des femmes.
Et on ferait de sacrées économies.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ouais, et sortir l'oignon!!