vendredi, février 26, 2010

Partir


Un film controversé par la critique. Une "bourgeoise" en apparence tombe amoureuse du maçon espagnol. Le dit très honnêtement à son médecin de mari. S'en suit un dialogue (H-F) de sourds. Je suis amoureuse/ Est-ce que t'as couché avec lui?
On savait que les hommes et les femmes ne parlaient pas la même langue, là, c'est flagrant. Et s'ensuit un déchaînement et un acharnement sur cette pauvre fille qui a eu le mérite de l'honnêteté. Sois tu restes mon jouet dans ma jolie maison et t'as encore de quoi manger, soit je te pourris la vie, et pour ça, j'ai des tas d'armes et de copains. On en sort avec mal au ventre et cette impression de méchanceté gratuite qui donne des nausées.
Moralité: l'honnêteté ne paie pas. Soyez fourbe, calculatrice, arrangeante.
Je sais.
Tout le monde n'est pas doué pour.


10 commentaires:

la Grise a dit…

"Sois tu restes mon jouet dans ma jolie maison et t'as encore de quoi manger, soit je te pourris la vie, et pour ça, j'ai des tas d'armes" : PARTIR .. même sans histoire d'amour, parfois juste la necessité de se protéger.

Arlette a dit…

Dans ce cas...c'est plus Partir, c'est...Rester! et rester...pour protéger l'autre des menaces. Le sacrifice suprême.Ceci dit, tout le long du film; on garde ce coup de feu dans les oreilles...et on se demande qui est mort.

doc a dit…

le doc, il a jamais demandé à la patronne ou elle était, ce qu'elle faisait, il l'a jamais emmerdé, il à jamais chercher à savoir, il a jamais interrogé les potes, connaissances, il a jamais fliqué.
A contrario, il ne se justifie jamais, il ne raconte pas.
Il estime nécessaire des espaces privatifs de liberté pour lui, pour elle: chacun fait ce qu'il veut.
Ne pas savoir, surtout ne pas savoir. Aimer, simplement. Respecter.
Et s'il y a un con (ceux de 2011 sont déjà arrivés) vient me dire que ma femme me trompe, c'est lui qui prend la beigne et pas la patronne: elle aura choisi de le faire et j'ai pas envie de le savoir.
Il se fait pas de noeud au cerveau, le doc...

doc a dit…

Il aime la patronne; c'est tout.

Arlette a dit…

@doc: les chiens-chiens à man-man non plus posent pas de questions. I zobéissent au doigt, à l'oeil, à la voix, à la seconde, font le beau, montrent les dents et grognent puis quémandent leur su-sucre et leur tite caresse, et eux aussi, ils aiment leur patronne. Rassure-moi...t'as pas d'affinités canines?

doc a dit…

Aucune affinité canine, un simple simplex (no complex) de tranquillité. Pas chien-chien, pas de mémère (la patronne, plutot gironde), rien à foutre, pas de calcul, simplement du respect et éviter les péages, les ennuis, les tracas.
Loi de l'emmerdement minimum, principe de père peinard.
Une vie de couple, c'est sur un trapèze, t'ais-je parlé du trapèze?

Arlette a dit…

Voui. Le trapèze. Une plume sur un trapèze.

(B)elle a dit…

Ouais ... les fenêtres nous apaisent ...
C'est bien, les fenêtres, aussi ... j'aime bien quand elles sont ouvertes, elles permettent à l'air de se renouveler, elles offrent un autre paysage, elles amènent la chaleur, le soleil, l'horizon. Vachement bien, l'horizon ... c'est chouette de savoir lire sur les lèvres, non ?
J'aime pas les murs sans fenêtre.

Arlette a dit…

J'en ai mis plein, dans mon chantier. Des carrées, des allongées debout, des allongées allongées...des qui s'ouvrent, des qui non. Les mêmes que celles de l'image. On lui cherche encore un nom, à cette maison. comme je voudrais pouvoir l'appeler "mon repos en paix".

(B)elle a dit…

Tu veux que je te le traduise poétiquement dans "ma" (seconde) langue ...?