mercredi, février 17, 2010

Encore du courrier!

J'ai reçu des tas de petits mots très sympas. C'est ça la nature humaine: on vous dit "tuez cet homme", et vous, au lieu d'obéir aux ordres, vous lui envoyez des fleurs...en prose et en vers (et contre tous, j'ai pas pu me retenir, incontinence cérébrale).
En voici encore un, que je vous distille par petites touches. Faudrait pas lasser ses lecteurs. Cette fois, pas de hammam pour stimuler les côlons. Peut-être un jeu de mots sur prose...à la manière de Desproges.

Pour terminer ma prose, un petit cadeau (pas de moi, de Paul Eluard) pour les jours avec ou sans. J'ai tout de suite pensé à ce texte qui m'accompagne de loin en loin depuis l'adolescence. Il me parait finalement résumer à sa façon ton message!
La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.

Paul Éluard.
Que vive une belle année 2010 pour toi et ceux qui te sont très chers.
Bises

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