dimanche, février 14, 2010

Arlette biologiste

Clic. Une photo. Pas de nom. Des textes. Mes yeux. Trois lignes ont suffit pour reconnaître l'auteur.
Je ne savais rien de ce blog-là. Mais j'en ai démasqué l'auteur aussi sûrement que son nom avait été inscrit en 4x3 bardé de néon.
Des commentaires anonymes. Avant d'interroger mon blog-me-who-it-is...je connais l'identité du "commeteur".
Nos mots nous trahissent plus surement que nos empreintes digitales ou notre ADN. 6 à 10 petits groupes de signes et c'est un parfum de caniveau, de château, de salon de thé, de bienveillance, d'agressivité, de...qui se dégage. Aussi sûrement que la lionne flaire la kalachnikov du safari-addict.

2 commentaires:

(B) ... a dit…

... parce que tu me connais bien, si bien, aussi ...
:-)

Arlette a dit…

Non. Je ne crois pas que ça ait quelque chose a voir. J zi toujours "démasque" les anonymes et pourtant je ne les connais pas "bien". Certaines personnes sont sensibles aux images, moi, c est l agencement de ces petitssignes qui me parlent. On peut maquiller son visage, on peut travestir sa voix, on peut de faire passer pour ce qu on n est pas a l aide d' artifices, mais il me semble que notre nature profonde c est dans nos mots qu elle se révèle sans triche possible. Bien sur, des ecrivainsde talents peuvent, a la manière descopistes, faire illusion aux yeux du grand public. Mais pas aux miens.