jeudi, avril 09, 2009

Bien Mal, l'éternel dilemne

En fait, non. Juste un lieu comun. Bien mal acquis ne profite jamais. Ou, Arlette, une fille honnête. Petite scène de la vie quotidienne, Arlette à la caisse de son champion (rebaptisé Carrouf-market) préféré, dégaine sa CB, et au moment de l'introduire (pour capter l'attention du lecteur, faut mettre un zeste de sexe, c'était là), vla ti pas que je découvre 50€ en billets pliés à côté de la fente. Je les tends à la caissière, qui "va pour encaisser", en disant "la dame d'avant a oublié cela". C'était pas une dame, c'était un monsieur. En plus il était bizarre. Ha, oui? (pour relancer...) Oui, je lui ai dit plusieurs fois de vider son sac sur le tapis, il n'avait pas l'air de comprendre. Il disait que son sac était vide, alors qu'il lui restait la moitié de ses articles.
Hé ben, ma grand-mère aurait dit: le bon dieu l'a puni. Il a voulu être malhonnête, hé bien, il y a laissé 50€. Sauf qu'à l'époque, c'était pas des €.
Et là, vous allez me dire: si il est Bon, pourquoi punit-il? C'est sûr qu'il y a plus sexy comme présentation du Bonhomme. Moi, perso, je l'aime bien quand il nourrit tout le monde. En plus, pain-poisson, c'est plutôt chouette comme menu. Il aurait pu choisir pire: hamburger frites, par exemple.
Toujours est-il que voilà: mon effort de carême, ben, hop: 50€.
Je sais, j'ai aucun mérite. J'ai pas pensé une seule seconde à me les mettre dans la poche.

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