dimanche, avril 19, 2009

Arlette au salon de coiffure

Assise au bac à douchette, attendant qu'une apprentie molassonne vienne me massacrer les cervicales en me demandant "qu'est-ce qu'on fait?", quelquefois même "qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui?" et que je me retiens très fort de répondre un truc très spirituel, je promène un oeil amusé sur le microcosme alentour. A 11 heures, une dame ridiculement cinglée dans son peignoir qui ferme même pas- qu'on se dit que c'est pervers ce truc qui fait rien qu'à glisser-, arbore des tas de papiers argentés entre des mèches pleines d'une colle blanchâtre tout en parlant au miroir.
Et là, nous y voilà.

Chez le coiffeur, on se parle par miroir interposé. Tout passe par le miroir. Les gros clins d'yeux de Jessica à Amandine (je regarde pas la nouvelle star, mais je connais plein de prénoms populaires), pour signaler que Lorenzo s'est encore fait mettre la main à la poche par la pharmacienne, les mimiques des unes et des autres, et les airs d'approbation vachement concernés des friseuses, lorsque les mégères per(manentées+oxydées) leur confient des secrets très indiscrets.

Moi, chez le coiffeur, je suis sympa. Je la boucle. Que les filles puissent souffler 5 minutes. Des fois qu'elles auraient besoin de rassembler leurs esprits.

1 commentaire:

Les fraises, c'est bon a dit…

le pluriel était il bien nécessaire ? C'est un peu comme pour les footeux, tu sais, l'esprit d'équipe : un esprit pour une équipe !
Ton capcha me dit "dhouta" moi je lui réponds "non, aucun dhoute" NA !