mercredi, avril 15, 2009
Arlette, le soir, sur la vraie croisette.
Le soir, le vent est tombé. Il fait doux au jardin. Je suis assise dehors, j'écoute d'une oreille distraite les bruits du crépuscule. De temps en temps, une voiture remonte l'allée. Rien qui lui ressemble. Et soudain, il est là. Son sourire. Ses bras. Mes cheveux qui volent dans le soir. La croisette dans la nuit, à toute allure, sans bruit. Le sol silencieux sous nos roues. On reprend notre souffle. Il me dit "c'est les mêmes roues qui filaient vers la Belgique". Je suis une fille très soigneuse, moi, monsieur.
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