samedi, janvier 30, 2010

Arlette et ses visiteurs anonymes

Quand j'ai vu le commentaire, courageusement anonyme, l'image de son auteur s'est imposée dans mon cerveau. (oui, moi, j'en ai un, il se situe pas loin du coeur, et y'a pas besoin d'un code à 4 chiffres + valid pour le faire fonctionner).
Une femme. Mais ça peut être un homme aussi. Qui a de l'éducation et de la classe. Pas juste le petit vernis qui suffit à vous faire passer la fille des rues pour une comtesse. Et aussi une âme. Une vraie. Pas juste le petit vernis destiné à masquer le mérule au pigeon qui a déjà sorti son chéquier. Qui nage dans le bonheur. Pas le 7ème ciel qui rend aveugle, sourd et vous transporte sur un nuage pendant des lustres, loin de la réalité matérielle. Non, juste la petite satisfaction mesquine d'avoir craché son trop plein de venin gratuitement et anonymement.
Quelqu'un qui, tel le voyeur-guette-au-trou, vient ici lire mes réflexions du quotidien. Vérifie que toutes ses flèches empoisonnées portent bien.
Une cause tellement louable et grande.
Ma parole, ma seule existence, dans ce petit village si lointain est-elle une telle menace pour des gens honnêtes, et sûrs d'eux ?
J'ai converti mon dégoût et mon écoeurement. Pas en allant vomir illico. A la manière de Retancourt: en énergie positive. Et je vous réserve une petite formation informatique des plus amusante et instructive!

1 commentaire:

doc a dit…

si c'est ti d'Anonyme que tu cause, cf post sur courrier des lecteurs, moi je pense (des fois, voilà, ça arrive) qu'il elle est cool et laisse des trucs bidonnants. Ben ouais, au moins on se marre. C'est cocasse.
Certe, il est difficile d'accorder du dérisoire au propos de certain(e)s mais c'est l'occasion pour tous de lacher une perle à la mémoire du con anonyme. Qu'il elle continue sa p'tite diarrhée.
Quant à toi, ma puce, profites, amuses-toi, fais-toi plaisir, rattrapes le temps qui passe, évites les péages.