jeudi, décembre 11, 2008

Arlette et ses sueurs froides


Depuis que les sommets scintillent dans l'azur pur et calme du ciel sans nuage...violons...y'a pas, ça démange. Tout commence par une petite phrase anodine, attrappée au vol "Isola a ouvert", se poursuit avec des réflexions "de toutes façons, il fallait des chaînes pour y monter le week end dernier", et évidemment, à chaque fois qu'on lève les yeux et qu'on se laisse éblouir par elles (les montagnes zenneigées qui dominent la mer d'un bleu azuréen), ben, ça démange. Sauf que, la première réaction d'Arlette à l'idée d'une journée de ski fut une espèce de liquéfaction blêmissante (intérieure). La question du moment: vais-je encore rentrer dans ma combinaison? Trois jours que je me dis chaque matin: essayage. Alors, j'ai morcelé la tâche, pour l'alléger. Premier jour: localiser l'engin. 2ème: l'extraire de son sac de protection; le poser en évidence dans le bas de la penderie. 3ème jour, ce matin, attendre qu'Il soit parti, prendre sa respiration, vérifier la taille sur l'étiquette, se maudire d'avoir pris 14 ans plutôt que 40, approcher la chose, et sans plus réfléchir, comme on se jette à l'eau: l'enfiler. Remonter le zip. Plier les genoux. Pousser un ouf! de soulagement, et se glisser toute guillerette dans la baignoire. Le problème des hommes dont les doigts sur vos hanches vous hurlent que vous êtes jolie, c'est qu'ils vous font perdre de vue que le but ultime dans la vie c'est d'atteindre l'IMC de Twiggy.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bin koi el père noyel i séto couché sur tin lit?

Arlette a dit…

j'a dormi n'din! ko qu'in dis eud cha? ti, teun' n'aras pas b'soin, là doù qu'te vas l'vire...t'as pris tin maillot eud' bain rouche?