lundi, décembre 15, 2008

Arlette, Cali, un instrument.



"Je ne te reconnais plus, ton allure et tes faux seins, quand tu descends notre rue...tu écoutes le jazz, maintenant, juste pour être acceptée, dans ce genre de soirée..." Là dessus, on colle la voix de Cali, son accent perpignannais, des hanches qui ondulent déjà, même en voiture, pénible dans les virages...

Ils sont montés sur scène. Elle, pieds nus derrière son piano, lui sourire colgate, torse bombé, assurance gonflée à bloc. Je l'ai immédiatement détesté. Jusqu'à ce qu'il l'enfourche et la fasse vibrer. Réaction immédiate: là au fin fond de mon ventre, au niveau des reins, un truc qui vous scotche à la chaise, comme la poussée d'une voiture allemande qui roule trop vite dans la nuit. Oublié le sourire trop large, le torse trop bombé. Restait juste les sensations.


Ce qui est sympa, dans cette région, c'est que les musiciens y viennent volontiers. Beaucoup plus qu'à Bar le Duc, ou Orléans. Du moins, il me semble. Allez savoir pourquoi?


Ryoko Nuruki et Marc Peillon.

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