mercredi, janvier 07, 2009

Le jour où tout commence.


Ce midi, j'ai appelé mon architecte. J'ai dit "Bonjour Mr F., je vous souhaite une bonne année". Il a répondu "Merci, madame L., je vous annonce une bonne nouvelle: votre permis est accordé". J'ai dit "Chic alors!".
Alors, fidèle à mes recommandations nouvelantesques, puisque c'est une bonne nouvelle, je la partage avec vous. Attendez-vous à des billets dignes de "Vous plaisantez, Madame Arlette!"
Et aussi, avis à vous-qui-me-lisez l'oeil collé au trou de serrure et qui me voulez du mal: je ne m'avis-lirai pas à vous imiter ou essayer de vous surpasser. Vous êtes déjà sacrés champions du pire. Quel titre! Continuez à décocher vos flèches empoisonnées, si cela vous procure du bonheur, elles me passent très loin au dessous des orteils.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Et ben voilà ... ! c'est PARFAIT comme ça ! juste ce qu'il faut, de la mesure en tout ... de la mesure pour tout bien mesurer dans la nouvelle bâtisse bien sûr ! des mètres, des fils à plomb, et le souvenir des errements de ce bon Monsieur Tanner pour éviter de s'étrangler de fureur avec les excuses emmêlées des différents représentants des corps de métiers qui vont se succéder, ravager le travail des précédents, et traîner, traîner, traîner ... Somme toute "Une vie française" pleine d'"accommodements raisonnables", le Bâtiment !

Arlette a dit…

Une vie française d'une Femme française? Il avait qu'à épouser une fille comme Arlette, le Paul! Parce que "la p'tite d'en bas", les accomodements raisonnables...c'est pas son truc. Elle a toujours eu le sens de la démesure, que son papa freinait frénétiquement, et qui désespérait ses profs de math et d'orchestre...Quant aux métiers, je crois que tout bien pesé (mesuré?), c'est leur corps que je préfère...

Anonyme a dit…

On ne doit pas chercher à mesurer les corps, fussent-ils de métier, Arlette, ils sont généralement démesurés ..., et pèsent si peu ... !
Pourrais-tu m'indiquer quelle est la fleur objet du kapcha ce matin, parce que "xelflys", ça ne m'évoque qu'une fleur, une sorte de succédané de Lys sans doute ... en plus emploisonnant, en plus entêtant encore ...
Et dernière chose, vraiment, le xième degré était parfait, à ta (h)auteur !!!

Arlette a dit…

J'avoue: mon faible pour les longs échanges à tiroirs. Quel délice pour l'esprit. Mon petit côté "j'ai toujours rêvé 'un stage chez Raymond Devos". Tu as remarqué? accomodement, ça peut désigner la vinaigrette aussi! Le truc qui relève, qui donne du piquant à ton assiette...de ragoût quotidien. Mais 'ttention: en abuser provoque des contorsions stomacales désagréables au réveil.

Anonyme a dit…

tu nous feras le coupage de ruban pour la pose de la première pierre?
Une année qui commence bien avec des tas de photos des différents corps de métiers!!

cécile

Arlette a dit…

bien sûr...même si on la construit en béton! D'ailleurs, ce mardi, je me suis efforcée d'imaginer le maçon sans chemise à carreaux (route de Madison)ni chaussures de chantier, pendant qu'ils discutaient popotte. Parce qu'évidemment, je suppose que vous allez les vouloir façon Dieux du stade, mes corps de métier? Dommage que les chantiers s'arrêtent au plus fort de l'été...